Borderlands 4

Borderlands a toujours été synonyme de chaos, d’armes massives et de combats démesurés. Et une chose est sûre, Borderlands 4 n’échappe pas à la règle. Il reste fidèle à ce modèle, mais déplace l’action sur Kairos, un monde gouverné par le Gardien du Temps. Son emprise est totale : il dispose d’une armée de synthétiques et d’implants qui lui permettent de contrôler les gens comme des marionnettes.

Dès le départ, on sent la différence. Au lieu de passer simplement d’une zone à une autre, on évolue dans un véritable monde ouvert. Il est rempli de factions, de missions secondaires et de recoins cachés qui valent la peine d’être explorés. Les nouvelles options de mouvement (dash, planage et grappin) changent complètement la dynamique des combats. Cela leur donne un rythme plus rapide et une nouvelle fluidité. Ajoutez à cela le mélange déjanté de butin et de configurations de personnages, et vous aurez toujours une bonne raison d’essayer quelque chose de nouveau.

Le jeu reste du Borderlands pur et dur : bruyant, excessif et débordant de personnalité. Mais en même temps, il montre les signes d’une série qui a appris de ses erreurs passées et qui fait de vrais pas en avant.

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Borderlands 4 PS5 boxart.

Détails de Borderlands 4

Plateformes : PlayStation 5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 (disponible en précommande) et PC
Développeur : Gearbox Software
Éditeur : 2K
Genre : Jeu de tir à la première personne, jeu de rôle et d’action
Modes : Solo et multijoueur
Cote ESRB : M (Jeunes adultes 17 ans et plus)

Kairos sous l’ombre du Gardien du Temps

Borderlands 4 se passe sur Kairos, une planète dominée par le Gardien du Temps et son ordre. Grâce à des implants cybernétiques, il peut prendre le contrôle de n’importe qui, transformant des civils en soldats malgré eux. L’ambiance est plus sombre que dans les jeux précédents. Chaque affrontement contre ses forces donne l’impression d’un combat contre l’oppression, plutôt que d’une simple fusillade de plus.

Les régions de Kairos portent chacune les cicatrices du règne du Gardien du Temps. Les Fadefields servent d’introduction : une étendue de terres agricoles où les communautés peinent à survivre sous la poigne de l’ordre. Terminus Range change de ton avec ses montagnes hostiles et ses forteresses grouillant de loyalistes. Carcadia Burn pousse la brutalité encore plus loin, avec ses terres désolées et ses bandes de guerre errantes, tandis que la vaste cité de Dominion illustre à quel point le Gardien du Temps contrôle la vie urbaine. Chaque zone a sa propre identité, et toutes s’intègrent à la lutte principale plutôt que de servir de simple remplissage.

L’histoire trouve un équilibre entre l’humour caractéristique de Borderlands et une narration plus concentrée. L’écriture ne force pas les blagues faciles, et la lutte de la résistance contre le Gardien du Temps a un vrai poids. C’est un méchant glaçant, moins comique que les ennemis des précédents jeux. Cependant, sa présence s’intègre parfaitement à cette nouvelle orientation. L’emprise du Gardien du Temps se manifeste partout sur Kairos, mais c’est Dominion qui m’a le plus marqué. En plein combat, il a retourné une foule de civils-soldats sans prévenir. Une seconde, j’esquivais les tirs. La suivante, je voyais des gens que je croyais en sécurité se retourner contre moi.
Ça m’a vraiment secoué.

Pour un jeu qui mise habituellement sur la comédie, ce moment était lourd de sens et a donné à la lutte une véritable profondeur, au-delà de la simple quête de butin. La structure, qui consiste à éliminer les lieutenants avant l’affrontement final, est familière. Mais ici, la mise en scène lui donne plus de poids et d’impact.

Image de Borderlands 4

Des combats intenses

Les combats dans Borderlands 4 sont plus rapides et plus précis que jamais. Les mouvements de dash, de planage et de grappin donnent aux fusillades un rythme constant et fluide. La variété des armes est immense, allant des pistolets qui marchent sur des jambes aux fusils déchaînant des tempêtes élémentaires. Les affrontements sont bruyants, chaotiques et gratifiants. Le point négatif, c’est que certains combats peuvent parfois s’éterniser un peu trop, surtout lorsque les vagues d’ennemis semblent un peu surdimensionnées.

Le butin reste la colonne vertébrale de Borderlands. Et ici, il est à la fois abondant et varié. Le nouveau système de pièces sous licence permet aux armes de combiner des caractéristiques uniques. Cela encourage à tester de nouvelles configurations plutôt que de rester sur une seule. Néanmoins, j’ai rencontré des bogues d’inventaire et des problèmes de tri qui ont cassé le rythme. Cela m’a obligé à passer plus de temps dans les menus que je ne l’aurais souhaité.

Les configurations de personnages offrent de nombreuses possibilités d’expérimentation. Chaque Chasseur de l’Arche dispose de trois arbres de compétences aux styles de jeu bien distincts, et le respec est simple et rapide. Pour ma part, je me suis concentré sur les dégâts de corrosion avec les couteaux électriques de Rafa, découpant les groupes avec une vitesse très satisfaisante. La flexibilité est au rendez-vous, même si les ennemis en fin de partie semblent absorber tous les dégâts, ce qui rallonge les combats. Le système de déplacement complète le tout. Il permet d’attaquer sous des angles que les anciens jeux n’autorisaient pas. Je me souviens m’être agrippé à une corniche, planer au-dessus d’un groupe, puis lancer un tir de fusil à pompe avant de foncer vers une couverture. C’était fluide et cinématographique d’une manière que Borderlands n’avait encore jamais atteint.

