Joyeux anniversaire à la vie!
Dans cette année chargée de jeux de combat, de rôle et d’action, Birthdays the Beginning est un vent de fraîcheur. Ce jeu de simulation pour PS4 de Yasuhiro Wada, créateur de Harvest Moon, permet de bâtir des univers entiers et de façonner leurs écosystèmes. Des organismes monocellulaires aux humains en passant par les dinosaures, Birthdays nous fait créer la vie d’une façon enlevante et inédite.
Détails du jeuPlateforme : PlayStation 4 |
L’élu, c’est vous
Au début de Birthdays the Beginning, vous incarnez un personnage se rappelant le plaisir de lire et d’explorer de nouvelles idées. Un jour, cette soif de connaissance le mène à faire une promenade en forêt où, soudain, une mystérieuse lumière l’attire. Elle l’entraîne dans une grotte sombre où il rencontre Navi, un cube flottant qui demande de l’aide.
De là, il est transporté dans un monde vide et de forme cubique, et il se transforme en avatar volant, auquel vous pouvez donner un nom. Puis, Navi explique qu’il avait le pouvoir de créer la vie et des écosystèmes, mais qu’il l’a perdu. Toutefois, il paraît que vous possédez ce don et que c’est maintenant à vous de prendre la relève de la création de la vie.
Des écosystèmes à créer
Semblable aux jeux SimLife et Populous (dans lesquels on se prend pour Dieu), Birthdays vous donne pour objectif de créer la vie à partir de zéro. Dans ce but, il faut terraformer le monde cubique et rassembler les bonnes conditions pour y faire vivre des créatures. Ce n’est pas de la tarte, mais heureusement Navi est là pour vous guider à travers chaque étape du processus.
Oui, ça sous-entend beaucoup de tutoriels à lire, mais ils figurent principalement dans les deux premières heures de la campagne. Bien qu’il y ait beaucoup de choses à apprendre, voici la notion la plus importante dans Birthdays : la température est une question de vie ou de mort. Dans le jeu, il y a 292 organismes différents à collectionner. Chacun d’eux ne peut naître que dans une plage de températures précises. Par exemple, certaines formes de vie doivent se développer en eau chaude et peu profonde, alors que d’autres peuvent seulement exister au sommet des montagnes.
Une bibliothèque à consulter
Pour vous aider à gérer votre écosystème complexe, le jeu comprend une grande bibliothèque qui offre des faits pertinents au sujet de toutes vos espèces. Cela inclut leur température de naissance et d’adaptation, leur habitat, leur fécondité, leur population et bien plus.
De plus, la bibliothèque comporte aussi un arbre généalogique qui indique exactement comment les organismes sont liés les uns aux autres. C’est non seulement intéressant de voir l’évolution d’un tyrannosaure (par exemple) à partir d’amphibiens primitifs, mais c’est aussi pratique, car il faut souvent accoupler des organismes bien précis pour mener à bien la création. Par exemple : il arrive que vous ayez besoin de certains organismes pour nourrir des créatures plus évoluées ou suivre un tracé d’évolution particulier.
De plus, le jeu donne des indices sur la façon de faire évoluer les nouveaux organismes au fur et à mesure que vous les accumulez. Ces astuces apparaissent dans la section « généalogie » et peuvent indiquer la température ou l’habitat requis pour faire passer une créature à la prochaine étape de son évolution. Plus on complète la généalogie, plus on obtient d’indices pour créer des formes de vies encore plus sophistiquées. C’est un concept amusant, et il faut compter plus d’une dizaine d’heures pour parvenir à finir l’arbre généalogique au grand complet.
Une terre à façonner
L’outil principal servant à modifier la surface du cube est le pouvoir d’élever et d’abaisser la terre. La formation des collines et des montages se fait en élevant la terre, alors que celle des mers se fait en l’abaissant. Au départ, ce cube de petite taille ne peut recevoir que certains types d’habitats, surtout les étendues d’eau peu profondes, les mers et les collines. Cependant, vous pourrez bien assez tôt créer un écosystème complet avec des mers profondes, des rivières, des chutes, des montagnes, etc.
La terraformation du cube a aussi une influence majeure sur la température de l’air de l’écosystème. L’élévation de la terre refroidit la température de l’air sur l’ensemble du cube; l’abaissement, quant à lui, l’augmente. Cela change radicalement le type de créatures que peut accueillir votre écosystème. Le façonnement de la terre exige donc une attention particulière.
