Pour plusieurs, le retour à l’école signifie emménager dans une chambre d’étudiant ou dans un appartement bien à soi pour la première fois… Et ainsi quitter le confort de la maison familiale et de son réseau sans fil domestique déjà configuré.

Heureusement, la plupart des routeurs, des imprimantes et des autres périphériques que l’on souhaite connecter à nos réseaux sont infiniment plus faciles à utiliser aujourd’hui qu’ils ne l’étaient il y a quelques années. Voici donc quelques suggestions de produits à considérer pour votre nouveau réseau, ainsi que quelques conseils de préparation pour vous assurer d’obtenir les meilleurs résultats avec le minimum de tracas.

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Le coeur du réseau: choisir le bon routeur

On n’y échappe pas: si on veut installer un réseau domestique, il faut au moins un routeur, peut-être plus. Mais lequel choisir?

Avant d’investir dans un produit électronique, il faut d’abord se demander ce que l’on a l’intention d’en faire, et un routeur ne fait pas exception à la règle. Posez-vous d’abord quelques questions:

  • Avez-vous plusieurs appareils qui requièrent des connexions ultra-rapides et qui ne se déplacent jamais, comme par exemple des consoles de jeu vidéo que vous utilisez pour jouer en ligne? Peut-être auriez-vous avantage à choisir un routeur doté de quelques ports Ethernet, à le placer tout près de vos consoles, et à relier tout ce matériel avec des câbles, plutôt que de vous fier uniquement au wi-fi.
  • Avez-vous l’intention de brancher une imprimante ou un disque dur de sauvegarde dans votre routeur? Si c’est le cas, il vous faut peut-être un routeur doté d’un (ou plusieurs) ports USB.
  • Y a-t-il quelque chose de particulier chez vous dont il faut tenir compte, comme des murs en béton ou en pierre qui pourraient nuire à la transmission du signal, ou d’autres appareils électroniques (y compris les routeurs de vos voisins) qui risquent de causer des interférences?

Par exemple, chez moi, j’ai un réseau domestique formé de deux routeurs sans fil: un routeur principal connecté au modem-câble à un étage, et un routeur secondaire dans mon bureau, à l’autre étage, dans lequel je branche des périphériques USB spécialisés auxquels je dois avoir accès régulièrement — et qui ne seraient pas les bienvenus dans le décor de la pièce où se trouve le routeur principal.

routeur2.jpgQuelques suggestions de routeurs

Si vous avez beaucoup de matériel à relier à votre réseau domestique, le «routeur Wi-Fi intelligent» WRT1900AC de Linksys offre la polyvalence qu’il vous faut: quatre ports Ethernet Gigabit rapides pour les connexions filaires, deux bandes wi-fi, un port USB 3.0 et un port eSATA pour les périphériques comme les serveurs de médias domestiques et les imprimantes, une vitesse de transmission locale allant jusqu’à 1 900 Mbps lorsque les deux bandes de transmission sont utilisées au maximum, et une certification DLNA pour la gestion d’un serveur de médias domestiques.

Le routeur AC1600 de D-Link offre sensiblement les mêmes capacités (4 ports Ethernet Gigabit, transmission wi-fi bibande rapide, etc.), sauf le port eSATA qui est absent et le port USB 3.0 qui est remplacé par un port USB 2.0. Si vous avez l’intention de connecter une imprimante ou un disque dur de sauvegarde à votre routeur mais que vous n’avez pas besoin d’un serveur de médias ultra-rapide, il s’agit d’une option qui vous coûtera moins cher que la précédente et qui aura aussi l’avantage d’agrémenter votre décor!

La configuration du routeur

Aujourd’hui, la plupart des routeurs sont faciles à configurer en quelques minutes, à partir de votre ordinateur ou même d’un appareil mobile. Il suffit de suivre les instructions à l’écran, et peut-être de connecter le routeur à l’ordinateur avec un câble réseau (fourni avec le routeur) pendant la configuration. La dernière fois que j’ai construit un nouveau réseau domestique, il s’est écoulé moins de 15 minutes entre le moment où j’ai ouvert la boîte du routeur principal et celui où j’avais accès à Internet, à mon imprimante et à mon disque de sauvegarde à partir de tous les ordinateurs de la maison. Fini le temps où il fallait entrer des dizaines de codes, d’adresses IP et de noms de serveurs DNS à la main: tout se fait presque automatiquement.

