La 4K en informatique est une chose merveilleuse. Comme je suis monteur vidéo, je travaille en 4K et puisque mon iMac 2012 n’arrive pas à représenter la vraie image sur laquelle je travaille, un écran externe est le seul moyen de voir avec précision ce que je suis en train de créer. J’avais déjà utilisé des écrans 4K de 27 à 30 po dans le passé et, même s’ils sont très bien, rien n’arrive à la cheville du moniteur 4K de 43 po de Philips.
Fonctions de base
Ce moniteur possède un écran IPS (pour « in-plane switching » en anglais) de 42,5 po. À mon avis, la technologie IPS est importante pour sa reproduction fidèle de la couleur et pour son angle de vue élargi. Si l’on jette un coup d’œil à la disposition de mon bureau, on voit clairement pourquoi un grand angle est important : il n’y a tout simplement pas de place pour un écran de cette taille ET mon iMac sur la même surface. Avec un écran IPS, j’ai pu utiliser le moniteur confortablement malgré l’étroitesse de mon espace de travail.
Le moniteur 4350 de Philips possède une résolution de 3840 x 2160, aussi connue sous le nom d’Ultra HD 4K. Il possède un processeur compatible avec la couleur 10 bits, un temps de réponse rapide de 5 ms, ainsi qu’un rapport de contraste de 1200:1. Il a également un niveau de luminance de 300 cd/m2 et un taux de rafraîchissement de 60 Hz.
Déballage
La boîte du 4350 est trompeusement mince. J’ai dû faire un certain effort afin d’en sortir le moniteur et ensuite, j’ai mis mes nerfs à dure épreuve lorsque le temps est venu de le poser sur le bureau. La première chose à laquelle j’ai pensé, c’est : « Je ne peux pas me permettre de rembourser ce truc si je l’échappe ». Toutefois, le moniteur s’est avéré beaucoup plus léger que je ne l’aurais pensé. Je me rappelle encore du moment où je transportais prudemment au sous-sol mon écran plat de 21 po à tube cathodique et à grille à fentes verticales de Dell… ÇA, c’était un écran lourd!
Une fois installé sur le bureau, j’ai été surpris de l’effet discret du moniteur. Son cadre noir et mince, son écran légèrement brillant et ses voyants à DEL minimalistes lui donnent une allure sobre qui vous permet de vous concentrer sur le contenu qui se trouve sur votre écran plutôt que sur le moniteur. Il possède une hauteur de 24 po et une profondeur de 10,25 po. Il n’est pas très ajustable, mais il tient solidement sur deux pieds. L’apparence de ce moniteur me fait un peu penser à mon téléviseur M70-C3 de VIZIO.
Connectivité
La connexion s’est avérée relativement simple. Sur le côté droit de la face arrière de l’écran se trouve un connecteur d’alimentation c.a. Aucun bloc d’alimentation n’est fourni avec le moniteur 4350 de Philips puisqu’il possède un adaptateur c.a. intégré dans l’écran, ce qui est très apprécié de ceux qui s’efforcent de garder un espace de travail épuré.
On retrouve un assortiment complet de ports sur le côté gauche de l’écran :
- 2 ports HDMI 2.0 (compatible MHL);
- 2 ports DisplayPort 1.2;
- 1 port VGA D-SUB à 15 broches;
- 1 mini-prise audio stéréo;
- 1 mini-prise stéréo pour écouteurs;
- 4 ports USB 3.0 (dont un qui permet le chargement rapide) et un port USB A-B pour brancher un ordinateur pour la transmission en amont.
J’ai branché mon iMac sur le moniteur à l’aide d’un câble HDMI 2.0 et d’un port mini DisplayPort. Mon iMac 2012 possède une carte graphique GTX 680MX de 2 Go de NVIDIA et, même s’il ne me permettra pas de jouer en 4K à des jeux exigeants côté graphismes, il fait très bien l’affaire pour le montage vidéo et le travail de tous les jours. Je reviendrai bientôt là-dessus.
Autres fonctionnalités
Le moniteur 4350 possède un certain nombre d’autres fonctionnalités qui pourraient plaire à quelques utilisateurs :
- Deux haut-parleurs de 7 W sont intégrés à l’appareil. Personnellement, je ne suis pas un amateur de haut-parleurs intégrés, car je trouve qu’ils n’offrent pas une puissance suffisante, mais ceux-ci font très bien le travail. Ils sont également utiles si vous utilisez des écouteurs la plupart du temps, mais que vous voulez partager des vidéos ou d’autre contenu sonore avec vos collègues et vos invités.
- On retrouve également un interrupteur Zero-Watt à l’arrière du moniteur qui permet de réduire la consommation d’énergie à zéro en mode veille. Pratique, si vous n’avez pas une barre d’alimentation qui vous permet de couper l’énergie à ces « vampires électroniques ».
- Un levier de commande situé derrière le moniteur vous donne accès aux commandes de l’affichage. Il est un peu difficile à utiliser, car j’ai trouvé qu’il était trop près du moniteur pour le manier confortablement, mais je m’en suis contenté. C’est tout de même mille fois mieux que mon vieux moniteur de Samsung de 24 po avec ses commandes tactiles qu’il fallait éclairer pour les distinguer.
L’expérience
Se servir du moniteur 4350 de Philips est une expérience en soi. Même s’il existe un certain nombre de paramètres prédéfinis et ajustables, je me suis mis en mode jeu et j’ai réglé la luminosité. J’ai finalement trouvé que l’image ressemblait plutôt à ce que je voulais. La couleur était un peu froide en général, mais il m’a semblé que je n’avais pas à faire grand-chose pour arriver au résultat escompté.
Ce que j’ai particulièrement aimé, surtout avec un écran de cette taille, c’est que le rétroéclairage ne semblait pas scintiller. J’ai déjà travaillé avec de plus grands moniteurs dans le passé et ils pouvaient me donner des maux de tête. Je n’ai pas constaté cet effet avec celui-là, même après une semaine d’utilisation.
Le contraste était aussi de bonne qualité. En branchant le moniteur à mon ordinateur muni d’un processeur Core i7 et d’une carte graphique 7970 de 3 Go, je n’ai pas réussi à obtenir 60 images par seconde en 4K (qu’on m’apporte la RX480!). Mais, j’ai quand même obtenu un respectable taux de 30 images par seconde dans Overwatch, ce qui m’a aidé à me surpasser. J’ai apparemment plus de facilité à jouer lorsque je peux voir mes jeux en format géant.
J’ai bien sûr visionné une tonne de contenu vidéo en 4K que j’ai trouvé en ligne ou que j’avais moi-même enregistré. J’ai été très impressionné par le résultat final des images.
Je ne surévalue absolument pas l’expérience de ce téléviseur; ce n’est pas seulement impressionnant, c’est libérateur. Être en mesure de se déplacer dans l’espace et d’interagir avec des éléments plus grands que nature rend toute l’expérience informatique plus immersive que jamais. Mon seul regret à publier cette évaluation, c’est que je vais ainsi rappeler à l’équipe de Best Buy que j’ai toujours son moniteur en ma possession… et elle voudra sans doute le récupérer sous peu.
Je l’aime pour sa puissance ,facile a manoeuvrer et pour tout ce qu’elle est .J’aimerais bien l’a gagner.
C’est vrai que c’est un moniteur à faire rêver.
Et c’est ce que nous devrons faire car il n’y a pas de tirage ici il nous faut obligatoirement passer à la caisse !
Comments are closed.