Ubisoft

Entrant dans l’univers créé par le réalisateur James Cameron, Avatar : Frontiers of Pandora nous amène en territoire Na’vi. Nous y explorons la vaste forêt à travers une série de missions mélangeant le quotidien de ce peuple indigène et constant les ravages causés par la patte de l’Homme, ici incarnés par les troupes de la RDA. En voici mes impressions.

Avatar : Frontiers of Pandora en détails

Plateformes : PlayStation 5 / Xbox Series X|S / PC
Évalué sur : PlayStation 5
Développeur : Massive Entertainment
Éditeur : Ubisoft
Style : Action / Aventure
Modes de jeux disponibles : solo / coop à deux joueurs
Classement ESRB : T (Adolescents, 13 ans et plus)
Langue d’exploitation : Jeu disponible en français

Défendre le territoire de l’invasion humaine

Le joueur incarne un jeune Na’vi ayant été arraché de Pandora par le groupe militaire RDA. Il revient quinze ans plus tard mais devra se réapproprier les us et coutumes de son peuple. Le protagoniste combine les compétences Na’vi à celle de l’entraînement subi aux mains du groupe militaire. Lorsque la RDA revient sur place, il est prêt à défendre la lune de Pandora contre l’invasion humaine menaçant une fois de plus ses écosystèmes prospères et les clans qui y cohabitent.

Ce thème est assez commun mais l’exécution est bien maîtrisée. On comprend pourquoi il faut tout apprendre du début. Notre protagoniste se liera également d’amitié avec les membres d’autres clans du peuple Na’vi. En plus de la campagne principale, les nombreuses quêtes et missions secondaires permettent de mieux connaître ce vaste territoire et les gens qui y habitent. Elles seront nécessaires pour en tirer une profondeur dans le scénario.

Pandora

Explorer l’environnement luxuriant de Pandora

Pandora présente un paysage grandiose. En scannant l’environnement, on en apprend sur la végétation et les animaux dont on consigne les renseignements. Cet instinct Na’vi sert également à repérer la lueur turquoise affichant ma destination. L’interface est minimaliste, ce qui ne fut pas sans me déplaire. Les points d’intérêt n’apparaissent pas sur la boussole en haut de l’écran, ni la distance de l’objectif. J’ai donc pris l’habitude de placer moi-même un repère sur la carte à sa hauteur. Or, je doit la consulter souvent, me sortant momentanément de l’immersion.

Je dirais environ au tiers de la campagne, on va se lier d’amitié avec son ikran. L’animal sauvage doit être dompté. On doit s’en approcher lentement par étapes. Ceci nous mène au sommet d’une montagne où notre monture nous accueillera enfin. Pour s’y rendre, on progresse en repérant le chemin pour grimper. On tasse des feuilles bloquant le passage et on s’accroche aux lianes. Des mécanismes ont été pensés pour libérer les zones. Cependant, ce n’est pas clairement indiqué. Tout est intégré l’environnement de manière naturelle même si cela requiert une bonne observation et parfois de la patience pour trouver une ouverture ou un passage. Une fois la bête domptée, on peut l’appeler à tout moment et explorer en hauteur. Sur son dos, on peut utiliser notre arc et l’arme militaire si jamais on devait se battre.

Au niveau des compétences, nous allons améliorer notre Na’vi et son ikran dans cinq branches principales. Devant également retrouver ses racines ancestrales, des compétences spéciales permettront à notre protagoniste de reconnecter avec les talents de ses ancêtres. C’est bien pensé. Le thème environnemental est omniprésent et ça m’a plu. Le respect de la nature et la volonté pour les habitants de restaurer ce qui a été détruit est inspirant.

Avatar Frontiers of Pandora

Rencontre avec la corporation militaire RDA

L’autre mécanique de jeu dans Avatar : Frontiers of Pandora se présente lorsqu’on rencontre nos adversaires principaux, soit les membres de la RDA. Devant désactiver leurs bases polluantes, nous avons des mécanismes à pirater ou à désarmer en personne. L’armée est bien présente et appellera des renforts aussitôt qu’on est repéré. Cette section transforme l’action en jeu de tir à la première personne.

