Ce matin, j’ai eu le privilège m’assoir avec Takashi Tezuka, producteur des jeux Yoshi’s Woolly World et Super Mario Maker, ainsi qu’avec le réalisateur de Super Mario Maker, Yosuke Oshino. Pendant près d’une heure, nous avons jasé du développement de ces deux titres à paraître cette année chez Nintendo.
Super Mario Maker
Super Mario Maker est fait avec l’idée de rendre agréable la création de niveaux pour les joueurs de tout âge. C’est une occasion pour s’éclater et placer des éléments qui n’ont pas de sens dans un jeu de Super Mario normal comme des Goomba dans l’eau ou des plantes Pirhanna sortant des briques « ? ». Ceux qui ne souhaitent que de jouer des parcours existants peuvent également le faire avec les tableaux qui seront fournis dans le jeu de base ou en essayant tous ceux qui seront créés par la comunauté Nintendo.
Le livret d’instructions qui sera offert avec le jeu est un véritable objet de collection. Avec une couverture rigide et quelques dizaines de pages, il contient plein d’images et a même une section sur les esquisses de tableaux d’anciens jeux de Super Mario Bros.
Takashi Tezuka m’expliquait qu’à l’époque, il dessinait tous les parcours qu’il créait sur une feuille quadrillée pour la remettre ensuite à un animateur pour numériser son travail. Ce n’était souvent que le lendemain qu’il voyait une version animée de son esquisse. Maintenant, tout se fait instantanément. Il est donc beaucoup plus facile d’essayer un tableau et voir comment se comporte notre personnage selon les obstacles qu’on lui impose et ajuster le tout au besoin.
C’est avec Super Mario Maker que les deux finalistes des Championnats du Monde Nintendo se sont affrontés pour déterminer le grand gagnant de la soirée. Lorsque je leur ai demandé comment ils avaient trouvé la performance de ces joueurs, Yosuke Oshino m’a affirmé avoir été très impressionné. Lui-même a essayé le niveau décisif présenté à la finale et ça lui a pris trente essais avant de le terminer. Tous deux ne pensaient pas que les concurrents se rendraient à la fin du tableau si rapidement!
Yoshi’s Woolly World
Comme avec tous les jeux de la série Yoshi, l’idée de Takashi Tezuka derrière la création de Yoshi’s Woolly World est de nous donner l’impression qu’il est fait à la main. C’est pourquoi tout son visuel est en tricot, avec des plateformes fabriquées avec des morceaux de tissus, de feutre ou de ouate. Des fils de laine peuvent être tirés pour déterrer des objets ou ouvrir un passage. Le développeur porte une attention importante à tous les détails. Si vous le remarquez, le Yoshi en laine du jeu a le nez un peu usé.
Dans Yoshi’s Woolly World, l’exploration est la clé pour une expérience optimale. Dans l’un des tableaux que j’ai pu essayer, Yoshi prend la forme d’un véhicule alors qu’il doit creuser son chemin dans une feuille de styromousse. Le titre possède une foule de secrets à découvrir, seul ou en mode coopératif à deux joueurs. Bien que des sections soient plus faciles d’accès en jouant en équipe, Takashi Tezuka s’est tout de même assuré que les joueurs solo peuvent se rendre partout, moyennant peut-être une meilleure dextérité pour atteindre certains endroits stratégiques.
Nous n’avons pas eu l’autorisation de prendre d’images pendant notre entretien avec Takashi Tezuka et Yosuke Oshino mais soyez assurés que cette rencontre restera gravée dans ma mémoire. Oh, et j’ai tenu dans mes mains le Yoshi en laine rouge, soit l’un de ceux qui a servi d’inspiration à Yoshi’s Woolly World.
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