Les joueurs ont tendance à investir des sommes importantes sur le processeur et la carte graphique de leur ordinateur. La raison est assez évidente : ils veulent pouvoir avoir les meilleurs graphismes possible. Toutefois, plusieurs joueurs oublient souvent l’audio qui, pourtant, aide aussi à renforcer l’immersion. Dans les derniers jours, j’ai testé un appareil qui permet facilement d’améliorer le son de son ordinateur et d’en avoir un meilleur contrôle : la carte de son externe GSX 300 d’Epos.
Une configuration rapide
Comme son nom l’indique, la carte de son externe GSX 300 d’Epos s’installe à l’extérieur de l’ordinateur. Contrairement à une carte de son ordinaire, elle n’a pas besoin d’être reliée directement à la carte mère.
En fait, pour utiliser la GSX 300, vous aurez seulement besoin d’un port USB 2.0 standard. Dans l’emballage, vous retrouvez d’ailleurs un câble USB de 1,2 m. Vous pourrez le connecter sur un port situé à l’avant ou à l’arrière de votre ordinateur. Si vous désirez le connecter à l’arrière, votre ordinateur ne devrait pas se trouver trop loin de votre bureau. Autrement, le cordon risque d’être un peu court.
Dans mon cas, j’ai pu sans problème connecter la GSX 300 à l’avant et à l’arrière de mon ordinateur.
Une fois la carte son externe connectée, vous devrez télécharger le logiciel ESPOS Gaming suite. Cette application vous permettra d’accéder à toutes les fonctionnalités de votre carte son. Le logiciel est disponible gratuitement en ligne.
Des contrôles simples
Les ingénieurs d’Epos sont allés dans la simplicité lorsqu’ils ont conçu la GSX 300. Très compacte (elle fait moins de 10 cm de long et 10 cm de large), elle s’installe facilement sur n’importe quelle surface de travail.
À l’arrière, vous retrouvez seulement trois ports. Le port de gauche est destiné au câble USB, tandis que les deux autres ports s’adressent à votre casque et votre microphone. Chaque sortie est clairement identifiée à l’aide d’un petit symbole. Si vous avez un casque de jeu conçu pour le PC, il est fort probable que le cordon de votre casque comporte déjà les deux embouts nécessaires (casque et micro).
Sur le devant de l’appareil, vous ne retrouvez que deux contrôles : un petit bouton et une molette. Le bouton permet de changer de mode en temps réel, tandis que la molette sert à monter ou descendre le volume.
La molette est très précise. Sur mon ordinateur, chaque mouvement faisant descendre ou monter le son de 2 %.
Un logiciel indispensable
Le logiciel ESPOS Gaming Suite ne permet pas seulement de contrôler plus efficacement la GSX 300. Il vous permet d’avoir un contrôle total sur votre audio.
À l’instar de la carte, son externe, son design est assez minimaliste. L’écran d’accueil présente la version du logiciel et la version du micrologiciel du logiciel.
En bas, vous avez deux autres boutons. Le premier permet de régler le microphone de votre casque, selon plusieurs critères. L’amplificateur permet d’abord de donner de la chaleur (ou non) à votre voix, une option très pratique quand on sait que les microphones de gaming ont parfois tendance à rendre les sons plus aigus.
Vous pouvez ensuite augmenter ou réduire le gain, la tonalité latérale, la barrière antibruit et la suppression du bruit. Ces deux dernières options sont particulièrement utiles si vous jouez dans un environnement bruyant (par exemple, la télévision fonctionne à côté de vous).
Le troisième bouton permet, pour sa part, de régler les différents modes sonores. Par défaut, la GSX 300 dispose de quatre modes. Deux modes offrent le son stéréo 2.0, le mode plat et le mode musique, et deux modes offrent le son ambiophonique 7.0, le mode sport électronique et le mode film. Vous pouvez également ajouter des modes personnalisés.
Pour chacun de ces modes, vous pouvez utiliser l’égalisateur pour régler à la hausse ou à la baisse les différentes fréquences. Dans le mode ambiophonique 7.0, vous pouvez également augmenter ou diminuer la réverbération. Honnêtement, les possibilités sont pratiquement illimitées. Pendant mon essai du produit, j’ai passé de longues minutes à jouer dans ce réglage.
Une option permet d’ailleurs de comparer votre nouveau réglage avec le réglage par défaut. Il suffit d’appuyer sur le bouton de test et d’ouvrir un jeu. Ensuite, l’application nous fait jouer le son sans les effets pendant dix secondes, et avec les effets pendant dix secondes. Il est ainsi facile de savoir si notre nouveau réglage nous plait.
Des modes sonores qui font la différence
Les quatre modes par défaut de la GSX 300 s’en sortent très bien. J’ai particulièrement aimé le mode sport électronique qui renforce l’immersion. Le son se trouve tout autour de nous sans qu’on ait l’impression d’être dans une grotte ou un tunnel.
Le mode musique est également un mode très efficace. À l’écoute d’œuvres symphoniques, les cordes étaient chaleureuses, les bois précis et les cuivre majestueux. Dans les œuvres populaires, je ressentais bien toute la puissance des basses, mais aussi des autres instruments.
Le mode cinéma m’a aussi impressionné, notamment lors de scènes d’action. Je pouvais mieux situer la provenance de chacun des sons.
Le mode plat est le mode le moins intéressant du lot, et c’est assez normal. Il se contente de reproduire le son, comme si vous n’utilisiez pas de carte de son externe. À mon avis, c’est le mode à privilégier lors des appels par vidéoconférence.
On peut alterner de mode dans l’application et en tout temps en appuyant sur le bouton de changement de mode de la GSX 300. Dans le coin droit de l’écran, le nouveau mode sera affiché pendant quelques secondes.
De plus, la molette de l’appareil change de couleur en fonction du mode choisi. Lorsqu’un mode stéréo est activé, la molette est bleue. Elle passe au rouge lorsqu’un mode ambiophonique est sélectionné.
Verdict
La carte de son externe GSX 300 d’EPOS livre la marchandise. Facile à utiliser et efficace, elle permet aux joueurs d’améliorer facilement la qualité de leur son lorsqu’ils jouent à des jeux vidéo en solo ou en multijoueur. L’appareil convient également aux amateurs de musique et de films, grâce à ses autres modes sonores. Seul bémol, certains joueurs qui voudraient brancher la carte à l’arrière pourront trouver le câble USB un peu court.