Les hauts-parleurs sans fil sont bien pratiques, mais ils ne sont pas toujours très beaux ni très performants. De plus, ils requièrent parfois des logiciels propriétaires, des configurations compliquées, ou des liens permanents à un réseau wi-fi qui font en sorte que les sortir de la maison peut constituer une épreuve de calibre olympique.

 

J’ai donc testé pour vous le Spark de JBL, un haut-parleur Bluetooth d’une extrême simplicité, au style pour le moins distinctif et au coffre étonnant. La solution que vous recherchez pour une chambre d’ado et/ou pour le patio cet été? Peut-être bien… 

 

 

 

TABLETTE.jpgPremier contact

 

Je ne connaissais pas du tout le Spark lorsqu’il est arrivé chez moi et j’ai été très étonné par son look: cône de plastique bleu transparent (l’appareil est aussi disponible en rouge et en jaune), câble d’alimentation en tissu jaune qui rappelle vaguement un câble d’extension de quincaillerie, bloc d’alimentation et bloc de commande caoutchoutés bleus eux aussi. 

 

Clairement, les designers de JBL ont choisi de se distinguer des appareils discrets de la concurrence, habituellement noirs, blancs ou argentés, en choisissant un style percutant. 

 

Le résultat m’a convaincu, mais il me semble plus approprié dans une salle de jeux ou dans une chambre à coucher d’ado que dans un bureau. À moins, comme moi, d’avoir un bureau à domicile de geek; le Spark accompagne très bien une pile de jeux de société ou un réfrigérateur miniature USB! :-)

 

 

 

Spécifications techniques

 

  • Puissance: 2 x 7 watts
  • Fréquences: 76 Hz à 20 KHz
  • Dimensions: 18 x 18 x 16,5 cm
  • Compatible avec iOS, Android, OS X, Apple TV et BlackBerry.
  • Poids: 700 grammes

 

Voir les spécifications complètes ici.

 

 

 

 

Performance audio

 

Le Spark livre une qualité acoustique tout à fait satisfaisante pour un appareil de sa taille et de son prix. Sa signature sonore est plutôt aérée à l’avant du haut-parleur et feutrée sur les côtés et à l’arrière; les audiophiles trouveront peut-être qu’elle manque de définition et que les notes qui s’enchaînent rapidement se fondent les unes dans les autres, mais un haut-parleur comme le Spark est plus approprié pour la musique d’ambiance que pour simuler un concert de toute façon.

 

À volume modéré, les tonalités aigües et moyennes sont riches et claires, que l’on écoute une sonate pour piano, un classique de Bruce Springsteen ou une émission de radio en baladodiffusion. Les basses, sans être complètement étouffées, manquent cependant un peu de tonus: le «woofer» ne descend pas sous les 76 Hz et son tambour n’est pas bien gros, alors les extrêmes-graves qui font résonner les entrailles sur une piste de danse sont à peu près complètement escamotées. 

 

Il faut aussi savoir que le Spark ne consomme que 7 watts par canal pour un total de 14 watts. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la puissance d’un haut-parleur influence beaucoup plus la précision du rendu que son volume; ainsi, quand on pousse le Spark à ses limites, les décibels sont au rendez-vous mais la distorsion dégrade rapidement la qualité acoustique. 

 

Autrement dit: vous serez pleinement satisfait du Spark si vous l’utilisez pour de la musique d’ambiance à volume raisonnable, mais il risque de vous laisser sur votre faim si vous tentez de vous en servir pour alimenter un rave dans votre gigantesque sous-sol de banlieue!

 

 

ISOLÉ.jpgConfiguration et connectivité

 

Sur papier, rien de plus simple que de configurer son haut-parleur Spark:

 

  • Première étape: on le branche dans une prise d’alimentation secteur.
  • Deuxième étape: on l’allume.
  • Troisième étape: on le relie à une source de contenu audio par Bluetooth.
  • Quatrième étape: il n’y a pas de quatrième étape, c’est fini.

 

Cependant, Bluetooth étant Bluetooth, ne vous attendez pas à ce que tout fonctionne forcément du premier coup. Il m’a fallu un bon quart d’heure d’efforts, poivrés de jurons de plus en plus fréquents, pour convaincre mon Spark et ma tablette de se reconnaître. 

