Death Stranding 2: On The Beach

Death Stranding 2: On The Beach marque un retour dans l’univers étrange et réfléchi imaginé par Hideo Kojima. Développée par Kojima Productions et publiée par Sony Interactive Entertainment, cette suite poursuit l’histoire entamée dans Death Stranding. Vous incarnez à nouveau Sam Porter Bridges, un porteur chargé de faire des livraisons, de reconnecter des communautés isolées et de survivre dans un monde encore plus fragmenté et surréaliste qu’auparavant. Les fans du premier opus retrouveront immédiatement le ton et la structure si particuliers du jeu. De leur côté, celles et ceux qui découvrent le jeu risquent de se sentir perdus sans connaissances préalables. En effet, il s’agit clairement d’une suite, et non d’un point d’entrée.

Le jeu mêle exploration en monde ouvert, combats limités et fonctionnalités en ligne qui relient votre aventure à celle des autres joueur(-se)s. Il avance à son propre rythme et récompense celles et ceux qui acceptent de s’y investir pleinement. Reste à savoir si ce rythme et ce style fonctionnent toujours dans ce second opus. Plongeons dans les détails.

Death Stradning 2: On The Beach

Détails de Death Stranding 2: On The Beach

Plateforme(s) : PlayStation 5
Développeur(s) : Kojima Productions
Éditeur(s) : Sony Interactive Entertainment
Genre : Action-aventure
Mode : Solo
Cote ESRB : M (Mature, 17 ans et plus)

Marcher vers un but

Death Stranding 2: On The Beach reprend l’histoire là où le jeu original s’était arrêté. Sam Porter Bridges s’est fait discret pour élever Lou dans une vie plus paisible. Mais cette tranquillité est de courte durée. Fragile revient avec des nouvelles alarmantes : une menace bien plus grande se profile. Sam est alors entraîné une fois de plus dans un long périple. Cette fois-ci, il traverse le Mexique et l’Australie, connectant de nouvelles régions du monde au réseau chiral.

Le concept de base reste inchangé : vous continuez à relier des communautés isolées. Mais cette fois, tout semble plus imprévisible. Vous êtes confronté(e) à des dialogues énigmatiques, des cinématiques longues et des personnages aussi étranges que leurs noms. Et pourtant, l’ensemble fonctionne. Si vous avez joué au premier jeu, la structure vous semblera familière : vous acceptez des missions de livraison, rendez visite à des preppers et tentez de comprendre ce qui se passe réellement. Les premiers chapitres avancent lentement. Cependant, l’histoire prend de l’ampleur au fil du temps. Les missions deviennent plus marquantes, et le dernier acte offre une véritable récompense narrative.

Il y a eu un moment, au début du jeu, où je marchais simplement avec Lou à travers une vaste étendue déserte. Pas d’ennemis, aucune pression, juste le temps de tout absorber. Cette scène m’a marqué bien plus que la plupart des grandes séquences d’action. Cette parenthèse de calme rendait tout le reste plus personnel. À partir de là, l’histoire ne tournait plus seulement autour des livraisons. J’avais vraiment l’impression d’y être investi émotionnellement. La plupart des personnages qui sont de retour dans cette suite sont bien traités. Fragile bénéficie de plus de temps à l’écran et d’un arc narratif mieux développé. Dollman, un nouveau compagnon, apporte une touche d’humour sans jamais trop en faire. L’univers peut sembler étrange, mais les personnages lui donnent une dimension humaine qui équilibre parfaitement l’ensemble.

Death Stranding 2: On The Beach

Plus d’outils, des choix plus intelligents, un meilleur flux

Au fond, l’expérience de jeu de Death Stranding 2: On The Beach repose toujours sur le transport de colis à travers des terrains hostiles. Ce qui change, c’est à quel point l’expérience est plus agréable. De nouveaux équipements offrent plus de moyens de se déplacer, de s’adapter et de corriger ses erreurs, sans pour autant rendre le jeu trop facile. Au début, les déplacements sont lents et maladroits. On peut trébucher, rester coincé dans la boue ou paniquer face aux ennemis. Mais une fois que vous débloquez du matériel plus avancé, comme les gants motorisés, vous commencez à vraiment prendre le contrôle. Votre façon de jouer évolue : vous ne cherchez plus seulement le chemin le plus court, mais celui qui est le plus sûr.

Le combat prend une place plus importante cette fois-ci. Vous pouvez toujours éviter les menaces en vous faufilant ou en esquivant les conflits. Cependant, si la situation dégénère, vous avez désormais plus d’options. Les tranquillisants, les leurres et un système de corps-à-corps plus précis rendent chaque affrontement plus gérable. Vous n’êtes pas un surhomme, mais vous êtes loin d’être sans défense. Le système en ligne asynchrone est de retour, et il fonctionne toujours aussi bien. Vous croiserez des échelles, tyroliennes ou ponts laissés par d’autres joueur(-se)s. Certains m’ont fait gagner un temps précieux. Vous pouvez aussi laisser vos propres structures derrière vous. Ce détail peut sembler mineur, mais il crée un vrai sentiment de connexion avec les autres.

