
Plus de dix années se sont écoulées depuis que nous avons eu droit à un tout nouveau jeu Mario Kart. Pas une version Deluxe. Pas une nouvelle vague de DLC. Une vraie suite. Le lancement de Mario Kart World aux côtés de la Nintendo Switch 2 n’est donc pas à prendre à la légère. Au début, je n’en attendais pas grand-chose. J’ai couru sur tous les circuits, esquivé toutes les carapaces et vu trop d’amitiés se briser sur la Route Arc-en-ciel. Mais dès la première heure, Mario Kart World m’a réservé quelques surprises.
Alors, comment Mario Kart World se compare-t-il à ses prédécesseurs? La réponse courte : ce n’est pas ce à quoi nous sommes habitués. La réponse longue? Faisons quelques tours de piste et discutons-en.
Détails de Mario Kart World
Plateforme : Nintendo Switch 2
Développeur : Nintendo
Éditeur : Nintendo
Genre : Jeu de course et de groupe
Modes : Solo et multijoueur
Cote ESRB : E (Enfants et adultes)

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Points de contrôle interconnectés et routes ouvertes
Mario Kart World abandonne l’ancienne formule consistant à vous transporter automatiquement d’un circuit à l’autre. À la place, tout est relié dans une immense carte continue. Vous choisissez toujours un Grand Prix et parcourez une série de circuits, mais cette fois-ci, vous roulez entre chacun d’entre eux.
Au début, cette structure m’a paru étrange. Je suis habitué à des arrêts marqués entre les courses. Mais plus je jouais, plus ça me semblait fluide. Les courses s’enchaînent d’une manière qui correspond bien au titre du jeu. Vous ne faites plus seulement la course sur des circuits. Vous évoluez dans un monde. La carte n’est pas seulement là pour faire joli. Le mode Survie s’appuie dessus avec des courses à élimination basées sur des points de contrôle à travers des régions entières. C’est une pression différente. Vous regardez le compte à rebours et espérez éviter le couperet.
Il y a aussi le mode Balade. Vous pouvez vous promener en voiture, trouver des missions d’interrupteur P et collecter des médailles Peach. Certaines zones semblent vides, mais j’ai aimé cette pause dans les courses. La structure encourage les petits détours qui vous apprennent à faire conduire sur des parois ou à glisser sur des rails. Le monde en lui-même est beau, mais la navigation pourrait être améliorée. La mini-carte n’est pas terrible et il est facile d’oublier où se trouvent les choses. Néanmoins, les régions sont suffisamment distinctes pour que vous finissiez par mémoriser vos endroits préférés.
Mario Kart World ne raconte pas une histoire au sens traditionnel du terme, mais sa nouvelle structure change votre façon de penser à la progression. Vous ne vous contentez pas de choisir des circuits. Vous explorez des espaces connectés, chacun menant au suivant.

Chaos, contrôle et pirouettes
Mario Kart World conserve l’essence même de la course. Les dérapages, les accélérations et les esquives de carapaces sont toujours aussi agréables. Mais vous disposez désormais de nouveaux outils à maîtriser. Les sauts chargés, la conduite sur paroi et la glisse sur rail changent votre approche de chaque circuit. Certaines manœuvres demandent de la pratique. J’ai raté un saut sur un rail, je suis tombé dans un lac, mais j’ai quand même réussi à terminer troisième grâce à un champignon turbo et à un peu de chance. C’est ce genre de chaos qui rend le jeu passionnant. Même lorsque vous ratez votre coup, rien n’est jamais vraiment perdu. Les courses restent chaotiques, rapides et imprévisibles du début à la fin.