 

La pauvreté de l’interface visuelle du Spark n’aide pas. Il y a bien une petite ampoule DEL qui indique si, en appuyant sur le bouton d’alimentation, on vient d’allumer ou d’éteindre l’appareil, mais elle est tellement anémique que je ne me suis jamais rendu compte de sa présence quand j’ai voulu configurer le Spark à la lumière du jour! Un conseil: fermez les rideaux, éteignez les lumières, ou attendez le coucher du soleil, ça vous évitera des frustrations. 

 

Les problèmes d’interface ne s’arrêtent pas là. Pas moyen de savoir s’il ne se passe rien depuis 15 secondes parce qu’il faut appuyer une autre fois sur le bouton Bluetooth pour recommencer la procédure d’appariement qui a encore échoué, ou s’il faut simplement patienter encore quelques secondes parce que le Spark et la source sont toujours en train de négocier leur contrat de mariage. Mais bon: difficile de blâmer JBL dans ce cas-ci puisqu’il s’agit d’un problème quasiment universel avec Bluetooth.

 

Heureusement, une fois le mariage consommé, rien ne peut séparer le Spark de sa source audio bien-aimée. J’ai eu beau saboter la relation de toutes les manières imaginables, rien n’y fait: la connexion se rétablit en quelques instantes, peu importe que j’éteigne l’un ou l’autre des appareils pendant 12 heures, que je désactive le Bluetooth sur ma tablette pendant le souper, etc. Une fois les problèmes initiaux réglés, tout baigne. 

 

 

 

Ergonomie

 

On peut utiliser son haut-parleur Spark de plusieurs manières: déposé sur une surface quelconque, suspendu, fixé au mur, etc. Le Spark est d’ailleurs livré avec un support mural en métal pour les installations semi-permanentes. Puisqu’on peut décrocher le Spark de son support mural assez facilement, on sera tenté d’installer le support là où le haut-parleur sera utilisé le plus souvent, mais à portée de la main pour qu’il soit facile de déplacer ce dernier en cas de besoin.

 

Il est d’ailleurs assez tentant de déplacer son Spark un peu partout dans la maison et même à l’extérieur. Avec son boîtier en plastique et des commandes caoutchoutées, le Spark devrait d’ailleurs survivre à quelques gouttes de pluie si vous vous en servez dehors l’été. (Attention tout de même de ne pas exagérer; le Spark n’est pas vendu comme un produit d’extérieur.)

 

Déposé sur une table, le Spark a tendance à rouler sur lui-même malgré la présence de deux petites «pattes» stabilisatrices. Disons que ça fonctionne tant que la table ne bouge pas… Mais que sur un petit meuble à roulettes à portée de main des enfants, l’équilibre est plutôt précaire!

 

SALON.jpgEnfin, notez que le bloc de commande intégré au câble d’alimentation du Spark offre des boutons de contrôle du volume, mais que vous ne voudrez probablement pas vous en servir très souvent. En effet, j’ai trouvé la performance du Spark particulièrement convaincante lorsque son volume était réglé à environ 80% de son maximum en tout temps et que l’on ajustait celui de la source au besoin. Les autres combinaisons de réglages produisaient plus de distorsions.

 

 

 

Conclusion

 

Le Spark de JBL est un haut-parleur sans fil léger, facile à transporter un peu partout, qui offre une bonne qualité acoustique tant pour la musique que pour la parole à un prix très raisonnable. Que ce soit pour agrémenter un après-midi sur le bord du lac au chalet ou pour créer une ambiance dans la salle de séjour (ou pour faire les deux à quelques minutes d’intervalle), il vous en donnera pour votre argent. 

 

 

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François Dominic Laramée
Tour à tour concepteur de jeux vidéo, chroniqueur et scénariste à la télévision, journaliste, blogueur, auteur de 4 livres publiés aux États-Unis et scripteur pour la scène, FDL travaille dans le domaine des médias depuis 1992. Il est bien fier de détenir un doctorat en histoire et deux maîtrises, mais n’a cependant jamais accroché aucun de ses diplômes au mur de son bureau.