Chapeauté par l’équipe d’Ubisoft Québec, Assassin’s Creed: Shadows nous plonge au Japon du XVIe siècle, ayant lieu dans le contexte mouvementé de la fin de l’époque Sengoku. Encore une fois, le scénario m’a fait m’attacher aux deux protagonistes du jeu. Disponible sur PS5, Xbox Series X|S et PC, le jeu accueille définitivement la franchise dans la nouvelle génération de consoles. En voici mes impressions!
Détails d’Assassin’s Creed: Shadows
Plateformes : PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC
Testé sur : PlayStation 5
Développeur : Ubisoft Québec
Éditeur : Ubisoft
Genre : Action/Aventure
Mode de jeu disponible : Solo
Cote ESRB : M (Mature, 17 ans et plus)
Lanque d’exploitation : Jeu disponible en français
Une époque en changement au Japon
Dès le départ, on est présenté aux deux protagonistes du jeu. Yasuke est un colosse d’origine africaine débarqué au Japon. Les habitants vont d’ailleurs le surnommer « le géant » tellement il est plus grand que les hommes locaux. Ses talents de combattant lui ont octroyé une formation digne de ce nom et il devient un samurai réputé. Or, les événements le mèneront vers une quête plus personnelle. Il fera la rencontre de Naoe et les deux s’uniront, contre toute attente. Ils ne sont d’abord pas dans le même camp mais ils se rendent compte qu’au final, ils adhèrent à une ligne de pensée commune.
Pour sa part, Naoe est une jeune guerrière shinobi ayant grandi dans la région d’Iga. Un drame survient et c’est là qu’elle prend connaissance du crédo des Assassins. Son destin la mènera à suivre cette voie, entre autres grâce à la lame rétractable dont elle hérite. Dans le jeu, c’est elle qui incarne le plus l’esprit d’Assassin’s Creed. Cependant, cela ne brime en rien le plaisir que j’ai à jouer les deux personnages, car chacun a ses talents propres. Selon la bataille qui se présente et le type d’adversaire à affronter, il en tient à moi de choisir comment l’aborder. De front avec Yasuke, ou de manière plus discrète et dans l’ombre avec Naoe.
Deux héros au comportement différent
Le scénario se dévoile lentement. C’est après une bonne dizaine d’heures que nous avons accès aux deux héros, qui auront alors chacun leurs quêtes à suivre. Étant donné que Naoe est celle qui représente le mieux l’esprit de la franchise, j’ai aimé débuter avec elle. Ça m’a permis d’ouvrir la carte et me réapproprier les mécaniques traditionnelles des assassins. De son côté, Yasuke est plus lent et beaucoup moins agile. En revanche, ses frappes directes font très mal et il peut facilement faire éclater une porte par exemple. Nos héros vont se battre au katana, au tanto ou à l’aide d’un kusarigama. L’apprentissage des combats est bien réalisé et combinés aux compétences de chacun, les échanges sont intéressants à expérimenter.
Les lieux à explorer varient entre les villes fortifiées, les ports animés, les paisibles sanctuaires ou l’on peut prendre un moment pour prier et les paysages champêtres des régions environnantes. Rapidement, je me suis habituée à partir en exploration avec Naoe, car c’est elle qui peut atteindre le sommet des tours pour synchroniser les lieux d’intérêt. En me rendant à un nouvel endroit avec Yasuke, il me rappelait gentiment que « Naoe pourra grimper en haut la tour quand elle viendra ». Étant donné que c’est ce qui permet la téléportation, la jeune femme vous évitera d’y aller deux fois par le chemin le plus long. J’ai aussi aimé l’idée de lancer des éclaireurs pour repérer une cible de mission avant que nous arrivions sur place.
Mon plus beau jeu Assassin’s Creed jusqu’à maintenant
Au niveau de la réalisation, je suis contente de ce que je vois. Assassin’s Creed: Shadows étant disponible uniquement sur les consoles de génération récente, je crois que ça a permis aux développeurs de nous offrir le plus beau jeu de la franchise visuellement. Joué sur PlayStation 5, les animations sont justes et les décors, grandioses. Dans les détails, il y a peut-être encore quelques petits accrocs mais rien de notable. Par exemple à quelques occasions, j’ai dû faire un aller-retour, car la personne à qui je devais parler ne s’enclenchait pas.
La musique d’inspiration japonaise traditionnelle est superbe et enveloppe les séquences de jeu parfaitement. Ajoutez la traduction en français qui est de grande qualité et les effets sonores remplis de détails, et on a un jeu qui vaut amplement le coup.
Plusieurs activités complètent l’aventure du joueur
En plus du scénario principal, nous avons plusieurs items à collectionner, des contrats à remplir et de nombreux défis à compléter. Cette fois, nous avons même des icônes dédiées à des failles provoquées par l’Animus, ce que j’ai trouvé intéressant à intégrer, enfin! L’interface est facile à comprendre. On peut passer d’un personnage à l’autre sur la même page, que ce soit pour la gestion de l’équipement ou l’attribution des points de compétences. J’aime encore beaucoup aussi le tableau des quêtes qui rappelle ce qu’on a vu dans Assassin’s Creed: Mirage.
Si vous n’en avez pas assez, Ubisoft a déjà prévu du contenu additionnel via l’extension « Traque sur Awaji ». Les joueurs pourront explorer des lieux inédits dans une chasse au trésor. Naoe aura accès à une nouvelle arme ainsi que de l’équipement et compétences uniques pour les deux protagonistes. Cette extensions devrait sortir plus tard cette année.
| Points positifs | Points négatifs |
|---|---|
| Scénario bien développé. | Des discussions qui ne s’enclenchaient pas à quelques occasions. |
| Une grosse coche a été franchie graphiquement. | La nuit, des fois j’avais de la difficulté à bien voir. |
| L’interface des missions introduite avec Mirage est bien implémentée pour Shadows. | De mineurs soucis graphiques dans ma version de pré-lancement. |
| Le hub principal donne accès à tous les jeux Assassin’s Creed modernes depuis Origins, si vous les possédez déjà. |
Évaluation globale d’Assassin’s Creed: Shadows
Expérience de jeu : 4,25/5
Graphismes : 4,5/5
Son : 4,25/5
Intérêt à long terme/Rejouabilité : 5/5
Note globale : 4,5/5 (90 %)
Procurez-vous Assassin’s Creed: Shadows sur le site de Best Buy.
