Juste entendre « Dragon Ball » est suffisant pour attirer mon attention. Comme plusieurs d’entre vous, j’ai grandi en suivant les aventures de Sangoku et ses amis. Mon intérêt pour les jeux vidéo et ce superbe manga ne fait pas nécessairement en sorte que j’ai été excité par tous les jeux vidéo de la série qui s’avèrent à être souvent des jeux de combats. En ce qui concerne Dragon Ball Z : Kakarot qui est vendu comme un jeu d’action/RPG, je ne savais pas trop à quoi m’attendre jusqu’à quelques jours avant sa sortie. Maintenant que je le possède, voici ce que j’en ai finalement pensé.

Dragon Ball Z: Kakarot en détails

Plateforme : Xbox One, Playstation 4
Évalué sur : Playstation 4
Développeur : CyberConnect2
Éditeur : Bandai Namco Entertainment
Style : Action/RPG
Modes de jeu disponibles : Solo
Classement ESRB : Adolescent
Langue d’exploitation : Voix anglaises avec sous-titres français

Une histoire connue qui n’invente rien

Dragon Ball est un manga qui existe maintenant depuis une trentaine d’années. Sa popularité est toujours aussi immense, et c’est pourquoi la série est de retour depuis quelques années avec de nouveaux anime, et de nouveaux mangas sous le nom de Dragon Ball Super.

Concernant Dragon Ball Z: Kakarot, le jeu revient sur les différentes sagas du manga en commençant par les Saiyans, jusqu’à celle de Buu. Si le jeu ne réinvente rien de l’histoire, il coupe toutefois certains coins ronds sur des éléments qui auraient pu rester afin de donner un peu plus de profondeur. Ce dernier nous gâte toutefois avec de nombreux clins d’oeil qui plaira à n’importe quel fanatique du manga.

Un monde immense à découvrir en véhicule, à pied, ou en volant

Ce n’est que quelques semaines avant la sortie du jeu que fut réellement dévoilé l’ampleur de la carte du monde que l’on peut explorer. C’est à ce moment que j’ai su que le jeu m’intéresserait. La carte est juste immense! Plusieurs zones donnent accès à la même région, mais celle-ci est parfois tellement grande, qu’il est plus facile de passer par la carte du monde pour passer du point A à B plus rapidement. Pour y accéder, rien de plus facile, il ne suffit que de voler le plus haut possible dans le ciel!

Ces zones représentent majoritairement plusieurs territoire connus des nombreux mangas de Dragon Ball. Le tout active fortement l’aspect nostalgie et m’a rapidement charmé. Par contre, si elles sont immenses, elles sont malheureusement un peu vide. S’il y a des villes avec autant de personnes que de véhicules, des forest avec des animaux, et des ennemis un peu partout, il manque énormément de trucs à faire.

Un aspect jeu de rôle qui n’en est pas vraiment un

Pour avancer dans l’histoire du jeu, on doit se rendre à des endroits précis indiqués sur le radar ou selon un jet de lumière venant du ciel indiquant l’emplacement vers lequel se déplacer. Chaque combat engendre des points d’expérience qui font en sorte de rendre tous les différents personnages que l’on fini par contrôler beaucoup plus fort.

Changer de niveau peut aider à débloquer des habiletés que l’on doit ensuite acheter avec des orbes. Il est plutôt difficile de changer de niveau en dehors de l’histoire principal et c’est là que l’on peut voir qu’il ne s’agit pas réellement d’un vrai jeu de rôle. Effectivement, il est excessivement long et presque inutile de combattre les ennemis que l’on peut trouver sur notre chemin pour obtenir des points d’expérience. Le peu de points que chaque ennemis donnent fut assez pour moi de ne plus vouloir les combattre. Il y a aussi le fait que c’est régulièrement les mêmes, tel que le premier que l’on rencontre, le robot provenant de la caverne de pirates dans les mangas.

Donc pour augmenter de niveau, il vaut mieux compléter l’histoire. Chaque combat donne tellement de points que le tout est juste dérisoire. De ce fait, on obtient un niveau plus acceptable selon l’histoire.

Une chose qui aide sans toutefois être aussi rapide que de poursuivre l’histoire est de manger des plats complets. Ces derniers augmentent plusieurs aspects comme les points de Ki, de PV, et d’expérience. Malheureusement, l’option est disponible beaucoup trop tard dans le jeu.