Ce qui est vraiment bien, c’est que le jeu suit le développement de la Terre; il faut augmenter ou baisser la température de l’air lors des périodes d’évolution critiques. Par exemple : alors que je gardais la température aux alentours de 30 °C durant les premières heures, j’ai dû la monter à 40 °C pour créer des dinosaures. Pour ce faire, j’ai creusé des mers profondes dans mon cube jusqu’à ce que le mercure grimpe peu à peu pour atteindre la température dont j’avais besoin. Comme c’est captivant de regarder tout son écosystème évoluer au gré des changements de température! Surtout lorsqu’on est témoin de la naissance de tout nouveaux organismes.
Les modes d’affichage
Birthdays permet de voir votre cube sous plusieurs angles, chacun offrant un point d’observation unique sur la vie qu’il abrite. D’abord, il y a le « mode micro » où l’on peut terraformer le cube, récolter des articles et capturer des organismes à mettre dans la bibliothèque. Dans ce mode, on survole le cube, ce qui donne une belle vue à vol d’oiseau de l’écosystème.
Ensuite, il y a le « mode macro » (illustré ci-dessus). Dans celui-ci, on obtient un aperçu dézoomé du cube. Il s’avère être le seul mode où vous pouvez faire passer le temps de votre monde en accéléré. En bref, il faut éditer son monde en mode micro, puis aller en mode macro pour être témoin de son développement en accéléré. C’est un système convivial. Toutefois, j’aurais bien aimé qu’on puisse accélérer le temps en mode micro. Comme ça, on aurait pu être aux premières loges pour assister à toutes ces évolutions géniales. Hélas, ce n’est pas le cas.
Le dernier mode de Birthdays est celui que je préfère : le « mode aperçu ». Il permet de zoomer pour faire des plans rapprochés sur les multiples formes de vies de votre monde. Vous pouvez voyager dans les mers profondes pour contempler la vie aquatique; parcourir les plaines pour regarder les dinosaures errer çà et là; et voler au sommet des montagnes pour voir ce qui se passe tout là-haut.
Ce qui rend ce mode si amusant, c’est de constater à quel point les organismes sont bien faits. C’est Ochappi et Orippi, des sculpteurs d’argile japonais spécialisés en personnages mignons en 3D, qui les ont conçus. Les créatures colorées et gaies (oui, oui, même le tyrannosaure!) donnent vie au jeu; j’adore ça.
Défis Dino et mode libre
En plus du mode d’histoire de plus de 12 heures, Birthdays offre aussi des « défis Dino » et un mode libre (Free Play). Le premier mode exige de faire naître des dinosaures précis selon un univers aux paramètres prédéfinis et une limite de temps donnée. Une fois que vous avez réussi le défi, le jeu enregistre le temps que ça a pris et vous donne la chance de battre votre propre record.
Quant au mode libre, il vous permet de créer vos propres mondes de rêve à votre gré. Commencez par choisir une taille d’univers (de mini à énorme). À partir de là, les possibilités sont infinies. Une autre option est d’importer votre monde à partir du mode campagne et de continuer à le bâtir à votre guise.
Ces deux modes sont amusants et prolongent la durée de vie du jeu bien au-delà de la campagne principale. J’ai surtout aimé jouer en mode libre puisqu’il laisse libre cours à notre créativité, et ce, sans la moindre pression.
Impressions générales
Birthdays the Beginning est un jeu de simulation débordant de charme. C’est vraiment super amusant de concevoir ses propres écosystèmes à partir de zéro et de voir la vie éclore en eux. Il y a beaucoup de choses à apprendre, mais Navi, votre fidèle conseiller, vous enseigne les rudiments du métier avec brio.
La campagne m’a pris plus d’une dizaine d’heures à finir. C’était à la fois éducatif et amusant. Par la suite, les défis Dino et le mode libre m’ont donné envie de continuer à jouer longtemps. Ça fait un bon moment qu’on n’a pas vu de bon jeu de construction d’univers et je suis ravi de dire que Birthdays figure parmi les meilleurs.
+ Animaux et plantes magnifiques
+ Présentation charmante
+ C’est amusant et gratifiant de bâtir des univers
+ Très grand nombre d’organismes à collecter
+ Arbre généalogique pratique et éducatif
– On ne peut accélérer le temps qu’en mode macro
– Trop axé sur l’observation; impossible d’interagir avec les créatures
ÉVALUATION GLOBALE
Expérience de jeu : 4/5
Graphiques : 4,5/5
Son : 3,5/5
Durée d’intérêt/rejouabilité : 4/5
Note globale : 4/5 (80 %)
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