Suivant l’histoire racontée dans le jeu de combat Persona 4: Arena Ultimax, Dancing All Night est une nouvelle aventure annexe au jeu de rôle Persona 4. Cette fois, c’est par la danse que nos héros doivent vaincre des Shadows en exécutant leurs plus belles figures. Êtes-vous prêt à briller sous les projecteurs du Midnight Stage?
En résumé
Ce nouvel épisode se déroulant dans l’univers de Persona 4 nous plonge dans le monde des stars de la musique populaire. Rise Kujikawa prépare son grand retour sur la scène musicale en participant au festival Love Meets Bonds qui aura lieu dans quelques jours. Alors qu’elle s’entraîne avec ses amis Yu Narumaki et Naoto Shirogane qui seront ses danseurs de scène pour l’occasion, on apprend que quatre membres du groupe populaire de l’heure Kanamin Kitchen disparaissent sans laisser de traces.
Parallèment à ça, d’étranges rumeurs circulent au sujet du site web du festival LMB. Il paraîtrait qu’en visitant le site à minuit, une vidéo apparaît montrant les images d’une idole défunte. Si on la regarde en entier, on est propulsé dans « L’autre Monde ». Témoins du phénomème, Rise et ses amis partent à la rescousse des jeunes femmes disparues dans cet univers alternatif rempli de Shadows, ces ombres qu’ils ont maintes fois confrontées dans les titres précédents.
Persona 4: Dancing All Night est développé et publié par Atlus.
Date de parution: 29 septembre 2015
Plateforme: PlayStation Vita
Styles: Rythme / Roman interactif
Classement ESRB: T (Adolescents, 13 ans et plus)
Langue d’exploitation: Jeu disponible en anglais seulement.
Un roman graphique interactif
Le scénario est livré comme un roman interactif. On suit l’histoire du point de vue de Yu, Rise et Kanami (leader de Kanamin Kitchen) alors qu’on progresse sur trois lignes de temps parallèles réparties sur un total de huit chapitres. Sans être trop poussée, on retrouve une morale assez intéressante avec cette histoire, notamment pour les adolescents en recherche d’identité qui constituent clairement le public visé par ce jeu.
L’Autre Monde, là où nous ne sommes que l’ombre de nous-mêmes
Pour des stars, la pression qui leur est donnée pour se conformer aux standards de l’industrie est énorme. Le danger de perdre de vue qui l’on est et ce que l’on souhaite soi-même arrive trop souvent. À vouloir plaire à tout le monde, on en perd sa propre identité.
Difficile de ne pas penser que ce titre s’adresse aux adolescents. C’est durant cette période qu’on forge son identité. À cet âge, on se compare aux autres. On veut faire partie ‘de la gang’. Pas évident de combiner ces deux sentiments sans perdre son essence. La personne qui contrôle les Shadows veut nous convaincre que de faire ressortir sa personnalité sera douloureux, te rendra malheureux et que les gens ne t’aimeront pas car tu ne sauras jamais plaire à tout le monde.
Ce que nos personnages disent pour contrer cette philosophie est qu’en t’acceptant tel que tu es, tu te feras de vrais amis qui t’accepteront et t’aimeront pour qui tu es réellement. Vos liens seront purs et solides. Cette leçon de vie est répétée à maintes reprises dans Persona 4; Dancing All Night.
Les Shadows sont reliés par des rubans. C’est avec ces liens qu’ils capturent leurs victimes et les tiennent sous leur emprise. En combattant les Shadows, l’équipe parvient à libérer les prisonnières de ce joug…en s’exprimant par la danse!
Le Midnight Stage
Les danses sont exécutées en appuyant sur les boutons triangle-cercle-croix à droite et les flèches haut-gauche-bas à gauche. Ces boutons forment un cercle. En partant du centre, les commandes se rendent sur le cercle de jeu et on doit appuyer au bon endroit sur le rythme de la musique. Il y a trois types d’actions, soit un coup simple, un appui et un combo de deux boutons à l’unisson. On aura aussi un cercle bleu et un cercle ‘FEVER’ arrivant à l’occasion pour augmenter notre pointage final. L’exécution est bonne et peut convenir même aux débutants car le jeu est assez permissif. À moins de rater une note, on peut peser avant d’arriver au cercle et elle passe.
J’ai bien apprécié l’option de pouvoir visionner la pièce qu’on vient de terminer. Je pouvais alors voir ma performance et regarder danser mes personnages sans devoir me concentrer sur mes actions. En jouant, on n’a pas le temps de s’attarder au décor et aux mouvements des héros donc ceci est l’occasion idéale, comme regarder un vidéoclip.
Faut-il connaître le jeu principal pour s’amuser à celui-ci?
Pas du tout! Les personnages se présentent bien et l’histoire se tient toute seule. Au fil de l’aventure, on nous explique en détails ce que sont les Shadows – l’entité récurrente dans cette série – et leur rôle dans cette saga. Persona 4: Dancing All Night a une histoire que j’ai beaucoup apprécié. Les portions dansantes sont espacées au départ mais augmentent en fréquence à mesure que l’histoire progresse vers son dénouement. On peut ensuite toutes les refaire en mode libre et augmenter notre niveau de difficulté pour un meilleur défi. Les habitués vont reconnaître les musiques présentes dans les opus précédents, comme ma préférée qui est l’opéra jouant lorsqu’on visite Margaret dans la Velvet Room.
Si au final, vous accrochez sur les personnages, il va sans dire que vous voudrez les connaître davantage. Je recommande donc Persona 4 ou son édition Persona 4 Golden pour l’aventure principale qui les met en scène, ou encore Persona 4: Arena Ultimax et Persona Q: Shadow of the Labyrinth pour les voir évoluer dans un contexte différent.
Les plus:
+ Un scénario captivant
+ Des pièces musicales connues pour les fans de Persona 4
+ Chansons supplémentaires disponibles en téléchargement pour le mode libre
Les moins:
– Devient ardu pour mes pouces avec une difficulté accrue, donc y jouer pas trop longtemps à la fois quand on ne fait que danser.
Verdict
- Jouabilité : 3,5/5
- Visuel : 4/5
- Audio : 4/5
- Durée de vie potentielle : 3/5
Note Globale : 3,5/5
Procurez-vous Persona 4: Dancing All Night en édition standard
Procurez-vous Persona 4: Dancing All Night en édition Disco Fever