Après y avoir joué brièvement dans Uncharted 4 : A Thief’s End, je peux maintenant jouer à Crash Bandicoot grâce à cette compilation exclusive à la PlayStation 4. Crash Bandicoot N. Sane Trilogy regroupe une version remasterisée des jeux de plateforme Crash Bandicoot, Crash Bandicoot 2 : Cortex Strikes Back et Crash Bandicoot : Warped.
C’est le studio Vicarious Visions qui a reçu le mandat d’adapter ces classiques développés par Naughty Dog afin d’y rencontrer un nouveau public, moi y compris. N’ayant pas eu la PlayStation originale à la maison, l’occasion est parfaite pour me plonger dans l’univers de ce marsupial quelque peu loufoque.
Crash Bandicoot N. Sane Trilogy est développé par Vicarious Visions et publié par Activision
Date de parution : 30 juin 2017
Style : Plateforme
Plateforme : PlayStation 4
Modes de jeu disponibles : solo
Classement ESRB : E10+ (Pour Tous, 10 ans et plus)
Langue d’exploitation : Jeu disponible en français
Trois aventures palpitantes
Dr. Neo Cortex est un savant fou qui fait des expériences sur Crash pour en prendre le contrôle. Alors que sa dernière tentative échoue, le bandicoot s’échappe du laboratoire et retourne en forêt sur les îles Wumpa peuplées entre autres par une tribu aborigène. Dans Crash Bandicoot 2 : Cortex Strikes Back, Cortex fait appel à Crash afin de récupérer des cristaux répartis dans une vingtaine de mondes. Son dessein ayant échoué, c’est ensuite à travers le temps que Crash voyage afin de récupérer les cristaux dans le troisième opus, Crash Bandicoot Warped. Il faut les ramasser avant que Cortex mette la main dessus et les utilise comme énergie ultime dans sa quête pour le contrôle du monde. Se suivant au niveau de l’histoire, ça m’incite à vouloir les terminer un à un.
Ce n’est toutefois pas obligatoire car on a accès aux trois jeux dès le départ, ce dont j’ai profité. Quand j’étais prise dans un niveau, je lançais l’un des jeux suivants pour me changer les idées et avancer dans ceux-ci en parallèle. Chacun se ressemble avec leur portion de plateforme classique et de course à obstacles. Toutefois, les jeux évoluent en élargissant les mouvements possibles et le type d’environnements visités même si en bout de ligne, j’avais l’impression de vivre la même longue aventure.
Une jouabilité qui ne pardonne pas
Crash Bandicoot est un jeu de plateforme qui introduit le jeu en 3D, ce qui était novateur lors de sa sortie initiale en 1996. Avec cette réédition, j’ai à peine l’impression de jouer à titre d’ancienne génération. Les tableaux sont beaux et amusants. J’ai aussi profité pleinement de la fonctionnalité du Remote Play pour y jouer sur ma PS Vita dans mes temps libres. Les contrôles y sont parfaits et je pouvais m’appliquer à passer un tableau plus difficile sans monopoliser le téléviseur.
La courbe d’apprentissage de Crash Bandicoot N. Sane Trilogy est raide pour les débutants. Les premiers niveaux sont courts et assez faciles afin de nous familiariser avec les commandes. Une fois le premier gardien défait, c’est là que ça se corse. En fait, c’est là que j’ai passé beaucoup de temps à réessayer les niveaux pour arriver à la fin. Étant plus longs à compléter, des points de passage évitent de reprendre au début mais ce n’est pas nécessairement gagné pour autant. Les niveaux sont créés pour qu’on les apprenne par cœur. On les fera ensuite comme une chorégraphie, sachant exactement où placer Crash, quand le faire sauter et parfois même, quand s’arrêter pour éviter les pièges adéquatement. Cette façon de faire est classique mais fonctionne à merveille. Curieusement, c’est un aspect qui me plaît dans ce type de jeu !
Amenant un vent de fraîcheur à la série, Coco s’amène dans la partie. La soeur de Crash est un personnage jouable dans les trois aventures et si vous laissez votre manette de côté pendant un moment, vous allez remarquer qu’elle est de son temps. J’ai bien ri en la regardant prendre des photos avec son téléphone intelligent ou s’assoir pour utiliser son portable. En général, l’humour de tous les personnages est bien réussi.
Une refonte actualisée
Tout le visuel a été refait en haute définition, ce qui en fait un titre qu’on peut considérer de nouvelle génération. Vicarious Visions a retouché à tout, des éclairages à l’animation, aux textures et à l’environnement. Ils ont également refait toutes les cinématiques et la trame sonore afin de nous offrir un jeu actuel qui n’a pas l’air de souffler ses vingt bougies. Enfin, la voix des personnages a été réenregistrée par ceux qui les incarnent depuis les dernières années, dont Jess Harnell (Crash Bandicoot), Lex Lang (Dr. Neo Cortex) et Debi Derryberry (Coco Bandicoot).
Niveaux bonus et chronométrés
En plus de la centaine de niveaux présents dans la trilogie, des niveaux bonus se trouvent dans la plupart des tableaux. Alors que dans le premier jeu, il faut récupérer trois écussons de Coco pour y accéder, les autres demandent seulement de se placer sur une plaque qui nous mène vers le parcours. Celui-ci cache souvent une vie supplémentaire, parfois deux, donc n’hésitez pas à y aller car on sait que ces vies additionnelles ne sont pas un luxe. Après avoir complété un niveau, on peut y retourner dans un défi contre la montre où les trois meilleurs temps s’affichent. Si vous êtes plusieurs à y jouer à la maison, on va enfin savoir qui est le meilleur à Crash Bandicoot !
Impressions générales
Même si Crash Bandicoot N. Sane Trilogy semble facile d’approche, je dois dire que l’habileté que requiert le design des tableaux en fait un jeu pour les habitués aux jeux de plateforme. Si vous avez la patience de refaire les mêmes niveaux pour parfaire votre technique, vous allez vous amuser… et voir s’élancer les espadrilles de notre héros assez souvent. 😉
+ Mêmes jeux de l’époque, refaits selon les standards d’aujourd’hui
+ Coco est maintenant un personnage jouable
+ Les trois jeux sont accessibles dès le départ
+ Excellent rapport qualité / prix
– Une mécanique parfois un peu molle avec laquelle il faut s’adapter
– Devient rapidement difficile
ÉVALUATION GLOBALE
Expérience de jeu : 4/5
Graphisme : 4/5
Son : 4/5
Durée d’intérêt/Rejouabilité : 4/5
Note globale : 4/5 (80 %)