Le jeu d’aventure Skull and Bones est en développement chez Ubisoft depuis de nombreuses années. J’ai l’impression qu’il a affronté quelques tempêtes et enfin, nous pouvons voir le fruit de leur labeur. Voici mes impressions du jeu à grand déploiement se concentrant sur la piraterie et les combats navals.

Skull and Bones en détails

Plateformes : PlayStation 5 / Xbox Series X|S / PC
Évalué sur : Xbox Series X
Développeur : Ubisoft Singapour
Éditeur : Ubisoft
Style : Action / Aventure
Modes de jeux disponibles : solo / coopération en ligne (1 à 3 joueurs)
Classement ESRB : M (Mature, 17 ans et plus)
Langue d’exploitation : Jeu disponible en français

Un capitaine en dérive prend du galon

Le jeu nous place dans la peau d’un capitaine novice évoluant au cœur de l’océan indien durant le second âge d’or de la piraterie. Après un naufrage, nous sommes secourus par deux matelots avec qui nous formerons une équipe. En arrivant à Sainte-Anne, nous rencontrons le kingpin de la place, le grand capitaine John Scurlock. Voyant notre potentiel, il nous offrira des missions afin qu’on prenne du galon. Les activités varient entre des contrats, des chasses aux trésors, des batailles navales ou encore des pillages de forts. L’histoire de Skull and Bones raconte une guerre de clans entre Scurlock, la faction de Fara et les Français. Chaque groupe se bat pour contrôler la route commerciale et bien sûr, les marchandises qui y sont transportées.

Avec les matériaux collectés, nous améliorerons notre navire autant au niveau de sa taille que de sa décoration, armes et instruments de défense. Notre capitaine s’offrira aussi des vêtements qui le démarquera des autres. Cette option de personnalisation est commune à ce que Ubisoft nous propose dans ses jeux d’aventure d’envergure. Celui-ci n’y fait pas exception.

Skull and Bones

Explorer les mers de l’océan indien

Le jeu se déroule en bateau. Nous naviguons sur la mer la majorité du temps. La mécanique demande une certaine adaptation au niveau du maniement des voiles en surveillant l’endurance de nos matelots et les conditions météorologiques. Il y a par exemple une différence marquée lorsque le vent nous pousse de dos ou qu’on l’a de face. Seuls les ports tels que Sainte-Anne et les avant-postes visités nous permettent de mettre le pied à terre. Généralement, ils contiennent un chef des lieux et des kiosques pour marchander, cuisiner et s’approvisionner, en plus de pouvoir gérer notre inventaire.

Moyennant quelques pièces, on pourra se téléporter aux ports découverts. En début de partie, je n’y tenais pas compte, préférant naviguer. Or lorsque la carte s’agrandit au fil de nos aventures, il est pratique de gagner du temps en payant un voyage instantané vers l’avant-poste qui nous rapproche de notre prochain objectif. Bien que j’apprécie ces moments sur la terre ferme, ces lieux sont petits et ne proposent pas tant d’interaction additionnelle. C’est le seul moment où l’on contrôle physiquement notre personnage et je pense qu’un peu de travail supplémentaire pour qu’il bouge de manière plus fluide aurait été bien. J’arrête pas de foncer partout ou passer tout droit quand je veux m’arrêter quelque part!

Skull and Bones

Un jeu coopératif qui n’intimidera pas les novices

Skull and Bones a de la compétition dans le type d’aventure qu’il propose, c’est clair. Or j’ai été agréablement surprise de constater que je pouvais aisément faire ma petite affaire sans craindre une invasion constante des autres joueurs en ligne. J’ai croisé quelques personnes qui tentaient de m’attaquer mais très peu et ils n’étaient pas trop insistants… pour le moment. Notre navire sera identifié hostile lors des combats alors que les patrouilles vont nous chasser jusqu’à ce qu’on revienne en territoire neutre. Je n’ai jamais trouvé ça trop ardu, même que si mon navire coulait, j’ai le choix de revenir au port ou le réparer sur place pour continuer où j’en étais moyennant des frais et une santé globale diminuée. Au moins on peut reprendre rapidement! Pour ceux qui aiment remplir leurs quêtes et missions tranquilles comme c’est souvent mon cas, j’aime ça.

