telescope.jpgChaque soir, au-dessus de nos têtes, se produit une myriade d’événements célestes. Un télescope pourrait vous ouvrir les portes du ciel nocturne pour que vous puissiez voir ces événements uniques, les pluies de météorites saisonnières et les éclipses, en plus d’admirer la beauté des planètes et de la lune. Voici les caractéristiques à rechercher dans un télescope.

Une règle à suivre

Quand je suis allé magasiner pour mon premier télescope, je voulais acheter le plus gros et le plus cher que je pouvais me permettre. Je suis heureux d’avoir suivi les conseils de la Société royale d’astronomie du Canada qui recommande de commencer par un modèle petit et peu couteux. Non seulement le plus petit télescope était facile à monter et à utiliser, il était aussi très abordable.

Trois types

Il existe trois types de télescopes parmi lesquels choisir :

  • Catadioptriques : les plus chers et les plus compliqués à utiliser.
  • Réfracteurs : les plus courants et faciles d’entretien.
  • Réflecteurs : moins chers, mais ils requièrent un bon entretien.

L’astronome amateur devrait éviter les télescopes catadioptriques à cause de leur coût élevé et parce qu’ils sont trop compliqués à utiliser. Il vaut mieux commencer par un télescope réfracteur ou réflecteur. Chacun ayant ses forces et ses faiblesses.

bushnell.jpgAssez bon pour Galilée

Le type le plus courant de télescope est le télescope réfracteur, un tube long et mince avec une lentille d’objectif convexe à un bout et un oculaire à l’autre. C’est ce que Galilée utilisait quand il a découvert les anneaux de Saturne en 1610. Le télescope réfracteur 700 mm de Bushnell est doté d’une excellente construction en aluminium qui en fait un objet léger et néanmoins résistant, facile à transporter et à installer. Les autres caractéristiques qui vous aideront à contempler les étoiles sont un pointeur laser rouge électronique à DEL, une lentille Barlow et un filtre lunaire. Ce n’est pas le choix idéal pour voir les galaxies lointaines, mais vous pourrez voir les détails sur la surface de la lune en plus des planètes proches, de la Voie lactée et d’autres corps célestes.

celestron reflector.jpgCapter plus de lumière

Un télescope réflecteur est ouvert à un bout et est équipé d’un miroir primaire et d’un miroir secondaire. Puisque les miroirs sont plus faciles à produire que les lentilles, leur coût est généralement moins élevé. Le miroir primaire concave envoie un cône de lumière dans le tube vers le miroir secondaire plat qui reflète l’image sur l’oculaire, situé sur le côté du tube.

Le télescope réflecteur 114 mm de Celestron, léger et portatif, peut capter plus de lumière, vous permettant ainsi de voir des amas d’étoiles lointaines. Sa commande manuelle informatisée peut aussi vous aider à localiser les 4000 objets célestes présents dans sa base de données. Étant donné que le tube est ouvert, il laisse entrer l’air et la poussière. Cette dernière peut se déposer sur les optiques, ces télescopes exigent donc des soins et un entretien réguliers.

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Puissance véritable

La caractéristique la plus importante d’un télescope est son ouverture, puisqu’elle contrôle la luminosité et la netteté de l’image que vous voyez. Plus l’ouverture est grande, plus le télescope capte de lumière et donc, meilleure est l’image. J’avais interprété cela comme un incitatif à acheter le plus gros télescope possible, mais j’avais tort, encore une fois, de faire cette supposition. Vous ne devriez pas acheter votre télescope en vous basant uniquement sur son ouverture. Vous devez tenir compte du prix, de la portabilité et de la facilité d’utilisation en premier lieu et, ensuite, choisir une ouverture. Des lentilles ou des miroirs plus larges augmenteront le poids du télescope et pourraient donc compliquer son utilisation. Le télescope réflecteur 500 mm de Tasco possède une ouverture de 114 mm (4,4 pouces), il représente donc un bon équilibre entre le côté portatif et la capacité à capter de la lumière en quantité suffisante pour voir les étoiles. Pour observer le ciel de votre cour arrière d’où vous devez lutter contre la pollution lumineuse, le télescope AstroMaster 130EQ de Celestron représente un meilleur choix. Ce télescope réflecteur a une ouverture de 130 mm (5,11 pouces), il peut donc capter encore plus de lumière que le modèle précédent, mais il est un peu trop lourd pour être transporté dans des endroits moins peuplés et plus sombres.

focus.jpgTout est dans la mise au point

La deuxième caractéristique la plus importante d’un télescope est sa longueur focale : ce gros chiffre que vous pouvez voir à l’avant ou à l’arrière. La plus grande longueur focale (le chiffre le plus élevé) donne le meilleur grossissement. La même règle que pour l’ouverture s’applique : ne vous précipitez pas sur le télescope le plus long et le plus gros que vous pourrez trouver. Tout dépend de ce que vous voulez observer.

