Gravity Rush a été la principale raison pour laquelle je me suis procuré une PS Vita en 2012. À l’époque, le titre de SCE Japan Studio étonnait par l’originalité de sa jouabilité. Il y a quelques jours, Sony lançait la suite, Gravity Rush 2, cette fois-ci exclusivement sur
PlayStation 4.
- Éditeur : Sony Interactive Entertainment
- Développeur : SIE Japan Studio
- Date de parution : 20 janvier 2017
- Style : Jeu d’action/aventure
- Plateforme : PlayStation 4
- Mode de jeux disponibles : solo
- Classement ESRB : T (Adolescent)
- Langue d’exploitation : Sous-titres français
Une histoire renversante
Gravity Rush 2 se déroule peu de temps après les événements du premier opus. Il n’est pas nécessaire toutefois d’avoir joué au premier volet pour bien comprendre tous les tenants et les aboutissants de cette suite.
Par contre, que vous ayez ou non joué au premier Gravity Rush, je vous conseille de regarder ce superbe court-métrage d’animation. Il a été conçu spécifiquement pour faire le pont entre les deux chapitres :
Comme dans le premier titre, nous retrouvons dans Gravity Rush 2 l’intrépide Kat. Malheureusement, la jeune femme n’est pas au sommet de sa forme. Si elle a conservé son sourire radieux, elle a perdu ses capacités de Gravitéenne. Elle a été repêchée, avec son ami Syd, sur une embarcation minière volante. C’est là que le jeu commence.
Ce niveau sert grosso modo de didacticiel. Le joueur se familiarisera avec les capacités uniques de l’héroïne. Sans vous gâchez la surprise, Kat finira par retrouver ses fameux pouvoirs. L’inverse aurait été de toute façon assez surprenant étant donné que la jouabilité repose en grande partie sur ça…
Des pouvoirs géniaux
Mais quels sont exactement ses pouvoirs? Eh bien, comme dans la première aventure, Kat peut contrôler la gravité. En appuyant sur une simple touche de la manette, la jeune femme se met à faire du surplace dans les airs. Elle ne peut pas cependant voler comme Superman.
Elle doit plutôt sélectionner la destination qu’elle souhaite visiter. Concrètement, dans le jeu, vous verrez une petite cible au centre de l’écran. Il suffit, par exemple, de choisir le toit d’une maison et d’appuyer sur un autre bouton pour que Kat se dirige vers sa destination. Une fois rendue là-bas, elle pourra marcher, si elle le veut, la tête à l’envers.
Contrôler la gravité est également une bonne façon pour venir à bout des ennemis. Dans les airs, on peut foncer à toute vitesse sur des ennemis ou, au sol, leur lancer des objets qui trainent par terre.
Le système de combat s’inspire beaucoup de celui du premier opus. Comme avec les Névis, il faut toucher une ou plusieurs sphères rayonnantes sur les ennemis pour les éliminer. Certains ennemis sont faciles à tuer, d’autres, comme les boss, un peu moins.
Il est aussi possible de changer de style de gravité, ce qui change un peu la manière de jouer. Par exemple, le style lunaire rend Kat plus légère et rapide, alors que le style Jupiter la rend plus lourde et lente.
Peu importe ce que l’on fait de nos pouvoirs de Gravitéenne, il faudra surveiller sa jauge de pouvoir. Quand elle est vide, nos pouvoirs sont momentanément indisponibles, ce qui peut devenir très dangereux si on se trouve à plusieurs pieds dans les airs. Heureusement, la barre se régénère automatiquement après quelques secondes.
Une caméra étonnante
Comme dans le premier opus, même si on se retrouve souvent la tête en bas, on n’éprouve que très rarement des problèmes de caméra. Elle s’ajuste facilement avec l’un des deux joysticks de la manette. Même dans les phases de combats un peu plus nerveuses, la caméra ne nous frustre jamais.
Et c’est la même chose pour les contrôles. En fait, le passage de la série d’une console portable à une console de salon a été très bénéfique. En plus d’offrir de meilleurs graphismes (j’en parle tout de suite après), cette migration a permis de bonifier les contrôles.
Dès qu’on est en contact avec les pouvoirs de Kat, on sait comment les utiliser. La période d’adaptation et d’apprentissage est en effet étonnamment courte.
Une ville gigantesque
Bien que l’introduction se déroule sur une embarcation minière assez modeste, une grande partie du récit se déroule plutôt sur une gigantesque ville flottante, faisant 2,5 fois la grosseur de la ville du premier chapitre. C’est là que vous aurez à accomplir diverses quêtes principales et annexes. La plupart des quêtes annexes sont amusantes à faire et bien mises en scène, bien que ce soient les quêtes principales qui sont les plus mémorables.
Sinon, pour en revenir à la métropole elle-même, elle tire son inspiration à la fois de l’Orient et de l’Occident. Elle est découpée en plusieurs quartiers, lesquels se trouvent sur une ou plusieurs iles flottantes de tailles variables. La seule façon de les visiter sera d’utiliser la gravité. Et plus on se dirige vers le soleil et plus on va dans les quartiers huppés.
Honnêtement, j’ai trouvé la ville sublime! Chaque quartier est unique et grouille de vie. On entend différents bruits, on voit les gens vaquer à leurs occupations, les commerçants vendre leurs produits, etc.
La magnifique bande sonore aide d’ailleurs à s’imprégner de l’atmosphère de chacun de ces arrondissements. En fonction des lieux que l’on visite, elle change, se transforme. Par exemple, la basse-ville, pauvre et sale, présente une musique triste et oppressante, alors que la place du marché propose une bande sonore joyeuse et dansante.
Des défauts?
Gravity Rush 2 m’a beaucoup plu. Vous vous en doutez peut-être un peu. Si je voulais jouer au critique sévère, je dirais seulement que les sous-titres en français m’ont déçu. J’aurais préféré un vrai doublage en français (les protagonistes s’expriment dans une langue ressemblant au japonais).
Il y a également les cinématiques qui manquaient un peu de dynamisme. Le choix de faire des cinématiques en bande dessinée n’est pas une mauvaise idée en soit. Par contre, pour certaines cinématiques un peu plus longues, j’aurais opté pour un style plus « cinéma d’animation ». Mais bon. Ici, c’est vraiment mon avis personnel. Certaines critiques ont adoré le style BD.
Verdict
Gravity Rush 2 est une superbe exclusivité pour la PlayStation 4. Que vous ayez ou non joué au premier jeu, vous passerez sûrement un bon moment en compagnie de Kat et de ses amis.
Ce que j’ai aimé
- Contrôler la gravité est un véritable jeu d’enfant
- Des contrôles intuitifs
- Un univers original et coloré
- Une héroïne attachante
- Une bonne durée de vie
- Une ville immense et magnifique
Ce que j’ai moins aimé
- Pas de doublage en français
- Les cinématiques en bande dessinée pas toujours pertinentes
Évaluation globale
Expérience de jeu: 4/5
Graphisme: 4/5
Son: 5/5
Durée d’intérêt / Rejouabilité: 4/5
Note globale: 4,25/5
Pour la langue de Gravity rush 2,c’est une langue fictive,comme avec Far Cry Primal !
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