Yakuza 0 est le prologue de la série du même nom qui existe depuis 2005. Ce dernier est initialement sorti sur PS3 et PS4 au Japon en 2015, mais nous n’avons droit qu’à la version PS4 en Amérique du Nord. L’histoire du jeu se déroule en 1988 et nous fait découvrir le passé de deux personnages connus de la série, Kazuma Kiryu et Majima Goro.
Yakuza 0 est développé et publié par SEGA.
- Date de parution : 24 janvier 2017
- Style : Action-aventure-jeux de rôle
- Plateforme : Playstation 4
- Modes de jeu disponibles : solo / multijoueur en ligne
- Classement ESRB : Mature 17+
- Langue d’exploitation : Jeu disponible en japonais, sous-titré en anglais
Même si j’ai entendu parlé de la série au courant des années, je n’ai jamais vraiment été intéressé par celle-ci. Le fait que je croyais que le jeu se concentrait uniquement sur des combats d’arts martiaux devait me rebuter. Je me suis bien trompé puisque qu’à l’essai de Yakuza 0, je regrette maintenant d’être passé à côté de cette série. Je ne m’attendais pas à cet environnement ouvert où les missions secondaires débordent et donnent une toute autre atmosphère à l’histoire du jeu. Puisque je ne suis pas un grand amateur et surtout pas un expert du type de jouabilité du jeu, j’ai mis la difficulté à facile afin de découvrir avec l’esprit tranquille ce que Yakuza 0 propose.
Une jouabilité efficace mais longue à maitriser
J’ai bien fait de mettre la jouabilité en mode facile. Les combats sont nombreux et la seule façon d’apprendre de nouveaux mouvements est en les achetant dans le menu du jeu. Pour ce faire, chaque fin de combat avec des ennemis nous laisse un montant d’argent. J’ai remarqué que j’avais parfois des montants plus élevés selon les combats. Même si je crois que le tout est possible selon les combos que j’ai pu faire, j’ai aussi pensé que cela peut changer selon le style d’ennemis que je croise dans la rue, mais pouvant voir le résultat de mes combats, j’ai remarqué que la première idée était la bonne.
Ayant pu combattre plus aisément avec le mode facile, j’ai acheté plusieurs mouvements, ce qui m’a valu d’avoir plus de chance envers les adversaires plus coriaces. J’ai donc dû être assidu et me pratiquer à combattre le mieux possible afin de gagner un gros montant d’argent. Le moindre faux mouvement fait en sorte que ma bourse n’augmentait pas rapidement, et cela me retardait considérablement.
Dans ce même menu, il est aussi possible d’augmenter son endurance. Il existe en plus différent style de combat qui s’identifie dans un autre tableau d’achat. Je n’ai tout de même pas aimé que le fait que les mouvements soient si dispendieux à acheter. Puisque les améliorations dépendent beaucoup de l’argent que l’on amasse, il faut donc s’entrainer et être à l’aise à retenir tous ces mouvements afin de ne pas se laisser abattre et perdre de l’argent à notre tour…
Si l’on contrôle Kazuma dès le début du jeu, on passe à Majima dès le troisième chapitre. Je fus particulièrement déçu de constater qu’à cet instant, il faut repartir à zéro pour l’achat de nouvelles compétences pour Majima et ces dernières coutent encore plus chères que celles de Kazuma…Au moins, les deux personnages se contrôlent très bien et je n’ai jamais eu de bogues ou de ralentissement lors de combats ou durant des missions secondaires.
Un graphisme en retard sur sa génération
Dès le début du jeu, je me rends compte que les discussions entre les personnages sont nombreuses et que celles-ci sont parfois animées avec des voix et parfois qu’avec une simple image avec des lèvres qui bougent. Cette méthode est utilisée dans plusieurs autres jeux, et à chaque fois que je vois ce type d’animation, je pense tout simplement qu’il s’agit d’une manière de couper les frais reliés aux acteurs. À moins qu’il ne s’agisse vraiment que d’une transition à faible coût pour préparer le joueur à une action soudaine à la fin du texte. Quoi qu’il en soit, puisque les voix sont en japonais, je me dois donc de lire les sous-titres en anglais. De ce fait, peu importe le type d’animations, cela n’a jamais vraiment brisé l’ambiance du jeu.
