Depuis son annonce, Tom Clancy’s Ghost Recon : Breakpoint a attiré mon attention, notamment grâce à l’acteur américain Jon Bernthal qui en est la figure vedette. Depuis Far Cry 3, Ubisoft sait comment mettre de l’avant le vilain dont on voudra suivre l’issue et comprendre les motivations. Le jeu offre de plus un multijoueur immersif, avec une bonne intégration à la campagne, à faire en solo ou en coop. Voici mon expérience dans ce jeu militaire dont l’histoire peut nous faire entrevoir un proche futur.
Tom Clancy’s Ghost Recon : Breakpoint en détails
Plateformes : PlayStation 4 / Xbox One
Évalué sur : PlayStation 4
Développeur : Ubisoft Paris
Éditeur : Ubisoft
Style : Action
Modes de jeu disponibles : solo / multijoueur local et en ligne (1 à 4 joueurs)
Classement ESRB : M (Mature, 17 ans et plus)
Langue d’exploitation : Jeu disponible en français
Affronter d’anciens frères d’armes
Après l’attaque de leur hélicoptère, les soldats de l’escouade Ghost sont dispersés sur une île du Pacifique Sud, berceau de l’entreprise Skell Technology. Partant à la recherche de nos compagnons, on s’aperçoit que l’archipel Auroa est tombé sous l’emprise des Wolves, qui contrôlent maintenant la technologie développée par l’équipe de Jace Skell. On aidera les Autonomes à survivre, tout en affrontant les Wolves, dont le chef est notre ancien frère d’armes, Cole D.Walker.
Une intelligence artificielle allumée
Les Ghost étant une escouade tactique, les différentes approches sont préconisées pour s’adapter à chaque mission. Un premier survol du terrain est essentiel pour repérer les lieux et connaître la position de chacun de nos ennemis. En plus d’identifier à quel type de soldat on aura affaire, le drone nous informe à savoir qui tient une radio pour appeler du renfort et le type d’arme qu’ils ont entre les mains. J’ai rapidement acquis un fusil de tireur d’élite qui fait également un bon travail de repérage en ligne directe pour pointer la position des adversaires. On décidera ensuite comment procéder. Faire l’aventure en solo ou avec des amis affectera sans doute notre stratégie.
J’ai commencé mon aventure seule et ce fut déjà agréable. Jouant au niveau de difficulté normale, j’ai été surprise du nombre de soldats présents sur le terrain. Je ne pouvais faire plus de cent mètres avant de capter la présence de forces ennemies, ne serait-ce que des éclaireurs. Et ils sont allumés. Si je me fais repérer, ils n’hésitent pas une seconde à appeler leurs collègues et savent venir me chercher. À moins d’avoir un véhicule pour déguerpir en vitesse ou d’être placée en hauteur afin de me cacher derrière une barrière visuelle, il était difficile de les semer facilement.
Une magnifique fusion de l’expérience solo et multijoueur
J’ai aussi joué avec un ami en coopération. Cette mécanique est entièrement intégrée au scénario. Peu importe qui joignait la partie de l’autre, on pouvait décider de remplir les missions de l’un ou l’autre sans aucune restriction. Étant donné que j’avais parcouru plus de terrain, on est venu dans ma partie, mais en faisant les missions de mon ami qui débutait l’aventure. On pouvait donc se téléporter aux bivouacs que j’avais déverrouillés sur ma carte, et revoir les bouts d’histoire que j’avais déjà complétés quelques jours auparavant pour l’aider à progresser. Les missions sont vraiment plus faciles à deux, ce qui m’a rendue bien fière de les avoir réussies en solo au préalable.
À plusieurs sur la même carte, chacun a son propre butin. En plus de notre niveau d’expérience, on a aussi un niveau d’équipement en faisant une moyenne de la qualité de nos armes et habillement. Le niveau d’équipement de ce que l’on ramasse s’ajuste à notre niveau d’expérience, et personne ne peut voler le butin d’un autre. Tout est géré de manière indépendante pour les joueurs.
