Sorti en septembre 2016 au Japon, Persona 5, le nouveau jeu d’Atlus, débarque prochainement chez nous. Le 4 avril, pour être plus précis. Cette semaine, j’ai eu la chance d’essayer ce titre sur PlayStation 4 pendant quelques heures. En attendant ma critique complète, qui devrait paraitre dans les prochains jours, je vous livre mes premières impressions.
Persona 5 se déroule à Tokyo
Dans Persona 5, nous interprétons un étudiant du secondaire. Il vient d’arriver à Tokyo. Il a été renvoyé de son école après s’être mêlé d’une affaire qui ne le concernait pas visiblement.
Durant sa probation, il résidera au deuxième étage d’un petit café. C’est le propriétaire du café qui sera son tuteur durant cette période.
Dans les premières heures du jeu, nous nous baladons un peu dans la métropole nippone. Contrairement aux jeux occidentaux, notre carte n’indique pas où nous devons aller. Comme dans la vraie vie, c’est à nous de trouver notre chemin, en demandant notamment de l’aide aux passants. Bien que ce soit au début déstabilisant, j’ai aimé cette façon de faire, surtout que les niveaux ne sont pas non plus trop labyrinthiques.
Des dialogues à souhait
Les premières heures du jeu sont très bavardes. Mis à part la brève séance d’introduction où l’on doit fuir des agresseurs dans un casino, on va passer notre temps à parler aux personnages.
À ce propos, Persona 5 comprend beaucoup de cinématiques. Il y a les cinématiques faites avec le moteur du jeu. Par contre, j’avoue avoir eu un faible pour les cinématiques réalisées en anime. Honnêtement, elles sont superbes. Elles n’ont rien à envier, en termes de qualité technique, à ce qui se fait de mieux dans le domaine des anime. Je pense par exemple à la magnifique série Ajin disponible sur Netflix.
J’ai été content de voir qu’il y en avait beaucoup. Je ne sais pas toutefois si on va en rencontrer encore énormément dans les prochaines heures de jeu.
Un style de combat classique
Je n’ai pas eu la chance de beaucoup toucher aux combats. Pour ce que j’ai vu, les combats de Persona 5 s’inspirent grandement des jeux de rôles japonais au tour par tour. En d’autres mots, quand on affronte des ennemis, chacun attend son tour pour se battre, comme aux échecs.
Par exemple, quand c’est à notre tour de jouer, on peut choisir entre utiliser une compétence ou frapper l’ennemi.
Personnellement, j’aime bien cette méthode qui privilégie la réflexion.
Une musique familière
Si vous avez joué aux autres jeux de la série, la musique vous semblera étrangement familière. Normal. Elle a été composée par le compositeur Shoji Meguro, bien connu pour son travail sur la série Persona.
La bande sonore est inspirée et enivrante. Elle s’adapte bien aux environnements que l’on visite et renforce le sentiment d’immersion.
Bref, vous aurez compris que j’ai été agréablement surpris par mes premières heures de jeu. Bien que le début de l’aventure soit plutôt lent, j’ai tout de suite embarqué, et ce, même si je n’ai pas joué aux autres titres (je ne l’ai pas dit, mais il n’est pas nécessaire d’avoir joué aux autres opus).
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