Notre session est connectée aux serveurs de Ubisoft en permanence donc on aperçoit d’autres joueurs évoluer à nos côtés. On pourra même collaborer si on se retrouve au même endroit pour donner un coup de main au pillage d’un navire ou d’un port par exemple. En approchant un personnage, on peut également l’inviter dans notre partie. Pour les contrats d’élimination de capitaines pirates, avoir deux acolytes (on peut former un groupe de trois dans le jeu) est essentiel. Leurs navires sont colossaux et très bien défendus.

La phase Endgame promet de l’action

Ceux qui attendent de l’action et des défis qui apporteront des récompenses qui en valent la peine doivent se rendre à la fin de la campagne. Selon les dires de Ubisoft, la phase Endgame de Skull and Bones est celle qui « conduira les joueurs à faire face à des défis bien plus dangereux, des enjeux plus élevés et des alliances transformées en rivalité. Les joueurs pourront prendre le contrôle de The Helm, un véritable géant des mers et créer un empire de la contrebande. » C’est là que nous pourrons nous affronter en mode joueur contre joueur. Si c’est ce que vous attendiez, vous allez peut-être trouver ça long avant d’y arriver.

Cependant, la première saison de Skull and Bones lance ponctuellement des défis joueur contre joueur, dans le même esprit de ce que fait Riders Republic et The Crew Motorfest. J’en ai eu quelques-uns hier soir lors de ma session. Donc pas besoin d’attendre le Endgame pour s’affronter mais ici, on n’y est invité qu’environ une fois chaque heure avec une promesse de grandes récompenses alléchantes.

Skull and Bones a quelques promesses à tenir

Jusqu’à maintenant, j’ai plus d’une quinzaine d’heures passées dans Skull and Bones. Je m’amuse bien mais je sens une certaine répétition dans mes actions. Je pars à la quête de marchandises que je revends au marché ou que j’utilise pour améliorer mon navire. J’ai aussi des contrats pour détruire des embarcations ennemies, souvent pour en piller la cargaison. Il y a du va et vient entre Sainte-Anne et les lieux à explorer, la ville étant mon port d’attache et où Scurlock me donne mes missions. J’ai commencé à faire de la contrebande de rhum, et on dirait que ça commence à devenir plus intéressant. J’ai plus de pillages à faire et mes enjeux commencent à grandir. On verra comment ça se tiendra pour la suite!

Visuellement, le jeu paraît bien. Les photos que je prends en mer sont magnifiques. Là où ça blesse est dans la modélisation des personnages et les ports que je trouve petits, souvent semblables et pas très occupés. Je dirais que le titre est un classique Ubisoft. Il a de grandes ambitions et si les joueurs s’y collent, il devrait pouvoir tenir ses promesses à moyen ou long terme. Le contenu planifié des saisons y est pour beaucoup. Pour le moment, c’est un grand bac à sable que je devrais continuer d’explorer à mon rythme, ce qui est quand même attrayant pour moi. En espérant qu’il saura se peaufiner avec le temps et corriger ses petites anicroches visuelles et sonores croisées au fil de mes voyages en mer.

ÉVALUATION GLOBALE DE SKULL AND BONES

Expérience de jeu : 3,25/5
Graphisme: 3,25/5
Son : 3/5
Durée de vie potentielle / Rejouabilité: 5/5

Note globale : 3,25/5 (68%)

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Merci à Ubisoft Canada pour la copie média ayant permis de réaliser ce test.
Les images illustrant cet article proviennent de ma partie sur Xbox Series X.

Mélanie Boutin-Chartier
Joueuse invétérée, j'ai eu la chance de travailler comme monteure sur l'émission M.Net à MusiquePlus. Mon expérience vidéo ludique s'est étendue aux évaluations de jeux vidéo pour Jouez.com, Le Blogue Techno de Future Shop et l'Épée Légendaire. N'hésitez pas à me suivre sur Twitter, ma page Facebook, YouTube et Twitch.tv où je diffuse régulièrement mes parties lorsque j'ai une petite heure de libre.

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