Un nouveau jeu de combats d’arène prend son envol sur la PlayStation VR
Étant donné le haut niveau de technologie du PlayStation VR, il se trouve que les jeux de tir de l’avenir offrent les meilleures expériences que j’aie eues à ce jour. Les jeux EVE: Valkyrie et RIGS: Mechanized Combat League sont deux de ceux qui m’ont gardé accroché bien après leur lancement. Maintenant, je peux en ajouter un nouveau à cette liste : le féroce jeu de tir et de combats d’arène Starblood Arena de WhiteMoon Dream.
Un carnage… qui a du style
Détails du jeuPlateforme : PlayStation 4 |
Dès le départ, Starblood m’a embarqué dans sa version amusante du sport de combat. Il comporte toute l’action explosive qu’on attend de ce genre, mais il injecte aussi une bonne dose de personnalité dans l’ensemble.
Les deux premiers personnages que l’on rencontre (Grox, un Jabba le Hutt en devenir et J3-RY, un droïde sarcastique et longiligne) donnent le ton dès le début. Le duo flotte sur un canapé volant et se comporte en présentateurs de jeu télévisé mielleux, avec leurs micros et tout le reste.
Starblood Arena, comme vous l’apprendrez à mesure, est en fait une émission de téléréalité diffusée dans le but de divertir ses spectateurs avides de carnages dans tout l’univers. C’est un peu comme si Gladiators rencontrait Death Race et Smash TV, avec un côté extraterrestre. En tant que prochain pilote vedette de l’émission, vous vous battez pour la gloire, la reconnaissance et votre vie.
Six degrés de liberté
Ensuite vient la formation en salle de simulation afin d’apprendre les cordes de Starblood Arena. Grox et J3-RY font abstraction des multiples fonctions de sécurité de votre vaisseau, avec humour, pour passer à ce qui compte vraiment : comment piloter et tout faire sauter.
Tout d’abord, on apprend à piloter un vaisseau. Starblood offre six degrés de liberté (6DDL, pour faire ça court) permettant de bouger dans toutes les directions : en haut, en bas, à gauche, à droite, en avant, en arrière, et ce, en exécutant des dégagements à l’horizontale, des lacets et des tonneaux. Cela signifie que le monde est orienté vers le joueur, et non l’inverse, comme c’est le cas dans les jeux de tir à la première personne.
Ça pourrait sembler un peu compliqué, dit comme ça, mais les commandes sont faciles à saisir et la réalité virtuelle est d’une fluidité exceptionnelle. En fait, malgré les revirements et les tonneaux effectués constamment à 360°, je n’ai subi ni vertige ni désorientation. Bien que tout le monde expérimente la réalité virtuelle à sa façon, Starblood se démarque jusqu’à présent comme l’un des jeux les mieux conçus qu’il m’ait été donné d’essayer à cet effet.
Méchant arsenal
Une fois qu’on a maîtrisé les commandes, il est temps d’apprendre quelques notions sur l’armement du vaisseau; sachez qu’il y en a beaucoup. Premièrement, votre arme principale, qui varie d’un personnage à l’autre, offre une grande vitesse d’attaque et inflige des dégâts de faible importance. Deuxièmement, chaque vaisseau est équipé d’une deuxième arme qui est en général plus puissante et plus spécialisée que l’arme principale.
Troisièmement, il y a une arme à longue portée, qui se présente habituellement sous forme de missile. Quatrièmement, il y a votre arme d’artillerie lourde (chargement requis) qui inflige des dommages substantiels. Pour finir, on peut poser des mines qui explosent au toucher.
Grande variété de personnages
Même si chaque personnage de Starblood possède ces types d’armes de base, ce qui est génial, c’est de voir à quel point ils diffèrent les uns des autres. Chacun des neuf pilotes a sa propre spécialisation de combat. Leurs armes démontrent ce fait. Par exemple, Buck est un extraterrestre « Berserker » qui mitraille ses ennemis avec son lance-balles à tir rapide et ses canons à rails lourds. Ses grandes aptitudes offensives en font un allié de choix pour débutant.
Les joueurs plus expérimentés voudront sûrement essayer des personnages tels que Dregg, le savant fou. Il fait partie d’une classe de tireur d’élite spécialisé en missiles et en tirs à longue portée d’une précision mortelle. Dregg est plus efficace après avoir verrouillé son arme sur la cible, ce qui n’est pas chose facile dans ce jeu d’action rapide. Toutefois, une fois qu’un ennemi est en vue, gare à vous!
Après avoir essayé tous les neuf pilotes, celui que je préfère est Gundo, le robot expert en ingénierie électrique. C’est le seul personnage ayant des armes efficaces, peu importe la distance qui le sépare de l’ennemi, et ce, toutes catégories confondues. Ses missiles nucléaires peuvent détruire des vaisseaux à longue distance, alors que ses fusils à protons et ses déchargeurs à ions peuvent déchiqueter les ennemis à distance moyenne et réduite.
Des personnages qui ont du caractère
Tout comme les annonceurs excentriques, tous les pilotes de Starblood sont bourrés de personnalité. Ils forment un mélange éclectique d’humains, de robots et d’extraterrestres issus des quatre coins de l’univers, très ressemblants à ceux d’Overwatch.
Prenez les personnages Tic Tac Toe, par exemple; ces trois petits extraterrestres représentent un seul personnage jouable. À première vue, on ne peut s’empêcher d’adorer ces petites créatures aux paupières tombantes, aux oreilles pendantes et aux petites antennes frétillantes.