Choisissez une grande longueur focale comme celui du télescope réflecteur 114 mm de Celestron dont les 1000 mm (39 pouces) de longueur focale offrent une puissance élevée permettant d’observer une planète ou des galaxies qui sont à des années-lumière d’ici. Grande puissance et longueur focale élevée ne vous donnent accès qu’à une petite portion du ciel. Pour une meilleure vue d’ensemble des pluies de météores, les Pléiades en août, les Orionides en octobre ou les Géminides en décembre, il vous faut une longueur focale plus courte. Le télescope de Bushnell, avec sa longueur focale de 700 mm (27 pouces) va vous donner une vue plus étendue pour que vous puissiez en voir plus.

Certains télescopes tels que le télescope réflecteur 700×76 d’U.S. Army sont dotés de plusieurs oculaires qui vous permettent de changer le grossissement du télescope. Avec les oculaires, plus le chiffre est petit, plus fort est le grossissement. La plupart des télescopes pour débutants sont équipés d’un oculaire de 25 mm. Le télescope d’U.S. Army possède trois oculaires différents permettant de capter plus de lumière pour une vue plus rapprochée et étroite, ou de capter moins de lumière pour une vue plus large.

L’univers est stable

La dernière chose à considérer est la solidité de la monture du télescope. Il importe peu d’avoir une grande ouverture si vous observez un univers rendu flou par un télescope instable. Il existe deux types de montures de base pour les télescopes. La monture altazimutale est similaire au trépied d’un appareil photo : elle peut être ajustée manuellement en hauteur (altitude) ou d’avant en arrière, et inversement (azimut). C’est une monture stable, légère et à prix raisonnable qui vous permet de suivre facilement les étoiles, les lunes et les planètes.

Tbar-setup.jpgCertains télescopes, tel que le télescope réflecteur 114 mm de Celestron, sont équipés d’une monture motorisée qui peut faire des mouvements beaucoup plus doux que les montures manuelles.  Ce télescope est aussi équipé d’une monture équatoriale conçue pour suivre les axes célestes nord/sud et est/ouest en fonction de la rotation de la Terre. La monture équatoriale classique GEM (German Equatorial Mount) est la plus souvent utilisée, elle ressemble un peu à la lettre T (illustrée ici, à droite). Le télescope est habituellement placé dans l’axe de déclinaison, ou barre de gauche, et un contrepoids réglable est placé sur l’axe d’ascension droite (illustrée pointant vers le bas dans cette image). Certains, comme le télescope AstroMaster 130EQ de Celestron, sont opérés manuellement alors que d’autres peuvent être reliés à un ordinateur pour un visionnement mains libres. Les montures équatoriales sont habituellement utilisées conjointement avec des cartes célestes et sont populaires auprès des gens qui s’intéressent à l’astrophotographie.

En résumé : si vous recherchez un télescope, pensez d’abord à ce que vous voulez observer. Pour minimiser l’entretien et obtenir une vue d’ensemble de nos cieux nocturnes, recherchez un télescope réfracteur avec une petite ouverture et une longueur focale courte. Pour localiser avec précision des zones particulières sur des planètes ou pour observer des galaxies très éloignées, recherchez un télescope réflecteur qui requiert plus d’entretien, mais est doté d’une grande ouverture et d’une longue distance focale.

Photo supérieure par Brian Make Less Noise

Les télescopes ne vous intéressent pas, mais vous voulez quand même voir ce qui se passe dans le ciel? Peut-être que des jumelles vous conviendraient.

 

 

Shelagh McNally
Je couvre les technologies depuis 1992, et j’ai vu beaucoup de celles-ci apparaître et disparaître. J’adore suivre les tendances, repérer les gagnants et les perdants et apprendre aux consommateurs comment se procurer les meilleurs produits et services pour leurs besoins. Mes articles ont été publiés dans le National Post, sur Reader’s Digest.com, Yahoo, dans le Miami Herald et d’autres publications, ainsi que sur d’autres sites Web de l’Amérique du Nord.