Image principale de The Outer Worlds 2

Six ans se sont écoulés depuis qu’Obsidian nous a emmenés pour la première fois aux confins de l’espace dans The Outer Worlds. Ce premier voyage était un mélange d’écriture inspirée, de satire corporative et d’énergie chaotique propre à la science-fiction qui m’a marqué longtemps après le générique. Aujourd’hui, Obsidian Entertainment, sous l’égide de Xbox Game Studios, revient avec The Outer Worlds 2. Le résultat donne l’impression d’une équipe qui a tiré les leçons de son expérience et perfectionné ce qui fonctionnait, tout en conservant intact son humour caractéristique.

Cette suite reprend la structure familière du premier jeu et la reconstruit avec un sens plus aigu du but à atteindre. Vous retournez dans un univers où les entreprises continuent de tout contrôler, mais le ton est plus réaliste. Les blagues sont toujours présentes, mais elles sont plus intelligentes et moins exagérées. C’est le genre de changement qui rend l’histoire plus crédible sans perdre le charme d’Obsidian.

Dès la mission d’ouverture, The Outer Worlds 2 affiche une grande assurance. L’écriture, le rythme et la présentation s’harmonisent à merveille, vous donnant envie de poursuivre votre exploration. Le jeu ne cherche pas à réinventer le genre. Il veut simplement être une meilleure version de lui-même, et c’est exactement ce qu’il fait.

jeux vidéo

Détails de The Outer Worlds 2

Plateformes : Xbox Series X|S, PS5 et PC
Développeur : Obsidian Entertainment
Éditeur : Xbox Game Studios
Genre : Jeu de rôle d’action
Mode : Solo
Cote ESRB : M (Jeunes adultes 17 ans et plus)

De l’autre côté de la faille

Dans The Outer Worlds 2, vous incarnez un(e) commandant(e) du Directoire de la Terre, un groupe pris entre son devoir et la bureaucratie. Lorsqu’une mission vers la lointaine colonie d’Arcadia tourne mal, une faille gigantesque se creuse dans l’espace, menaçant de détruire tout ce qui se trouve à proximité. Dix ans plus tard, vous sortez de cryostase et êtes propulsé(e) dans un système solaire au bord de l’effondrement. L’histoire ne tarde pas à vous rappeler que dans cet univers, chaque décision a son importance.

Arcadia semble plus vivante qu’Halcyon ne l’a jamais été. C’est un ensemble de planètes et de stations gouvernées par des factions rivales, chacune avec ses propres motivations. Le Choix de Tatie, le Protectorat et l’Ordre des Ascendants se disputent le contrôle, chacune convaincue de pouvoir mettre fin au chaos que leur cupidité a contribué à créer. Ces groupes sont à l’origine de la plupart des quêtes principales, et votre choix de camp déterminera l’issue de celles-ci.

Vous recruterez six compagnons en cours de route, chacun avec ses propres opinions et loyautés. Certains s’opposent ouvertement, d’autres remettent discrètement en question vos choix, et cette tension donne encore plus de profondeur à votre aventure. La plus grande différence par rapport au premier jeu réside dans le ton. Il continue de se moquer de l’absurdité des entreprises, mais l’humour est plus subtil. Au lieu de blagues incessantes, les conversations sont plus incisives et plus réalistes. J’ai apprécié ce changement. Il permet de prendre le monde plus au sérieux, même lorsque les choses deviennent étranges.

Au début, je me suis retrouvé coincé entre aider un scientifique désespéré et obéir aux ordres de mon supérieur. J’ai hésité plus longtemps que prévu, réalisant à quel point l’écriture peut rendre même les petits choix personnels. Ce sont des moments comme celui-ci qui définissent The Outer Worlds 2. Chaque décision semble être un fil qui tire sur quelque chose de plus grand, et observer comment ces choix se répercutent sur Arcadia est ce qui rend l’histoire intéressante à suivre.

Dans The Outer Worlds 2, en tant que commandant du Directoire de la Terre, vous devez vous rendre dans la lointaine colonie d'Arcadia et enquêter sur une faille gigantesque qui s'est ouverte dans l'espace et menace de détruire tout ce qui se trouve à proximité.