Une fois qu’on décolle, ils sont à se rouler par terre. Deux d’entre eux prennent en main les commandes gauche et droite, tandis que le troisième (on présume) est les yeux du groupe. Voir ces petits bonshommes se frayer un chemin avec les commandes du vaisseau est vraiment très drôle.
D’autres personnages sont tout aussi divertissants. Apollonia est une chasseuse dont le Scattergun super géant est presque aussi grand qu’elle. Blade est un lézard extraterrestre qui joue constamment des tours avec ses deux lames meurtrières. Gundo est un petit robot flottant doté d’un cerveau humain qui aime mimer des fusils avec ses mains. J’aime la créativité et l’originalité qui se dégagent de l’apparence des personnages. Leurs particularités sont vraiment amusantes à regarder.
Mode solo et mode multijoueur
Starblood Arena dispose de cinq modes différents, jouables hors ligne (en mode solo) ou en ligne (avec des amis). Les voici :
Burn Circuit – Frayez-vous un chemin à travers les dix défis de chaque pilote. Le circuit offre un mélange des quatre modes ci-dessous, permettant ainsi d’acquérir de l’expérience avec le pilote que l’on a choisi, dans le cadre de combats contre des robots contrôlés par intelligence artificielle. En guise de récompense, on obtient un nouveau costume spécial pour le pilote avec lequel on a fait un circuit complet.
Carnage – Il s’agit du mode de standard toutes catégories où ont lieu les combats à mort et où c’est chacun pour soi. Le mode Carnage est conçu pour deux à huit joueurs.
Team Carnage – Semblable au mode Carnage, sauf qu’on y forme deux équipes de quatre. Dans ce mode, les clés du succès sont la coordination et le travail d’équipe.
Gridiron – Il s’agit de l’événement sportif de Starblood. Les équipes s’affrontent pour prendre une balle et marquer dans le filet adverse. Les vaisseaux se mettent en pause temporaire le temps de récupérer de l’énergie au lieu d’exploser lorsque leurs boucliers sont à plat.
Invaders – Un mode coopératif où l’on défend une base contre des vagues d’insectes. Plus l’on progresse, plus les insectes sont nombreux et durs à battre.
Somme toute, cela représente une bonne quantité de modes à jouer. Cependant, j’aurais souhaité qu’il comprenne un mode histoire ou un mode saison. Mon mode préféré est Gridiron pour ses parties qui peuvent devenir très intenses et pour le plaisir de se battre pour avoir la balle.
Il y a un choix de douze cartes en tout, ce qui donne l’embarras du choix et renouvelle l’action. Les arènes, dont la taille varie du petit au très grand format, se situent dans un éventail de milieux extraterrestres fantastiques. J’ai vraiment aimé le fait que les arènes ne soient pas seulement de vastes espaces ouverts; beaucoup comprennent des tunnels tortueux et des chemins sinueux dans le périmètre. Ceux-ci permettent d’attaquer les ennemis par surprise ou d’esquiver les tirs pour récupérer les boucliers.
Pour pimenter les batailles du mode Carnage, des modificateurs de mi-parcours surgissent pour ajouter plus de profondeur à la compétition. Il se pourrait que l’arène où vous êtes soit soudain peuplée de nouveaux drones de réparation qui peuvent aussi bien vous aider que vous nuire (en aidant vos adversaires), lorsque la puissance des boucliers est à son plus bas. Vous pourriez tout aussi bien vous retrouver entouré de dangers tels que des tourelles ou des globes à décharges électriques. Ces situations peuvent offrir des moments dramatiques et un vent de fraîcheur emballant aux combats à morts traditionnels.
Comme je l’ai déjà dit, il est possible de jouer à tous les modes, que ce soit en ligne ou hors ligne. Le moins bon côté du jeu, c’est qu’il arrive que le jumelage prenne du temps (du moins, d’après ce que j’ai vécu). En général, je devais attendre de trois à cinq minutes par partie. Parfois, je ne pouvais pas trouver de jeux. Les développeurs reconnaissent le problème. Il se trouve que c’est un problème sous-jacent avec leurs serveurs de jumelage. Un correctif a été lancé, il y a peine une semaine. Depuis ce temps-là, j’ai remarqué que le jumelage s’effectuait bien plus vite. Les développeurs travaillent afin d’améliorer davantage la vitesse d’exécution. Je me croise les doigts pour que cet aspect se règle bientôt.
Impressions générales
Starblood Arena est mon nouveau jeu de tir futuriste préféré pour PS VR. J’aime l’attention portée aux détails et aux styles de combats propres à chacun des personnages. C’est génial de voir le mélange que forment les batailles gorgées de carnages et les tonnes d’éléments comiques qui allègent l’ambiance du jeu. Les batailles en soi sont rapides, chaotiques et emballantes. Elles prennent place dans des arènes extraterrestres d’une allure splendide. C’est vraiment dommage que le jumelage soit parfois un peu lent, car ce jeu est vraiment destiné aux compétitions en ligne. La bonne nouvelle, c’est que la vitesse de jumelage s’améliore, avec la promesse d’avantages supplémentaires à venir.
+ Pilotes amusants et inspirés
+ Bonne variété d’arènes de combat extraterrestres
+ Combats aériens intenses
+ Jeu très rigolo
+ Un tas d’options de personnalisation
+ Des tonnes d’articles à déverrouiller
+ Réalité virtuelle sans accrocs
– Jumelage lent
ÉVALUATION GLOBALE
Expérience de jeu : 4,5/5
Graphiques : 4/5
Son : 4/5
Durée d’intérêt/rejouabilité : 4/5
Note globale : 4,1/5 (82 %)
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