Si vous connaissez Like a Dragon, vous ne pensez peut-être pas immédiatement à naviguer sur les mers, commander un équipage de pirates et tirer au canon sur des vaisseaux ennemis. Pourtant, c’est exactement dans quoi vous plonge Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii. Goro Majima, le Chien Fou de Shimano, se réveille sur une plage hawaïenne, totalement amnésique. C’est alors que commence une chasse au trésor chaotique.
Au début, il est dur de s’imaginer en pirate dans Like a Dragon. Puis, une heure après avoir plongé dans le jeu, j’évitais des tirs de canons, je pillais des îles et commandais un navire avec parmi l’équipage certains des personnages les plus loufoques de la série. C’était magnifiquement ridicule.
Au-delà de la configuration exubérante, Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii reste dans la lignée de ce qui rend la série exceptionnelle. Les combats au corps à corps restent brutaux, les activités secondaires sont plus loufoques que jamais et l’histoire trouve un juste équilibre entre comédie et moments touchants. C’est une aventure qui embrasse son absurdité sans pour autant perdre l’identité de ce qui fait Like a Dragon.
Détails de Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii
Plateforme(s) : PlayStation 5, Xbox Series X|S, PS4, Xbox One et PC
Développeur(s) : Ryu Ga Gotoku Studio
Éditeur(s) : Sega
Genre : action-adventure, jeu de combat à progression, porte-monstre-trésor
Mode : solo
Cote ESRB : M (Mature 17 ans et plus)
Une chasse au trésor comme vous n’en avez jamais vue
Goro Majima se réveille sur une plage hawaïenne, totalement amnésique. Cette situation pose les bases d’une des histoires les plus rocambolesques proposées à ce jour par Like a Dragon. Libéré de l’emprise de son passé, Goro Majima se créé une nouvelle identité de pirate et rassemble un équipage à la poursuite du légendaire trésor d’Esperanza. Il se lie rapidement d’amitié avec Noah, un garçon local aux grands yeux, qui va devenir son plus proche allié et le guider à travers ce monde étrange de marins hors-la-loi et de chasseurs de trésors des temps modernes.
Malgré sa configuration loufoque, le jeu reste fidèle à ce qui fait le succès de Like a Dragon. L’aventure de Majima est pleine d’action, mais il y a une véritable chaleur dans la façon dont il se lie à Noah et à son équipage. Le groupe hétéroclite qu’il réunit autour de lui, entre un ancien yakuza devenu chef et un champion du colisée des pirates, s’inscrit dans la tradition de personnages secondaires excentriques, mais attachants. Entre les combats à l’épée, les batailles de canons et le chaos en haute mer, l’histoire trouve tout de même le temps de ralentir, dans des moments plus calmes où le passé et le présent de Majima se mêlent.
En commençant le jeu, je me suis demandé où pouvait bien aller une histoire de Like a Dragon sur le thème de la piraterie. Habituellement, la série se construit sur le crime urbain, et sortir Majima du Japon semblait être un parti pris risqué. Pourtant, le jeu s’engage complètement dans son nouvel environnement, mêlant habilement l’histoire classique de Like a Dragon à une aventure à la fois inédite et familière. Finalement, le mélange habile entre des combats à l’épée dignes d’un film à succès et un drame axé sur les personnages fonctionne à la perfection.
Des combats sur terre et en mer
Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii enrichit la mécanique de combat traditionnelle de la série avec des batailles navales à grande échelle. Majima est capitaine du Goromarua, un vaisseau de guerre personnalisable armé de canons, de mitrailleuses et d’armes non conventionnelles comme des lance-requins et des lance-flammes. Les combats de vaisseau à vaisseau se concentrent sur le positionnement, la gestion de l’équipage et la prise de décision en temps réel, alors que les ennemis attaquent de toutes parts. Les batailles plus importantes demandent de trouver le juste équilibre entre attaque et réparations, tout en évitant de se faire cerner.
Sur terre, les combats suivent le mode traditionnel de Like a Dragon avec deux styles de combat. Le style Chien Fou reflète le jeu d’épée rapide et agressif de Majima, tandis que Loup de Mer embrasse le thème des pirates, en permettant de manier un sabre d’abordage double, des pistolets et d’utiliser un grappin pour des attaques acrobatiques. Les frappes sont puissantes, mais certaines se concentrent davantage sur le côté tape-à-l’oeil plutôt que sur le côté pratique. Les grandes batailles mettent en scène d’énormes vagues ennemies. Il faut alors se concentrer davantage sur le contrôle de la foule plutôt que sur le combat en tant que tel. On est alors plus proche de Dynasty Warriors que des combats classiques de Like a Dragon.
L’exploration adopte une approche ouverte, ce qui permet d’explorer des îles, piller des trésors et relever des défis. Les quêtes secondaires sont partout, mais il est vrai que les combats à répétition ont tendance à ralentir le rythme. Les phares font office de points de déplacement rapides, ce qui facilite les déplacements sur de longues distances, mais les rencontres aléatoires peuvent aussi, parfois, ralentir le rythme.
Un spectacle en haute mer dans des eaux troubles
Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii embrasse son thème de la piraterie avec des lieux hauts en couleur, des vaisseaux au design détaillé et des personnages particulièrement expressifs. Le mélange entre les plages hawaïennes, la jungle et les villes insulaires change des jeux précédents. Le bateau de Majima, le Goromarua, est surprenant de détails complexes, entre voiles usées et lanternes qui brillent la nuit.