Le mode Survie exploite pleinement ce sentiment. C’est une longue course avec des points de contrôle. Si vous prenez du retard, vous êtes éliminé(e). La pression monte à chaque étape. Lors d’une course, j’étais en 12e position, j’ai obtenu trois carapaces et je me suis qualifié de justesse pour la finale. J’ai heurté une banane juste avant l’arrivée, mais quelqu’un d’autre est sorti de piste avant moi. Je ne m’en suis pas plaint. Le mode Grand Prix est plus relax, mais réserve tout de même des surprises. Le mélange de segments d’un tour et d’intermissions entre les pistes rend le jeu intéressant. Le mode Balade est assez superficiel, mais il est utile. Vous pouvez vous entraîner à de nouvelles pirouettes, chercher des objets à collectionner ou simplement conduire.
Le système Snack turbo ajoute un petit plus. Récupérez des sacs de nourriture au service à l’auto, et si vous avez le bon personnage, vous débloquerez de nouveaux costumes. C’est un petit cycle amusant. Je suis retourné plusieurs fois au même stand juste pour voir si j’allais enfin obtenir la tenue Marchande de glace de Toadette. Ça valait le coup. Les commandes sont fluides dans l’ensemble. Les karts réagissent bien, les manœuvres sont rapides et la vitesse est toujours importante. Les nouvelles idées ne remplacent pas ce qui fonctionnait déjà, elles ajoutent simplement un peu de risque, de timing et de flexibilité.

Des courses qui paraissent bien et se jouent bien
Mario Kart World est l’un des jeux les plus beaux jamais sortis par Nintendo. Il tourne à 60 images par seconde et reste stable dans la plupart des situations. Que vous soyez sur une plage, dans une forêt ou en train de déraper dans une tempête, tout semble fluide. L’éclairage est particulièrement réussi. Certaines courses commencent sous une pluie battante, puis se terminent sous un soleil radieux. Ce changement ne semble jamais perturbant. Vous remarquez simplement que les ombres et le ciel s’éclaircissent au fur et à mesure que vous avancez.
Chaque région a son propre style et ses propres conditions météorologiques. Les graphismes sont excellents, aussi bien en mode téléviseur qu’en mode portable. Je n’ai remarqué aucun ralentissement notable, même lors de grandes courses en ligne ou de séances en mode Balade très animées. La musique mérite tout autant d’attention. Vous entendrez des morceaux originaux, ainsi que des reprises orchestrales d’anciens jeux Mario. Certains proviennent de titres moins connus comme Wario Land ou Super Mario Land. Je suis resté à l’écran titre une fois juste pour que le thème continue à jouer en arrière-plan. Il est vraiment entraînant.
Les effets sonores sont clairs et nets. Vous saurez quand quelque chose arrive : les champignons triples tournent, les carapaces rouges cliquettent et quelqu’un crie toujours avant qu’une carapace bleue ne frappe. Les personnages ont aussi des touches amusantes. Pauline fredonne lorsqu’elle réussit une figure. Certains pilotes crient leurs phrases fétiches sur les tapis d’accélération. Le mode écran partagé fonctionne étonnamment bien. Je l’ai testé avec deux et quatre joueurs. Le taux de rafraîchissement est resté stable, sauf lorsque GameChat et la caméra étaient tous deux activés. Voir le visage de mes amis apparaître au-dessus de leur kart en pleine course était hilarant. Ils n’ont toutefois pas ri lorsque je les ai dépassés avec une bombe.
Mario Kart World ne réinvente pas le look de la série, mais il rend tout plus net, plus fluide et plus agréable à regarder.

