Quand est venu le temps de désigner un nouveau jeu vidéo, un développeur en plein brainstorming s’est dit : qu’est-ce qui se passerait si les jeux Zelda et Dark Souls et Mario avaient un bébé? C’est un peu de cette union étrange qu’est né le jeu Blue Fire. Arriver à rendre hommage à toutes franchises n’est pas une mince tache mais Blue Fire tire quand même assez bien son épingle du jeu.

Blue Fire en détail

Plateforme : Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One et Google Stadia
Test effectué sur Google Stadia
Développeur : ROBI Studios, Graffiti Games
Éditeur : Graffiti Games
Style : Jeu d’action, de plateforme et d’aventure de type roguelike
Mode de jeu disponible : Solo
Classement ESRB : E10 (Everyone 10+ – Tout le monde 10 ans et plus)
Langues disponibles : Anglais et français

Explorer le sombre royaume de Penumbra

Dans Blue Fire, on ne perd pas beaucoup de temps à vous expliquer l’histoire. Rapidement on se réveille dans une bizarre bulle de verre qui se fracasse et on doit explorer un inquiétant château. On découvre alors qu’on est dans le royaume de Penubra qui a été envahi par d’étranges et méchantes créatures.

En explorant le château, vous découvrez plein de personnages qui vous vous confier des quêtes secondaires comme réparer un ascenseur ou de retrouver un objet. Les parallèles avec Zelda sont particulièrement importants au début surtout quand on explore des genres de donjons mais le tout prend un tournant différent après un bout de temps.

Vous ne vous rappellerez pas tant que ça de l’histoire après y avoir passé une quinzaine d’heures mais elle est adéquate.


Solides mécaniques parfois frustrantes

Pour qu’on aille un bon jeu de plate-forme, on doit avoir des mécaniques très solides sinon ça peut devenir frustrant rapidement. De ce côté, Blue Fire livre la marchandise très bien la plupart du temps. Votre personnage réagit bien aux divers sauts et esquives que vous devez effectuer avec un assez bon degré de précision. C’est d’autant plus dur d’arriver à avoir des bons contrôles dans un jeu de plate-forme en 3D mais en général c’est assez bien réussi.

Ce qui est un peu plus un problème est que vos sauts sont dépendants de combien vous appuyez sur votre bouton de saut. Plus vous appuyez longtemps, plus long sera le saut. Or, ça devient un peu complexe quand vient le temps d’effectuer des sauts périlleux dans des situations où vous devrez calculer précisément votre atterrissage.

Vous aurez fort heureusement un coup de main avec le temps avec l’ajout de nouvelles compétences comme le double-saut ou courir sur les murs. Ça deviendra un nouvel arsenal puissant pour passer au travers des nombreux obstacles qui se dressons devant vous.

Pour ajouter encore plus à cette frustration, vous n’avez pas de carte pour vous aider à trouver le chemin. Et croyez-moi, ce n’est pas toujours facile d’arriver à s’orienter dans ce labyrinthe.

 

Combats moyennement satisfaisants

Ma plus grosse déception se trouve du côté des combats. Plus souvent qu’autrement, tout ce que vous aurez à faire c’est d’asséner plusieurs coups rapidement à vos adversaires pour retraiter rapidement hors de la portée de leurs coups.

C’est assez répétitif et de base. De plus, je n’aime pas que le personnage avance quand il frappe ce qui parfois peu vous mettre dans une mauvaise situation particulièrement des endroits exigus. Plus d’une fois, j’ai tombé en bas en essayant de frapper un adversaire. On s’habitue mais c’est quand même un peu fâchant.

De plus, le bouclier n’apparaît pas assez rapidement et bloquer est dépendant de votre mana. Lorsque vous n’avez plus de mana, vous ne pouvez plus bloquer. Puisque votre personnage est assez facile à tuer, vous vous retrouverez à recommencer votre tableau du début assez souvent comme c’est le cas dans les jeux rogue-lite.

C’est quand même bien la plupart du temps mais je me serais attendu à plus.

Tout un challenge!

Parlant de défis, vous aurez de temps en temps l’occasion de faire des tableaux appelés de vides qui rappellent certains tableaux particulièrement difficiles (ceux où on perdait le sac à dos) qu’on retrouvait dans Super Mario Sunshine.

Ces tableaux sont principalement des tableaux de plate-forme mais la courbe de difficulté est assez brutale. Le premier est assez facile et puis soudainement, vous passerez 20 fois à le refaire parce que vous n’avez pas les bonnes habiletés. Au moins, vous pourrez y retourner lorsque vous les aurez et ainsi passer au travers plus facilement.

  

Une étrangeté attirante

L’esthétique de Blue Fire est tout simplement magnifique. Même si elle est très simple, les environnements sont très évocateurs et superbement rendus. Ça se veut parfois lugubre, d’autres fois sombre ou alors plus lumineux mais sans jamais tomber dans cette zone épeurante pour les plus jeunes. Le design du personnage principal est assez cool et ses animations bien que peu nombreuses, sont bien faites.

Dans mon cas sur Google Stadia, on avait droit à soixante images par seconde ce qui rendait le jeu fluide et les combats plus agréables. Je sais que ce n’est pas le cas pour la Nintendo Switch mais vous aurez l’avantage de la portabilité sans internet.

Verdict

Blue Fire est un bon mélange d’action, d’exploration et de défis. Bien qu’il aille certains petits irritants, c’est tout de même un bon jeu qui mérite qu’on y investisse du temps. S’il n’arrive pas complètement à rendre hommage à tous les jeux dont il s’est inspiré, il offre quand même une expérience qui saura plaire à plein de gens à la recherche d’un bon challenge.

+ Des mécaniques de plate-forme 3D bien exécutées.
+ Un style visuel presque aussi charmant qu’inquiétant.
+ Assez difficile mais avec une bonne courbe d’apprentissage.

– Son unique niveau de difficulté fait qu’il n’est pas pour tous.
– Des combats moins satisfaisants que le reste du jeu.

ÉVALUATION GLOBALE DE BLUE FIRE

Expérience de jeu : 3.5/5
Graphisme: 4/5
Son : 3.5/5
Durée de vie potentielle / Rejouabilité: 4/5

Note globale : 3.75/5 (75 %)

 

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Christian Jarry
Joueur sur PC depuis 1984, j'ai acheté ma première console en 1999: la Dreamcast. Plusieurs autres consoles suivront par la suite mais je demeure toujours attaché au jeux PC. Dans mes autres temps libres, j'aime également m'entretenir sur la techno, la musique et la photographie.