Notez que le niveau d’équipement est d’ailleurs l’un des prérequis pour accéder aux raids. Mon premier raid n’était accessible qu’avec un niveau d’équipement minimal de 150, ce qui demande aux joueurs d’avoir déjà plusieurs heures d’expérience investis dans Tom Clancy’s Ghost Recon : Breakpoint.
Les fans de multijoueur compétitif sont aussi servis
La section multijoueur de Ghost Recon : Breakpoint est assez diversifiée. En plus de pouvoir parcourir l’histoire en coopération avec jusqu’à trois amis, chaque semaine amène des défis à compléter. Le mode Ghost Wars est le volet où quatre joueurs affrontent quatre autres personnes en « pvp » (joueurs contre joueurs). Y jouer avec des amis est gagnant car étant donné qu’il faut éliminer les quatre adversaires pour gagner, se parler tout le long de la joute aide énormément. Ces parties sont rapides et donnent un répit entre deux missions de campagne.
Une présentation à peaufiner
Si on le regarde dans son ensemble, Tom Clancy’s Ghost Recon : Breakpoint offre une jouabilité prometteuse. Son environnement est riche, la forêt est luxuriante. J’ai parcouru des terres enneigées, alors qu’une heure plus tôt, il pleuvait assez pour sentir mes pas s’alourdir dans la boue. Malgré cela, il y a des problèmes graphiques comme le feuillage qui bouge étrangement, des personnages qui apparaissent tout d’un coup à cause d’un délai dans le chargement et des soldats qui font du surplace, bloqués dans des murs ou des clôtures. Ce n’est pas majeur, mais assez fréquent pour me faire sourciller.
Au niveau sonore, j’ai été étonnée d’entendre les soldats ennemis répéter les mêmes phrases quand j’explorais la carte en mode libre. Certains ajustements seraient à considérer, comme entendre mes pas sur du métal alors que je gravissais une échelle en bois. Là où j’ai eu plus de difficulté à comprendre est lors des dialogues. Souvent lorsque la séquence se lance, l’audio fait des soubresauts. Ceci est clairement un aspect à corriger par une future mise à jour car ça devient un irritant. J’y ai joué avec les sous-titres pour être sûre de ce rien rater.
Tom Clancy’s Ghost Recon : Breakpoint annonce encore plus de contenu
Tom Clancy’s Ghost Recon: Breakpoint est un jeu correct, mais pas un excellent jeu. J’aime l’éventail des missions disponibles dans la campagne, et le fait de pouvoir jouer seule ou avec des amis en un clic. Développé en saisons, Ubisoft annonce encore plus de contenu à venir de manière ponctuelle. Déjà, il y a beaucoup d’exploration à faire sur cette île assez grande pour y trouver un paquet de secrets, mais assez petite pour se rendre d’un point à un autre rapidement. Sans révolutionner le genre, il n’en demeure pas moins un titre à considérer si vous souhaitez vous amuser entre amis dans une aventure de style militaire où chacun y trouvera son compte.
+ L’exploration est facilitée par la variété des véhicules disponibles et les bivouacs à déverrouiller
+ Beaucoup de missions à compléter dans la campagne
+ Un arbre de compétences non restrictif sur ce que l’on peut accomplir selon la classe choisie au départ
+ Faire suivre mon niveau d’expérience et mes compétences acquises en solo dans les parties en multijoueur est un gros avantage pour moi
– Bogues graphiques et audio à corriger
– Peu de variété dans les dialogues aléatoires de ceux que l’on croise sur le terrain
ÉVALUATION GLOBALE DE GHOST RECON : BREAKPOINT
Expérience de jeu : 4/5
Graphisme: 3,25/5
Son : 3,25/5
Durée de vie potentielle / Rejouabilité: 5/5
Note globale : 3,75/5 (75 %)
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Merci à Ubisoft Canada pour la copie média ayant permis de réaliser ce test.
Les images illustrant cet article proviennent du site officiel de Ubisoft.