Je n’irai pas plus en détail parce que chaque routeur suit une procédure particulière, mais je mentionnerai tout de même que l’étape la plus importante est la même dans tous les cas: la sécurité. Rien n’est plus attirant pour un pirate (ou même pour un voisin grippe-sous) qu’un routeur sans fil qui s’appelle «default» et que l’on a négligé de protéger contre les intrusions.

Pour éviter qu’un malotru ne gruge votre forfait de données, assurez-vous d’activer le meilleur protocole de sécurité disponible sur votre routeur (habituellement le WPA2) et de choisir un mot de passe assez long et complexe pour décourager les squatteurs. Mon propre mot de passe est formé d’une suite de plus de 40 caractères aléatoires; oui, ça complique un peu ma tâche lorsque je dois relier un nouvel appareil à mon réseau, mais c’est une opération que je n’ai à accomplir qu’une ou deux fois par année et la sécurité accrue en vaut bien la peine.

extension.jpgDes auxiliaires précieux pour votre routeur

Parfois, un routeur n’est pas suffisant et deux routeurs ne constituent pas une solution optimale. Quoi faire dans ces cas-là?

Si la portée du signal de votre routeur est insatisfaisante, un prolongateur de portée sans fil, comme le DAP-1320 de D-Link, pourrait vous permettre d’intensifier le signal et de vous connecter à votre réseau de plus loin. Souvent, on se sert d’un prolongateur dans une grande maison ou pour se connecter au réseau wi-fi à partir du fond de la cour arrière, mais il peut aussi servir à contrer les effets d’une source d’interférence électromagnétique.

powerline.jpgD’autre part, le signal de certains routeurs ne traverse pas très bien les planchers, surtout dans les édifices en béton. (Oui, c’est une histoire vécue!) Dans un cas comme celui-là, il se pourrait que la meilleure façon de relier l’ordinateur du sous-sol avec le routeur du rez-de-chaussée soit non pas le wi-fi ni même un second routeur, mais bien une connexion qui transite par les fils d’alimentation électrique. La trousse HD PowerLine AV500 de D-Link est composée d’un adaptateur qui relie votre routeur à une prise de courant et d’un terminal doté de trois ports Ethernet que vous branchez dans une autre prise, ailleurs dans la maison. Peut-être la solution parfaite pour installer vos consoles dans le sous-sol sans avoir à y faire installer une prise de câble pour votre routeur?

monster.jpgN’oubliez pas le parasurtenseur

Quelle que soit la solution que vous choisissez pour l’architecture de votre réseau domestique, n’oubliez pas de le protéger contre les fluctuations de courant. Un bon parasurtenseur de base, qui protégera votre ordinateur, votre routeur, votre modem-câble, etc., ne coûte pas cher et constitue une police d’assurance particulièrement utile si vous habitez dans un quartier (ou dans un appartement!) où le réseau électrique vieillit, ou encore dans un endroit où l’alimentation électrique est parfois surtaxée comme une résidence universitaire.

Ce modèle de Dynex protège jusqu’à 8 appareils contre les surtensions dans le réseau électrique ou dans le réseau de câblodistribution; quelques dizaines de dollars qui pourraient vous en économiser beaucoup plus en cas d’incident.

Pour un peu plus de fonctionnalité, il y a le GreenPower de Monster qui protège aussi la ligne téléphonique (pratique si vous recevez Internet par DSL) et contrôle la consommation d’électricité des appareils qui ne sont pas constamment sollicités.

Et maintenant?

Maintenant que vous avez construit et protégé votre réseau, il ne reste plus qu’à lui relier votre imprimante, votre disque de sauvegarde, votre serveur de médias, votre ordinateur et tout le reste de votre matériel électronique. Dans la plupart des cas, il suffira de brancher l’appareil dans le port approprié ou d’entrer le mot de passe de votre nouveau réseau dans l’ordinateur qui aura détecté sa présence, et le tour sera joué.

Ensuite, il sera le temps de relaxer… un bon gros dix minutes, avant de commencer à étudier! :-)

Tour à tour concepteur de jeux vidéo, chroniqueur et scénariste à la télévision, journaliste, blogueur, auteur de 4 livres publiés aux États-Unis et scripteur pour la scène, FDL travaille dans le domaine des médias depuis 1992. Il est bien fier de détenir un doctorat en histoire et deux maîtrises, mais n’a cependant jamais accroché aucun de ses diplômes au mur de son bureau.