Dans l’ensemble, l’expérience de jeu offre la folie débridée que l’on attend tout en trouvant de nouvelles façons de faire évoluer la formule. Cela dit, des missions un peu trop longues, des menus lourds et des boss éponge rappellent que tout n’est pas encore parfait.

Combat dans Borderlands 4.

Le chaos dans toute sa splendeur

Borderlands 4 affûte son style emblématique avec Unreal Engine 5. Kairos s’anime avec des détails saisissants. Chaque région affiche son propre caractère. Les Fadefields s’étendent sur de vastes fermes, Carcadia Burn brûle sous une lumière intense, et Dominion s’élève avec ses tours de béton et de néon. Ce mélange rend l’exploration captivante, même si les performances peinent parfois à suivre le niveau de détail. Les textures peuvent apparaître tardivement. De plus, les fréquences d’image baissent lors des scènes d’action intenses. Mais dans l’ensemble, cette amélioration vaut le coup.

L’audio tient bien la route. Les Chasseurs de l’Arche et les PNJ lancent leurs répliques avec un meilleur timing qu’avant. De plus, les échanges de plaisanteries passent généralement sans traîner en longueur. La bande-son change d’ambiance avec fluidité, balançant des riffs puissants lors des combats et des tonalités plus calmes quand l’action ralentit. Les sons des armes et des capacités sont percutants, donnant du poids au chaos. Le mixage n’est toutefois pas parfait, car les dialogues peuvent parfois être noyés sous le brouhaha de l’action. C’est au niveau des performances que ça pêche : chute des mouvements d’image pendant les combats intenses, menus qui rament en parcourant l’équipement, et des plantages occasionnels qui brisent le rythme. Le correctif de lancement a aidé, mais le jeu n’est toujours pas aussi stable qu’il le devrait.

Je repense encore à une introduction de boss au début du jeu où l’écran s’est figé, un texte façon graffiti a envahi le cadre, et la musique a démarré parfaitement. C’était fluide et stylé. Impossible de ne pas sourire en le voyant.

Ambiance de Borderlands 4

Borderlands 4 est plus grand, plus audacieux, mais toujours pas parfait

Borderlands 4 donne l’impression d’une série qui se souvient de ce qui a fait son succès tout en cherchant à aller de l’avant. Kairos est un monde qui mérite d’être exploré, même si le design en monde ouvert repose parfois un peu trop sur la répétition. La diversité des régions, des terres agricoles aux cités néon, offre à l’histoire une scène plus marquante qu’auparavant. Le Gardien du Temps est un antagoniste solide. Et même si la structure consistant à éliminer les lieutenants reste prévisible, l’écriture trouve un meilleur équilibre entre humour et sérieux.

Points positifsPoints négatifs
L’expérience de jeu avec les armes est plus vive et plus rapide, grâce aux nouvelles options de mouvement comme le grappin, le planage et le dash.Des chutes de fréquence d’images et des ralentissements de performance surviennent souvent lors des grands combats.
Chaque zone de Kairos a sa propre identité et s’intègre à la lutte contre le Gardien du Temps.Certains ennemis de fin de jeu se transforment en véritables éponges à balles.
Le système de butin encourage l’expérimentation, avec d’innombrables combinaisons d’armes et de configurations possibles.Quelques missions donnent l’impression d’être rallongées artificiellement avec des vagues d’ennemis supplémentaires.
L’écriture trouve un meilleur équilibre entre humour et narration sérieuse.

L’expérience de jeu avec les armes reste le cœur de Borderlands 4. Le grappin, le planage et le dash donnent aux combats un rythme que les anciens jeux n’avaient jamais atteint. L’arsenal est d’une variété folle. Changer d’équipement juste pour tester une nouvelle configuration devient vite addictif. Cependant, certains affrontements s’éternisent, et les ennemis de fin de partie encaissent un peu trop. Le butin et la construction maintiennent l’intérêt. Cependant, des menus maladroits et des bogues d’inventaire aléatoires peuvent briser l’immersion en pleine action.

Évaluation globale de Borderlands 4

Expérience de jeu : 4/5
Graphismes : 4/5
Son : 4/5
Intérêt à long terme/Rejouabilité : 4/5

Note globale : 4/5 (80 %)

Ce qui me reste surtout en mémoire, c’est une session tard dans la nuit où je m’étais promis de m’arrêter après une mission. Trois heures plus tard, j’étais toujours en train de chasser du butin, de rire devant les quêtes secondaires et d’essayer une nouvelle configuration. Cette boucle familière de Borderlands est bien vivante, même si elle est parfois freinée par des problèmes de performance ou un rythme inégal. Borderlands 4 n’est pas parfait, mais il est fun d’une manière fidèle à la série. Le chaos, le butin et l’humour sont tous présents, dans un format plus grand et plus audacieux. Si vous acceptez quelques défauts, il y a beaucoup à apprécier.

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Jon Scarr
Jon Scarr compte plus de 30 années d’expérience dans l’industrie des jeux vidéo et est joueur depuis avant l’ère du NES. En tout, il a plus de 27 000 abonnés sur les réseaux sociaux, et obtient en moyenne 150 000 impressions par mois en tout (blogue personnel, Vine, Twitter, Twitch et Instagram). Visitez le site Web de Jon, 4ScarrsGaming, où il discute de tout et de rien au sujet des jeux vidéo.

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