Il y a encore une autre façon d’obtenir plus rapidement de points d’expérience. Par contre, celle-ci commence à être utile uniquement lorsque l’on commence à avoir énormément de d’emblèmes d’âmes. Ces emblèmes représentent les différents personnages de la série que l’on rencontre. Lorsque les emblèmes sont adéquatement disposés sur différents tableaux de bord, ces derniers augmentent des niveaux d’amitiés entre les personnages qui finissent par débloquer différentes options tel que l’augmentation de points d’expérience. Cette option, quoi que pratique, est certainement la plus lourde à gérer, mais peut être très avantageuse.

Des missions secondaires drôles, rafraichissantes, mais trop peu nombreuses

Entre chaque chapitre de l’histoire, il est possible de se promener librement et de compléter les missions secondaires. Malheureusement, ces dernières sont très très peu nombreuses. De plus, elles sont disponibles uniquement entre certain chapitre de l’histoire. Si l’on avance donc trop vite, on manque ces dernières.

Et c’est quelque chose que vous ne voudrez pas rater. Elles sont drôles, rafraichissantes, et nous feront passer un bon moment. J’ai adoré surprendre Krilin entrain de regarder des magazines érotiques, et de voir Plume se faire passer pour Yamcha afin de respecter les rendez-vous avec ses différentes conquêtes depuis le décès de ce dernier.

Une chasse d’orbes pénible mais utile

Dès le commencent du jeu, la première chose que l’on remarque est la présence d’orbes de différentes couleurs et grosseurs. Ces dernières sont nombreuses et finissent même par réapparaître après un certain lapse de temps.

Ces dernières permettent de débloquer différentes habiletés selon chaque personnage. Si l’histoire, et les missions secondaires, permettent la collecte de plusieurs d’entres elles, l’exploration est quasi obligatoire pour en récolter.

Vous voudrez les récolter puisque malgré l’augmentation des niveaux de manière automatique dans l’histoire, ce n’est pas le cas des mouvements appris. Par contre, il faut parfois atteindre des chapitres précis de l’histoire pour débloquer ces pouvoirs.

Il faut donc régulièrement regarder le menu dès que l’on change de personnage. Et avec les emblèmes, les orbes, et tous les autres objets tel que la nourriture, cadeaux, et objets mécaniques, il faut régulièrement aller faire un tour dans les différents menus. Le tout est vraiment lourd surtout lorsque l’ambiance est régulièrement coupée dû à diverses raisons tel que le résultat d’un combat, mais surtout, les trop nombreux temps de chargement.

Un visuel terriblement beau

Ce qui est frappant avec Dragon Ball Z: Kakarot est certainement la beauté des animations. Même s’il manque parfois d’expressions dans le visage des personnages lors de dialogues, les animations et certaines scènes de combats sont bien réalisées et d’une beauté exemplaire. Le plaisir de revoir certaines scènes populaires avec ce type visuel en vaut la peine.

Dragon Ball Z: Kakarot, un jeu pour les fans

Sérieusement, j’adore et je dévore Dragon Ball Z: Kakarot. Le jeu est venu émoustiller ma nostalgie. Le jeu est superbe. Les clins d’oeil sont nombreux. Le contrôle est sublime. Mais, le jeu est loin d’être parfait. Les temps de chargements trop nombreux et qui ne finissent plus gâchent fortement l’ambiance. Le manque de missions secondaires me laisse sur mon appétit. La collecte des orbes finit par lasser. Les mêmes ennemis sur mon chemin donne plus le goût des éviter que de les battre.

Il n’est pas vraiment évident de transformer le manga de Dragon Ball en jeu vidéo de type action/RPG. Mais depuis la série de jeux vidéo Dragon Ball Origins sur Nintendo DS, je n’ai jamais eu autant de plaisir à jouer à jeu vidéo sur Dragon Ball. J’ai maintenant juste vraiment hâte de voir ce qui sera offert avec les prochains contenus téléchargeables.

+ Superbe qualité visuelle
+ Une tonne de clins d’oeil
+ Juste l’univers Dragon Ball vaut la peine

– Les nombreux temps de chargement
– Le temps perdu à gérer les différents menus
– Le manque de missions secondaires

ÉVALUATION GLOBALE DE DRAGON BALL: KAKAROT

Expérience de jeu : 3/5
Graphisme: 4/5
Son : 5/5
Durée de vie potentielle / Rejouabilité: 5/5

Note globale : 4,25/5 (85%)

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Les images illustrant cet article proviennent de ma partie sur Playstation 4.

Jean-Francois Bourré
Passionné par les voyages dépaysants, je suis avant tout un geek qui aime les jouets, les figurines, les gadgets technologiques et les jeux vidéo. J'ai partagé plusieurs sujets sur les blogs de Geekbecois et de Geeks And Com. Je tiens un blogue personnel sur lequel je publie occasionnellement.