Tous les appareils photo reflex grand public sont dotés d’un mode automatique. S’il peut nous aider à nous familiariser avec la photographie, les photographes qui souhaitent aller plus loin auront avantage à passer en mode manuel. J’avoue que tout cela parait bien effrayant quand on est un néophyte. Avec cet article, je vais tenter de démêler un peu les différents termes à savoir et je vous donnerai quelques trucs.
Grosso modo, il y a trois variantes à prendre en compte quand on passe dans le mode manuel : la vitesse d’obturation, l’ouverture du diaphragme et la sensibilité du capteur. Regardons ces trois variables une par une.
La vitesse d’obturation
Cette variante détermine le temps d’ouverture de l’obturateur. Évidemment, plus l’obturateur sera ouvert longtemps et plus le capteur recevra de la lumière. Une vitesse rapide est pratique notamment dans les scènes de sport, car elle cristallise ce qui se passe.
Par exemple, si vous voulez prendre en photo une Formule 1 lors du Grand Prix du Canada, privilégiez une vitesse de 1 / 1 000 seconde. De l’autre côté, si vous voulez photographiez un paysage, comme des montagnes dans les Laurentides par une belle journée ensoleillée, ou faire un portrait de votre tendre moitié, choisissez des vitesses se situant entre 1/60 seconde et 1/250 seconde. Vous pouvez en effet choisir des vitesses plus lentes, car votre sujet est moins susceptible de bouger.
Photo Pixabay
La lumière est un critère qu’il ne faut jamais ignorer en photographie et spécialement quand on parle de vitesse d’obturation. Par exemple, si vous vous trouvez dans votre cour le soir et que vous voulez prendre en photo vos amis, n’optez pas pour une vitesse très rapide, sauf si vous voulez créer un effet. Sinon, votre image sera floue.
Évidemment, les réglages que je vous donne ici sont approximatifs. Contrairement au mode manuel, vous aurez à faire beaucoup d’essais-erreurs pour trouver le bon réglage pour une scène donnée.
L’ouverture du diaphragme
L’ouverture du diaphragme est liée à la vitesse d’obturation. On ne peut en régler un et ignorer l’autre. Calculée en valeurs f, celle-ci permet de contrôler le degré d’ouverture du diaphragme qui aura une incidence sur la profondeur de champ (la distance séparant le premier plan du dernier).
Une grande valeur f signifie une grande profondeur de champ. Par exemple, avec une ouverture à f/22, vous pouvez immortaliser des paysages. De l’autre côté, des petites valeurs offrent une profondeur de champ plus faible. Une valeur de f/2 est utile pour photographier une fleur ou un insecte en gros plan ou encore lorsqu’il y a peu de lumière.
Photo Pixabay
Encore une fois, il faudra jouer avec ses réglages qui influenceront notamment sur la luminosité de la photo qui paraitra alors trop lumineuse ou trop sombre.
La sensibilité du capteur
C’est la sensibilité à la lumière de l’appareil. Un nombre plus élevé permet d’avoir des photos plus claires. Par contre, ça joue sur les détails. Vous serez alors susceptible d’avoir du bruit dans vos photos.
Au début, il peut être difficile de savoir comment marche ce mode. Pour cette raison, plusieurs photographes recommandent de le laisser en mode automatique. Votre appareil photo sélectionnera alors le mode le moins élevé possible, vous laissant tout le loisir de jouer avec les autres modes.
Références
Quand j’ai acheté mon premier appareil photo reflex, j’ai mis la main sur Le Guide photo de National Geographic. En plus d’être remplie de magnifiques photos parues dans le magazine, ce livre est une encyclopédie bourrée de trucs. Je me suis notamment servi de ce livre pour bâtir mon billet.
Bon article qui résume bien tout le dilemme du photographe amateur qui doit choisir entre la vitesse d’obturation et la profondeur de champ qu’il souhaite obtenir.
Surtout quand on tient compte que, selon le sujet, il peut être très intéressant de mettre l’arrière-plan en flou ou non. Les deux sont souvent valables sur un même sujet mais donne 2 résultats totalement différents.
Merci! C’est vrai que c’est un sacré dilemme!
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