Les personnages sont détaillés dans des scènes dignes du cinéma, avec des visages expressifs et des animations fluides. Cependant, certains personnages non-joueurs et des textures d’arrière-plan semblent parfois désuets, surtout sur les vaisseaux. Les effets de l’eau sont décents, mais les vagues peuvent être répétitives en haute mer. Certaines îles sont un peu sous-développées, offrant moins de détails visuels comparé aux lieux principaux.
Les animations de combat restent tape-à-l’œil et fluides, surtout dans le jeu d’épée et les frappes de Majima. Les réactions exubérantes des ennemies et les attaques exagérées correspondent au style chaotique du jeu. Certains combats mettent en scène des foules massives qui remplissent l’écran d’ennemis, d’attaques et d’effets, bien que des ralentissements occasionnels puissent se produire.
La bande son associe l’énergie classique de Like a Dragon à une musique sur le thème de la piraterie. Les chants de marin et les musiques de combat s’adaptent parfaitement à une aventure en haute mer. Le doublage est puissant, avec la performance énergique de Majima qui se démarque le plus. Certains personnages non-joueurs mineurs semblent peu dynamiques, mais les personnages principaux sont très bons.
La performance est principalement stable, avec des pertes d’image occasionnelles dans les combats à grande échelle. Les temps de chargement sont courts et le jeu se déroule sans heurts. Bien que certaines zones peuvent paraître désuètes, la présentation globale rend hommage au ton aventureux.
Distractions infinies sur terre et en mer
Au-delà du combat et de l’exploration, Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii offre énormément de contenu secondaire. Le Colisée des pirates vous permet de mettre vos compétences de combat à l’épreuve dans des arènes de combat et de débloquer de nouvelles récompenses et de nouveaux membres d’équipage. Pour gérer votre équipage, vous devez assigner des rôles, maintenir le moral des troupes et mettre à niveau des armes pour être toujours prêt quand les combats navals difficiles surviennent.
Un de mes moments préférés est arrivé lors d’une quête de chasse au trésor d’apparence simple. Une carte codée m’a mené sur une île non marquée, où je m’attendais à une récompense facile. Au lieu de cela, je suis tombé dans une embuscade et j’ai dû combattre une bande de pirates avant de découvrir le butin. La récompense n’était pas juste de l’or : c’était une amélioration légendaire du vaisseau dont je ne soupçonnais même pas l’existence.
Avec tant de choses à faire, Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii reste intéressant longtemps après la fin de l’histoire principale. Certaines activités sont répétitives. Mais il y a tellement d’activités qu’on ne s’ennuie jamais.
Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii : une aventure de pirate incomparable
Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii prend une direction audacieuse tout en conservant son identité propre. Le mélange de combat naval, de combat au corps à corps et d’exploration d’un monde ouvert crée une toute nouvelle expérience… mais qui garde tout de même l’essence de ce qu’est Like a Dragon. L’énergie exubérante de Majima se fond parfaitement dans le décor pirate et l’histoire mêle parfaitement humour et moments touchants.
Les combats sont rapides, chaotiques et satisfaisants, que ce soit pour vaincre des ennemis avec un sabre d’abordage ou pour lancer des requins à partir d’un canon. Les batailles navales vont vite et font appel à de la stratégie, mais certaines rencontres peuvent sembler répétitives au fil du temps. Le monde est rempli de contenu secondaire, de minijeux et de personnalisation, ce qui offre beaucoup à faire au-delà de l’histoire principale.
| Points forts | Points faibles |
|---|---|
| La personnalité sauvage de Majima s’inscrit parfaitement dans le thème des pirates. | Les batailles navales peuvent sembler répétitives au fil du temps, surtout face aux flottes ennemies similaires en mer. |
| Beaucoup de contenu secondaire : améliorations de vaisseau, chasse aux primes, chasses au trésor et minijeux uniques. | Certaines textures d’arrière-plan et des designs de personnages non-joueurs sont désuets, surtout dans des zones moins détaillées comme les vaisseaux. |
| Des batailles navales au rythme rapide et des combats classiques de Like a Dragon, pour plusieurs façons de se battre. | Les combats à grande échelle causent un ralentissement mineur, ce qui rend les combats rapides moins réactifs. |
| L’histoire imprévisible de Majima garde l’intrigue captivante, avec un juste équilibre entre action sauvage et moments plus calmes du personnage, pour une aventure encore plus intéressante. |
Visuellement, le jeu offre un environnement coloré, bien que certaines textures et certains modèles de personnages non-joueurs aient l’air désuets. La performance est principalement stable, avec seulement des ralentissements mineurs dans les grandes batailles. La bande sonore, le doublage et la présentation générale captent bien le ton aventureux du jeu, ce qui ajoute à l’expérience positive.
Certaines activités peuvent sembler répétitives, mais la grande variété du contenu secondaire assure qu’il y a toujours quelque chose de nouveau à explorer au-delà de l’histoire principale.
Évaluation globale de Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii
Expérience de jeu : 4/5
Graphismes : 3,5/5
Son : 4/5
Intérêt à long terme/Rejouabilité : 4,5/5
Note globale : 4/5 (80 %)
Que vous soyez là pour l’action, l’humour ou les distractions sans fin, Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii vous offre une aventure amusante et imprévisible. Ce n’est peut-être pas pour tout le monde, mais le périple du pirate Majima en vaut la peine.
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