Choix, combat et conséquences

The Outer Worlds 2 s’appuie sur les bases du premier opus, offrant des combats plus fluides, une expérience plus réfléchie et davantage de façons de résoudre les problèmes. Vous pouvez aborder la plupart des missions par le dialogue, la furtivité ou l’action directe, et le jeu vous récompense lorsque vous combinez ces différentes approches. Chaque point de compétence compte, et vous pouvez facilement constater les résultats de votre configuration dans le déroulement des conversations ou dans l’efficacité avec laquelle vous gérez les échanges de tirs.

Le système de compétences et d’avantages amélioré reste simple mais pertinent. Chaque niveau vous rapporte des points à investir dans les catégories Persuasion, Science, Leadership et autres, qui ont une incidence à la fois sur le combat et l’exploration. Le nouveau système de défauts fait également son retour, vous permettant d’accepter des compromis qui remodèlent votre style de jeu. Si vous subissez trop de coups d’armes à plasma, vous risquez de débloquer une faiblesse permanente en échange d’un avantage utile. C’est une façon astucieuse d’encourager l’expérimentation tout en conservant le caractère imprévisible de chaque partie.

Les combats sont plus raffinés qu’auparavant. Les armes frappent plus fort, les ennemis réagissent plus rapidement et les gadgets ajoutent une touche de créativité. Le gadget Dilatation temporelle tactique ralentit le temps pour vous aider à réaliser des tirs précis, tandis que d’autres, comme le Dématerialiseur Acide de Tatie, vous permettent de réduire vos ennemis en vapeur. Le mélange d’attaques à distance et au corps à corps rend le jeu rapide et fluide, en particulier lorsque vos compagnons vous aident au combat.

Plus tard dans la campagne, je me suis retrouvé coincé dans un centre de recherche alors que des mercenaires se rapprochaient de tous côtés. J’ai déclenché Dilatation temporelle, j’ai aligné un tir plasma et je m’en suis sorti de justesse avec un tout petit peu de santé. C’était désordonné, chaotique et amusant, le genre de combat qui montre à quel point tout dans le jeu s’imbrique pour rendre les combats imprévisibles. Que vous tentiez de vous sortir d’une mauvaise passe ou que vous vous battiez dans une fusillade chaotique, The Outer Worlds 2 vous oblige à réfléchir rapidement. Chaque rencontre semble liée à vos décisions, ce qui rend chaque victoire ou chaque échec mérité.

The Outer Worlds 2 offre des combats plus fluides, une expérience plus intelligent et davantage de façons de résoudre les problèmes.

Des mondes en mouvement

The Outer Worlds 2 est nettement plus beau et plus fluide que son prédécesseur. Développé avec Unreal Engine 5, cette amélioration est évidente dès le début. L’éclairage, les reflets et les animations semblent plus naturels, et les environnements d’Arcadia sont détaillés sans paraître encombrés. Des zones industrielles aux centres urbains animés, chaque zone a son propre caractère, et les transitions entre elles sont fluides et rapides. La distance d’affichage améliorée contribue également à donner une impression d’espace plus vaste, même si le jeu utilise toujours des zones distinctes plutôt qu’une carte continue.

Sur Xbox Series X, l’expérience est fluide. Le jeu propose deux modes, équilibré et performance, qui ont tous deux maintenu une fréquence d’images stable tout au long de mon expérience. Les temps de chargement sont courts et les transitions entre les planètes ou les grandes zones centrales sont rapides. J’ai constaté quelques légers ralentissements dans les zones très peuplées, mais rien qui ne perturbe vraiment le déroulement du jeu. Les menus sont réactifs et le maniement des armes est précis, en particulier en vue à la première personne.

L’animation des personnages et les expressions faciales ont également été améliorées. Les compagnons réagissent de manière plus crédible pendant les dialogues, et de petits détails comme les changements de posture ou les mouvements des yeux rendent les conversations plus réalistes. Le doublage de l’ensemble des personnages est excellent, avec des performances qui rendent bien l’humour pince-sans-rire et l’absurdité occasionnelle de l’univers sans en faire trop. La bande-son s’accorde bien avec le décor. Des morceaux d’ambiance subtils accompagnent les explorations plus calmes, tandis que des envolées orchestrales viennent ponctuer les moments clés des combats. Elle ne distrait jamais et le mixage sonore équilibre parfaitement les dialogues et les effets.