J’ai eu une mission de livraison qui a failli me faire abandonner. Je transportais des fournitures médicales fragiles à travers un col de montagne enneigé, et j’ai échoué deux fois. À la troisième tentative, j’ai utilisé un canon à colis pour lancer la cargaison de l’autre côté de la vallée, puis j’ai fait un long détour à pied. C’était risqué, mais ça a fonctionné. C’est justement le fait de devoir élaborer son propre plan qui rend ce système si gratifiant. Le jeu exige toujours de la patience, mais les outils à votre disposition vous offrent la liberté d’expérimenter et de tracer votre propre chemin.

Capture d'écran de Death Stranding 2: On The Beach

Soigné sur les plans audio et visuel, sans pour autant révolutionner le genre

Death Stranding 2: On the Beach est réussi visuellement sur tous les plans. Les environnements sont détaillés, l’éclairage est bien maîtrisé, et les effets météo comme la pluie et la neige paraissent réalistes. Le mode Performance tient la route lors des longues séquences de déplacement et des combats, avec des images fluides et des temps de chargement rapides. Les cinématiques sont à la hauteur de ce qu’on attend d’un jeu de Kojima : très détaillées, riches en plans dramatiques, et longues. Les modèles des personnages sont soignés, et l’animation faciale reste convaincante lors des conversations rapprochées. C’est impressionnant, mais aussi familier.

Visuellement, peu de choses ont changé depuis le premier jeu. Les paysages sont nets, mais certaines régions finissent par se ressembler au bout d’un moment. Quelques points de repère plus uniques auraient aidé chaque zone à se démarquer davantage. L’interface utilisateur n’a pas non plus beaucoup évolué. Elle utilise toujours des menus chargés et des icônes superposées. Cependant, cela reste gérable une fois qu’on s’y habitue. Si vous avez joué au premier opus, l’adaptation ne prendra pas longtemps.

Le design audio est l’un des points forts du jeu. Le bruit de la neige qui craque, des pierres qui tombent, et du chargement qui bouge paraît très naturel. De plus, le doublage est solide, avec Norman Reedus qui incarne Sam de manière réaliste. De plus, Troy Baker apporte une touche de chaos. La bande-son mêle habilement musique d’ambiance et morceaux sous licence. Certains passages fonctionnent très bien, même si aucun ne frappe aussi fort que les meilleures pistes du premier opus.

Tout paraît soigné et cohérent, même si le jeu n’innove pas vraiment sur le plan visuel. Si vous avez aimé l’apparence et le son du premier opus, vous vous sentirez immédiatement chez vous dans cette suite.

Capture d'écran du jeu Death Stranding 2: On the Beach

Death Stranding 2: On The Beach offre davantage de ce que les fans apprécient déjà

Death Stranding 2: On The Beach ne cherche pas à conquérir de nouveaux fans. Il mise encore plus sur ce qui a fait le succès du premier jeu, en ajoutant plus d’équipements, davantage d’options de combat, et un monde plus vaste à explorer. Certaines de ces nouveautés améliorent l’expérience. D’autres donnent l’impression de petites améliorations ajoutées à un système qui fonctionnait déjà bien.

Les meilleures parties sont celles qui vous laissent de la liberté pour réfléchir. Il n’y a pas de guidage constant, mais pas non plus de pression pour aller vite. Vous pouvez prendre votre temps, faire des erreurs, revoir votre stratégie, puis revenir plus fort. Ce type d’expérience de jeu ne plaira pas à tout le monde. Néanmoins, quand ça fonctionne, c’est vraiment efficace.

Ce qui m’a le plus surpris, c’est à quel point j’ai encore apprécié les moments calmes. Ces instants plus lents m’ont donné une raison de me soucier du dénouement, même lorsque l’histoire basculait dans le chaos. Cela dit, une grande partie du jeu reste assez sûre. Les menus, la carte et l’interface sont globalement les mêmes. Et si le premier opus ne vous avait pas convaincu, celui-ci ne changera probablement pas votre avis.

Points positifsPoints négatifs
Les combats sont plus flexibles avec de meilleures options de mêlée, des leurres et des outils non létaux.Les premières heures de jeu sont lentes et prennent du temps à démarrer.
L’histoire se construit avec le temps et livre un acte final fort.Certains menus, cartes et éléments de l’interface semblent presque identiques à ceux du premier jeu.
Les fonctionnalités en ligne asynchrones créent un sentiment de connexion significatif.Si le premier jeu ne vous a pas convaincu(e), celui-ci ne vous convaincra probablement pas non plus.
La traversée est plus fluide grâce à de nouveaux équipements comme les gants de puissance, qui réduisent le glissement et augmentent l’agilité.

Évaluation globale de Death Stranding 2: On The Beach

Expérience de jeu : 4,5/5
Graphismes : 4/5
Son : 4,5/5
Rejouabilité : 4/5

Note globale : 4,3/5 (86 %)

Si vous avez accroché avec Death Stranding, Death Stranding 2: On The Beach vous offre davantage de ce que vous avez aimé. Il s’appuie sur cette base solide sans perdre ce qui le rendait unique dès le départ. Il ne cherche pas à plaire à tout le monde. Et c’est peut-être sa plus grande force.

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Jon Scarr
Jon Scarr compte plus de 30 années d’expérience dans l’industrie des jeux vidéo et est joueur depuis avant l’ère du NES. En tout, il a plus de 27 000 abonnés sur les réseaux sociaux, et obtient en moyenne 150 000 impressions par mois en tout (blogue personnel, Vine, Twitter, Twitch et Instagram). Visitez le site Web de Jon, 4ScarrsGaming, où il discute de tout et de rien au sujet des jeux vidéo.

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