La roue des armes contient les arcs, fusils, grenades, etc. Chose intéressante, nos armes peuvent avoir deux types de munitions telles que des flèches explosives ou des balles électrifiées. En expérimentant ce qui est efficace contre les ennemis, on arrive à s’en tirer pas trop mal. J’ai personnellement beaucoup utilisé la fronde explosive. Aussi, je me suis rendu compte qu’une fois les renforts arrivés, il n’y en aura pas nécessairement d’autres. On peut donc vider la place avec de la patience et assez de munitions.

Un jeu qui a plusieurs défauts

Vous constatez que le titre me plaît quand même bien. Il regroupe deux styles de jeux que j’apprécie et je trouve que ça varie l’action. Or, quelques détails m’ont dérangé. D’abord le fait qu’on nous demande de parcourir de longues distances, d’abord à pieds. Je me suis donc parfois concentrée à trouver les endroits où je pouvais ensuite me téléporter, sauvant un temps précieux. Avatar : Frontiers of Pandora est un jeu d’aventure à monde ouvert. Trop peut-être ? Bien que j’aie aimé explorer librement, le fait que je doive constamment revenir sur la carte pour repérer les lieux d’intérêt brise un peu l’expérience.

Autre petit accroc, les personnages parlent fort et tous en même temps. Particulièrement dans les bases quand il y a beaucoup de monde, ça en devient cacophonique. Je comprends qu’il y ait de la vie dans les camps (et c’est tant mieux!), mais ceux qui discutent entre eux pourraient le faire un peu plus calmement.

Enfin, ma sacoche se remplit trop vite. On récolte des ingrédients, de la nourriture et autres matériaux. Ceux-ci serviront dans la fabrication d’équipement ou de mets préparés. Bien qu’on puisse échanger des matériaux contre de l’équipement dans les lieux de troc, j’aurais aimé pouvoir faire l’inverse, soit redonner mes vêtements et armes désuets contre des ressources utiles. Tout ce que je peux faire est de les ranger dans un coffre ou m’en départir.

Avatar : Frontiers of Pandora, pour les amants de la nature

Dans son ensemble, j’aime bien mon expérience dans Avatar : Frontiers of Pandora. La région est vaste et les missions sont nombreuses. Les combats m’ont donné un défi au début mais cela change le style de gameplay, ce que j’ai apprécié. La navigation demande un certain apprivoisement. Par exemple de la roue des armes, on appuie sur une touche pour accéder à la nourriture. Celle-ci offre des bonus de performance pour nous aider.

Ubisoft nous présente un titre d’envergure. S’appuyant sur une série phare du cinéma de science-fiction moderne, le pari a un certain risque car tous n’y seront pas naturellement attirés. Je pense que pour les amateurs d’Avatar, ce jeu est une bonne interprétation de la licence en jeu vidéo. Son histoire est en lien avec les films sans en être une copie conforme, ce qui est à son avantage. Pas besoin de les avoir vus pour s’y plonger mais ceux qui les connaissent vont en retirer des infos intéressantes au niveau de l’histoire globale de Pandora et ses habitants.

+ Un jeu d’aventure qui regroupe deux styles de jeu
+ L’environnement sauvage est luxuriant
+ Un message sous-jacent des plus actuel
+ Les quêtes et missions secondaires ajoutent du contenu scénaristique pertinent

– Les distances à parcourir semblent parfois très longues
– Ne peut pas troquer ou vendre mon équipement désuet
– Ma sacoche est vraiment trop limitée
– Les discussions animées dans les bases deviennent parfois cacophoniques

ÉVALUATION GLOBALE DE AVATAR : FRONTIERS OF PANDORA

Expérience de jeu : 3,5/5
Graphisme: 4/5
Son : 3,5/5
Durée de vie potentielle / Rejouabilité: 4/5

Note globale : 3,75/5 (75%)

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Merci à Ubisoft Canada pour la copie média ayant permis de réaliser ce test.
Les images illustrant cet article proviennent du site officiel du jeu et de ma partie sur PlayStation 5.

Mélanie Boutin-Chartier
Joueuse invétérée, j'ai eu la chance de travailler comme monteure sur l'émission M.Net à MusiquePlus. Mon expérience vidéo ludique s'est étendue aux évaluations de jeux vidéo pour Jouez.com, Le Blogue Techno de Future Shop et l'Épée Légendaire. N'hésitez pas à me suivre sur Twitter, ma page Facebook, YouTube et Twitch.tv où je diffuse régulièrement mes parties lorsque j'ai une petite heure de libre.