Dans l’ensemble, The Outer Worlds 2 donne une impression de finition soignée et d’assurance dans sa présentation. Les graphismes, les performances et le son s’harmonisent pour soutenir l’histoire plutôt que de la surplomber, conférant au jeu un déroulement fluide et cinématographique à la hauteur des meilleures œuvres d’Obsidian.

The Outer Worlds 2 est nettement plus beau et plus fluide que son prédécesseur, et cette amélioration est évidente dès le début.

The Outer Worlds 2 s’appuie sur ce qui compte le plus et tient toutes ses promesses

The Outer Worlds 2 est tout ce qu’une suite devrait être. Il développe les points forts du premier jeu tout en gommant ses imperfections. Le résultat est un jeu de rôle plus abouti qui semble être le meilleur d’Obsidian. Le scénario est incisif, l’univers cohérent et les choix que vous faites ont un poids réel. Il ne cherche pas à réinventer sa formule, et cette retenue joue en sa faveur.

Points positifsPoints négatifs
Combat amélioré, plus fluide et plus réactif.Au début, le rythme est un peu lent.
Une écriture incisive qui donne du sens à chaque décision.Moins de surprises majeures par rapport au premier jeu.
Ton équilibré entre humour et sérieux.Exploration limitée en raison des cartes zonées.
Des interactions fortes entre les compagnons qui enrichissent la profondeur de l’histoire.

Le rythme plus lent au début peut décevoir ceux qui s’attendent à de l’action constante, mais l’histoire et le le jeu en général gagnent en intensité à mesure que vous avancez dans le jeu. Chaque quête de faction révèle quelque chose de nouveau sur Arcadia et les personnes qui tentent d’y survivre. L’équilibre entre humour et sérieux est parfait, ce qui permet de conserver un ton cohérent sans perdre la personnalité qui a fait le succès du premier jeu.

Ce qui m’a le plus impressionné, c’est à quel point tout semblait naturel une fois que j’ai compris le fonctionnement du jeu. Les missions s’enchaînaient naturellement, les intrigues secondaires s’articulaient parfaitement autour des objectifs principaux, et les petits dialogues ajoutaient une dimension contextuelle qui m’a marqué. J’ai également aimé la facilité avec laquelle je me suis replongé dans cet univers. Après avoir passé des heures à démêler les intrigues des grandes entreprises et les zones d’ombre morales, j’ai ressenti la même satisfaction que dans le jeu original, mais en plus raffiné.

Évaluation globale de The Outer Worlds 2

Expérience de jeu : 4,5/5
Graphismes : 4/5
Son : 4,5/5
Intérêt à long terme/Rejouabilité : 4/5

Note globale : 4,3/5 (86 %)

L’accent mis par Obsidian sur une narration axée sur les choix et un expérience flexible porte à nouveau ses fruits ici. The Outer Worlds 2 ne se contente pas de revisiter d’anciennes idées, il prouve qu’elles fonctionnent toujours lorsqu’elles sont traitées avec soin. Pour les fans de longue date ou tous ceux qui recherchent un jeu de rôle solide et plein de personnalité, c’est un voyage qui vaut le détour.

Cliquez ici pour voir la collection complète de jeux vidéo disponibles sur Bestbuy.ca
Cliquez ici pour voir les téléchargements de jeux vidéo numériques offerts sur BestBuy.ca

Best Buy Entrepôt
Jon Scarr
Jon Scarr compte plus de 30 années d’expérience dans l’industrie des jeux vidéo et est joueur depuis avant l’ère du NES. En tout, il a plus de 27 000 abonnés sur les réseaux sociaux, et obtient en moyenne 150 000 impressions par mois en tout (blogue personnel, Vine, Twitter, Twitch et Instagram). Visitez le site Web de Jon, 4ScarrsGaming, où il discute de tout et de rien au sujet des jeux vidéo.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here