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Driveclub (déjà disponible sur le site de Best Buy) n’est pas un concurrent direct à Forza Horizon 2. On mise aussi beaucoup sur l’expérience en ligne dans Driveclub, mais les courses se déroulent sur des circuits fermés plutôt qu’un monde ouvert.

 

 

Plein la vue

 

Vous désirez avoir le jeu de course le plus beau sur console ? Alors, courez acheter ce jeu. J’en ai vu d’autres par le passé, mais ce jeu m’a jeté par terre. Pour les curieux, le jeu est offert en résolution 1080p à 30 images par secondes. Plusieurs personnes arguent que 60 images par secondes pour un jeu de course sont un minimum, mais en jeu, on n’y voit que du feu.

 

Les cinquante voitures incluses dans le jeu sont tout simplement magnifiques avec un niveau de détail inégalé à l’extérieur et à l’intérieur. Elles sont constituées de 260 000 polygones en moyenne et chaque modèle a pris sept mois à créer. Par contre, j’aurais aimé qu’il y aille un peu plus de dégâts sur les voitures que quelques déformations d’ailes mineures et des égratignures. 

 

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La liste des voitures est correcte, mais j’espère que vous aimez les voitures européennes parce qu’il n’y a aucune voiture américaine dans le jeu. On peut bien entendu personnaliser les couleurs de notre voiture en appliquant des peaux (skins) qu’on peut modifier à sa guise et qu’on peut associer à nos clubs.

 

L’attention du détail est aussi présente dans les décors. Première chose qu’on remarque rapidement, c’est que tous les circuits sont en milieu rural. On ne pénètre dans aucune ville tout au plus quelques petits hameaux. C’est une bonne chose qu’on aille à courser parce que j’irais me perdre dans ces havres de paix. Que ce soit les montagnes de la Colombie-Britannique aux monts enneigés de la Norvège, on se sent vraiment sur place. C’est encore plus impressionnant puisqu’il n’y a presque pas de détail qui surgissent (pop-up details) de nulle part. La distance de vue est de 200 kilomètres et simule même la courbe de la terre. C’est vraiment à jeter par terre.

 

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Le ciel a aussi droit à beaucoup d’amour. Les nuages sont modélisés en 3D et ils réagissent à la vitesse du vent ambiant. Mieux encore, leur densité influence la lumière du soleil que le jeu utilise bien pour vous aveugler de temps en temps. Je ne dirais pas que j’aimais ça, mais j’apprécie l’attention au détail. Il n’y a pas d’effet de météo comme la pluie ou la neige pour l’instant, mais les concepteurs ont promis qu’ils allaient les ajouter dans une prochaine mise à jour.

 

Nos oreilles ne sont pas en reste puisqu’on a mis pas moins de 16 microphones dans chaque véhicule pour s’assurer d’avoir le meilleur son ambiant que possible. C’est d’autant plus impressionnant que dépendant où on positionne sa caméra, le son change. Prenez la vue du capot et vous aurez un son fort et puissant alors que la vue intérieure aura un son un peu étouffé. C’est vraiment beaucoup d’attention au détail.

 

Mon seul bémol est qu’ils auraient pu porter la même attention à la musique. Celle-ci est assez moche et générique. On a droit à du techno répétitif peu imaginatif. Personne ne dit qu’on doit absolument avoir de la musique licenciée, mais après avoir vu l’effort mis partout ailleurs, ça détonne un peu. Rien de catastrophique, mais c’est quand même dommage.

 

 

À fond la caisse

 

La nature arcade de Driveclub est pleinement assumée. Votre voiture n’est pas sur des rails, mais c’est facile de garder la ligne de course. Le freinage de votre voiture est presque magique et on arrête sur un 10 cents. Par contre, il est même assez dur de faire des dérapages contrôlés (drifts) et je manque presque tous les défis qui me demandent d’en faire. Le jeu simule très bien le sentiment de vitesse. J’ai eu un certain souvenir de Wipeout (eh oui je suis vieux).

 

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Même si le jeu n’est pas une simulation, on encourage quand même le joueur à conduire le mieux possible. Vous obtenez des points lorsque vous arrivez à faire des tours sans toucher les murs, sortir de piste ou accrocher un adversaire. Ces points vous permettront d’augmenter votre expérience et ainsi débloquer d’autres voitures.

 

Vous pouvez aussi en gagner en réunissant les défis associés à chaque course. Parfois, on doit terminer la course en bas d’un temps désigné alors que d’autres fois, il s’agit de réussir parfaitement une certaine section de la piste. C’est intéressant, mais vous devrez recommencer des dizaines de fois les mêmes courses pour tout débloquer. À moins que vous soyez un surdoué.

 

Le jeu est divisé en plusieurs coupes qui ont des spécifications différentes. Parfois, vous avez besoin d’une petite « hatchback », ou alors une Volkswagen ou une Mercedes. C’est une méthode classique, mais fonctionnelle.

 

Pas vraiment au point

 

Le jeu mise beaucoup sur ces fonctionnalités en ligne. On peut créer des clubs ou se joindre à des clubs déjà existants avec jusqu’à 5 de vos amis. Grâce aux clubs, vous pouvez gagner une autre sorte de points qui vous permettront de débloquer des automobiles et des peaux spéciales.

 

L’ennui c’est que depuis sa sortie, les concepteurs ont eu beaucoup de problèmes avec les serveurs du jeu. Tellement que ça m’a pris 2 semaines avant de réussir à jouer en ligne pour la première fois et j’ai été déconnecté après 45 secondes. Depuis les choses sont un peu mieux, mais c’est clair qu’il y aura encore beaucoup de travail à faire.

 

Les quelques courses en ligne que j’ai pu faire étaient assez intenses et les joueurs ne se gênaient pas pour nous envoyer dans le décor. Disons que c’était assez différent comme expérience ce qui n’a quand même pas gâché mon plaisir à jouer.

 

 

 

Appréciation globale

 

  • Jouabilité : 4/5
  • Graphisme : 5/5
  • Son : 4/5
  • Rejouabilité : 3.5/5
  • Note globale : 3.5/5

 

Driveclub est un bon jeu même s’il n’est pas exceptionnel. Si vous avez la piqure pour un jeu de course honnête et efficace, il fait amplement l’affaire. Le mode en ligne n’est pas complètement au point, mais j’ai quand même eu beaucoup de plaisir à jouer seul. Un peu à ma surprise je dois dire. Espérons que les développeurs continueront à améliorer le jeu dans les prochains mois afin d’avoir le jeu qu’on nous avait promis.

 

Rendez-vous sur le site de Best Buy pour vous procurer Driveclub dès maintenant.

 

Christian Jarry
Joueur sur PC depuis 1984, j'ai acheté ma première console en 1999: la Dreamcast. Plusieurs autres consoles suivront par la suite mais je demeure toujours attaché au jeux PC. Dans mes autres temps libres, j'aime également m'entretenir sur la techno, la musique et la photographie.