Au fil des années, plusieurs cinématographes ayant œuvré sur des films de fiction ont osé proposer quelques avancés qu’ils imaginaient voir dans le futur. Pourtant, la vérité est que certaines d’entre elles ont fini par inspirer quelques gadgets qui sont utilisés au quotidien. C’est assez hallucinant de voir la quantité de projets qu’a inspiré Star Trek depuis les tout débuts. On n’a qu’à penser au communicateur à distance dont le design permit à Martin Cooper, directeur chez Motorola, de créer le premier téléphone mobile au début des années 70. Une des inventions les plus attendues reste cependant l’hoverboard qu’utilisait Marty McFly dans Retour vers le futur.
Pour plusieurs amateurs de planche à roulettes, c’est un peu en voyant ce film que tout a commencé. Cependant, les traces des premiers skateboards remontent aux années 50. À l’époque, le concept se limitait à des roues provenant de patins à roulettes qu’on attachait à une planche de bois. Puis, après une baisse de popularité dans les années 60, la création des roues en uréthane en 1972 remit ce sport sur la carte et c’est dans cette même décennie que les premiers tricks sont nés. Cependant, ce n’est qu’en 1995, grâce aux premiers X-Games, que le skateboard prit son envol. C’est à partir de ce moment que les parcs de skate ont fait leur apparition rapidement un peu partout. Néanmoins, on attend toujours un concept qui plane comme celui du populaire film de 1989. On n’est pas encore tout à fait là, mais de nombreuses compagnies travaillent sur des concepts pour nous permettre de nous déplacer plus aisément.
D’ailleurs, j’ai tout récemment découvert quelques produits dont quelques-uns conçus par une compagnie montréalaise, Sologear, qui se rapprochent un peu de la célèbre planche volante. Non, ceux-ci ne vous permettront pas de vous enfuir des malfaiteurs en survolant une étendue d’eau, mais ce sont des moyens efficaces de vous déplacer rapidement sans aucun effort.
La planche volante
Le nom est un peu trompeur puisqu’on ne vole pas réellement, mais la planche est soutenue par deux roues ce qui donne l’impression de glisser sur un nuage. Le principe ressemble beaucoup à celui du « Segway », mais sans l’immense support ni les roues géantes. C’est beaucoup plus transparent comme design et moins gênant à conduire. Elle fonctionne sous un principe semblable à l’appareil précédent, c’est-à-dire grâce à un gyroscope qui aide à maintenir votre équilibre. Cependant, au lieu d’être répartie individuellement sur chaque pied, elle s’adapte selon l’angle à laquelle vous êtes penché ce qui réduit la période d’apprentissage.
La planche K3-15 vient dans deux modèles différents, soit en blanc ou en noir. Pour sa part, elle est limitée à une vitesse de 10 km/h, mais permet tout de même une autonomie de 20 km sous une charge d’une heure et supporte le même poids de 120 kg (264 lb). Elle est un peu plus lourde que la précédente pesant 10,3 kg (22 lb), mais se transporte un peu mieux grâce à sa forme faite sur le long. Enfin, il faut limiter de grimper des pentes de plus de 15 degrés avec celle-ci.
Pour le monocycle, tous s’entendent que le concept ne date pas d’hier. En effet, on dénote même certains brevets qui remontent jusqu’en 1869. Plusieurs variations ont suivi au cours des années comme la roue ultime qui était un concept sans siège ainsi que la roue géante surnommée la girafe. Par contre, cette création a surtout pris de l’ampleur lorsque certains experts qui s’y intéressaient beaucoup finirent par créer un modèle pouvant se promener hors piste, dans les rues et pour faire de la compétition. Ceux qu’on retrouve sur le marché d’aujourd’hui ont grandement évolué et, encore une fois, Sologear a quelques propositions.
Monocycle électrique
La compagnie propose depuis un certain temps un monocycle électrique. Il s’agit d’une simple roue sur laquelle reposent deux pédales ainsi qu’un moteur. Ce dernier est placé sur le dessus et est couvert de sorte à empêcher l’utilisateur de l’accrocher. Le principe est plutôt, on dépose un pied sur chaque pédale et le gyroscope qui est inclus s’occupe de vous offrir un équilibre optimal selon la répartition du poids que vous mettez. L’ensemble inclut une ceinture et des roues d’entraînement afin de vous habituer.
Ensuite, il est assez facile à transporter pesant seulement 9,8 kg (21,6 lb) et il se glisse assez aisément dans un sac à dos. Du côté de la vitesse, on peut atteindre une vitesse de 18 km/h grâce au moteur de 350 W. À titre comparatif, l’humain marche en moyenne à une vitesse de 5 km/h. Puis, pour la batterie, elle prend environ 60 minutes pour une recharge complète et elle offre ensuite environ 20 km d’autonomie. Enfin, elle supporte un poids maximal de 120 kg (264 lb) et son boîtier est résistant à l’eau ce qui lui permet d’être utilisé lors de journées pluvieuses. La seule restriction, c’est que la compagnie ne recommande pas de l’utiliser pour grimper une pente qui fait plus de 35 degrés. Je vous recommande la page YouTube de Sologear pour voir l’appareil en action. Ce monocycle est offert en blanc, noir ou rose.
Avec un budget un peu plus élevé, on peut avoir un monocycle encore plus intéressant. En effet, Sologear offre un modèle haut de gamme nommé G9-35 qui vient en bleu ou en jaune. Celui-ci offre des caractéristiques assez similaires comme la vitesse de pointe et le poids supporté. Par contre, il peut traverser une distance de 40 km. Ce qui est possible grâce à la batterie qui se recharge en une heure trente. C’est principalement possible grâce à son moteur plus puissant de 500 W et qui augmente son poids à 10,6 kg (23 lb). Cependant, la plus importante addition est le haut-parleur Bluetooth intégré de 4 W qui propose une portée de 10 mètres. Celui-ci est compatible avec la majorité des téléphones intelligents, des assistants numériques personnels, des casques d’écoute sans fil et même des portables. Bref, c’est une belle manière de marier style et divertissement.
Pour plus de monocycles et d’autres porteurs, n’oubliez pas de faire un tour sur le site de Best Buy.