Salons, rires et éliminations
Mario Kart World prend en charge jusqu’à 24 pilotes dans les matchs en ligne. Ce nombre à lui seul change tout. Les courses semblent plus animées et la survie devient plus difficile. Le mode Survie est rapidement devenu mon mode préféré. Il vous plonge dans des courses à élimination où seuls les plus rapides peuvent continuer. Vous courez à travers des segments reliés entre eux, en passant par des points de contrôle avant que le chronomètre ou la limite de temps ne vous élimine. Lors d’une partie, j’étais en 10e position, puis je suis tombé à la 17e après avoir été touché par une carapace verte. J’ai immédiatement redémarré.
Les salons en ligne fonctionnent bien. Vous pouvez rejoindre rapidement une course, voter pour la piste suivante ou faire équipe avec un ami en mode écran partagé. Les temps de chargement sont courts et la plupart des parties se déroulent sans accroc. J’ai remarqué quelques petits problèmes techniques lors des moments de forte affluence, mais rien qui ait gâché une course. GameChat ajoute un petit plus. Une petite fenêtre de caméra flotte au-dessus de votre kart, montrant votre visage en pleine course. C’est un peu ridicule, mais dans le bon sens du terme. Un moment qui m’a marqué : mon ami a été éliminé dans le mode Survie, et son visage déçu est apparu juste au moment où je passais le point de contrôle. J’ai craqué.
Le mode Bataille comprend Bataille de ballons et Bataille de pièces. Ils sont corrects, mais ne sont pas aussi amusants que les vraies courses. Les cartes plus grandes peuvent sembler un peu trop vides, même avec 24 coureurs. Néanmoins, la suite en ligne offre beaucoup. Que vous soyez amateur de compétition ou de chaos, il est facile de se lancer et de continuer.

Mario Kart World apporte quelque chose de nouveau sans perdre ce qui fait le succès de la série
Mario Kart World ne cherche pas à effacer le passé. Il cherche simplement à l’étendre dans de nouvelles directions. Dans l’ensemble, Nintendo peut dire mission accomplie. La structure ouverte de la carte modifie la façon dont vous évoluez dans le jeu. Vous ne choisissez plus les circuits dans un menu. Vous roulez entre eux, vous apprenez leur tracé et vous faites des découvertes en cours de route. Parfois, ces découvertes vous mènent à un raccourci caché. D’autres fois, il s’agit simplement d’un autocollant pour votre kart. Mais cette structure fait que chaque coupe ressemble moins à une liste et davantage à un voyage.
Le mode Survie va encore plus loin. Il est rapide, brutal et conçu pour être rejoué à l’infini. Grand Prix trouve toujours le juste équilibre entre détendu et compétitif. Et le mode Balade, malgré ses moments plus lents, m’a donné envie d’explorer. Je ne reviens pas toujours vers le contenu secondaire dans les jeux de course de ce genre, mais celui-ci m’a donné envie de continuer à fouiner. Il y a encore matière à amélioration. Le suivi de la carte pourrait être amélioré. Le mode Bataille semble avoir été ajouté après coup. Certains objets à collectionner ne semblent pas valoir la peine d’être recherchés. Mais rien de tout ça ne m’a détourné de l’expérience.
En résumé, voici un bref aperçu du positif et du négatif.
Points positifs | Points négatifs |
---|---|
La carte ouverte interreliée crée une nouvelle sensation de progression. | Le mode Bataille semble moins abouti que les autres modes de course. |
Le mode Survie ajoute des courses éliminatoires intenses et rapides. | Le déblocage de certains personnages dépend trop de l’utilisation aléatoire d’objets. |
De nouvelles mécaniques comme la conduite sur paroi et la glisse sur rail enrichissent l’expérience de course. | Le mode Balade peut sembler vide avec des récompenses limitées. |
Le système de déblocage des costumes ajoute des objectifs amusants à atteindre. |
Évaluation globale de Mario Kart World
Expérience de jeu : 4,75/5
Graphismes : 4,5/5
Son : 4,5/5
Intérêt à long terme/rejouabilité : 4,5/5
Note globale : 4,6/5 (92 %)
Ce qui compte, c’est la conduite. Cette partie est toujours aussi agréable. Ajoutez de nouvelles pirouettes, des performances fluides et des extras en ligne comme GameChat, et vous obtenez un jeu de course qui semble vraiment à sa place sur une nouvelle conseole. Mario Kart World ne séduira peut-être pas tout le monde, mais ce n’est pas nécessaire. Il m’a offert de nouvelles façons de faire la course sans perdre le plaisir qui m’avait rendu accro il y a des années.
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