Si l’on peut se promener dans plusieurs quartiers de villes, ces derniers restent petits et on s’habitue facilement à ceux-ci. Même si l’on peut considérer le jeu comme étant un carré de sable, sa superficie est très limitée et n’a rien à voir avec d’autres jeux tel The Witcher 3. Le jeu est au moins rempli du moindre détail, aux poubelles non amassées, jusqu’aux produits sur les tablettes d’un dépanneur, il est facile d’admirer le tout et de tomber sous le charme rapidement. Toutefois, certaines pièces ou personnages donnent l’impression que puisque que le jeu fut adapté à la Playstation 3, que nous avons droit à une remasteurisation de ce dernier sur Playstation 4. Le meilleur exemple est que j’ai l’impression que la majorité des personnages vivent avec un grand problème d’acnée. Moins flagrant lorsque l’on contrôle les personnages, le tout est évident lors d’animation sur un gros téléviseur.
Un environnement riche en missions de toute sorte
Bref, j’ai connu de meilleurs peaufinages sur des jeux de générations actuelles ce qui me laisse encore croire à une édition remasteurisée. Si je laisse cet aspect de côté, je peux au moins dire que je suis satisfait des diverses et nombreuses missions secondaires. Sentimentales, drôles et étranges, celles-ci sont parfois obligatoires puisqu’elles s’activent dès que l’on passe près d’un personnage dans la rue. On aide un enfant à récupérer son jeu vidéo fraichement volé, tout comme encourager une jeune écolière d’arrêter de vendre ses sous-vêtements pour de l’argent. Les sujets sont vraiment différents et il est clair que plusieurs de ces derniers sont trop matures et qu’il ne s’agit clairement pas d’un jeu pour jeunes enfants et même adolescents.
Le divertissement est aussi très présent. S’il est possible de jouer aux quilles, on peut jouer à des jeux vidéos, essayer d’attraper des prix dans des machines, et même soulager ses bas instincts en regardant des vidéos sensuelles de jeunes femmes (!!!). Si une majorité de ces possibilités n’amènent rien d’autre que de la diversité, il est possible de prendre le tout un peu plus au sérieux avec des combats illicites et jouer à des jeux de hasard. Je fus vraiment surpris de toute cette diversité dont je ne peux tout énumérer et à quel point cela me permettait de me changer les idées entre des combats trop durs. Le tout rallonge considérablement l’expérience de jeu. Je suis très content d’avoir pris le temps de découvrir ce que j’ai découvert jusqu’à maintenant. Le tout est tellement vaste qu’il me prendra encore plusieurs heures afin de tout découvrir!
Yakuza 0, un superbe prologue qui me donne envie de connaître la série
Comme vous pouvez lire, je suis très heureux d’avoir découvert Yakuza 0. Puisque j’ai maintenant un intérêt envers ce dernier, j’espère fortement que les nouveaux titres seront autant remplis d’action, de suspenses et d’humour tout en même temps. Par contre, je souhaite que les prochains titres soient en langue anglaise ou même française et plus travaillés afin d’offrir une qualité visuelle digne de la Playstation 4…
Impressions générales
+ Missions secondaires attachantes et diversifiées
+ Histoire captivante
– L’impression de devoir recommencer à zéro à partir du chapitre 3
– Combats de rue répétitifs
– Manque de textures
ÉVALUATION GLOBALE
Expérience de jeu : 4/5
Graphiques : 3/5
Son : 5/5
Durée d’intérêt/Rejouabilité : 5/5
Note globale : 4,25/5 (85 %)
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