Femme prenant des photos avec l'Alpha 1 II de Sony à l'extérieur.

Sony lance une nouvelle version de son appareil photo haut de gamme, l’Alpha 1 II, un modèle doté d’un boîtier plus récent et de fonctions avancées. L’Alpha 1 II s’inspire largement des appareils photo récents de Sony et y apporte quelques modifications pour en faire un élément à part entière de la gamme de l’entreprise.

Destiné aux professionnels et aux amateurs sérieux, l’Alpha 1 II perd en taille et en poids pour faciliter sa prise en main. Certains changements fonctionnels ont également un impact sur la façon dont vous capturez des photos et des vidéos.

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Les différences entre l’Alpha 1 II et l’Alpha 1

Appareil photo Alpha 1 II de Sony avec écran articulé.

Commençons par les différences entre l’Alpha 1 II et son prédécesseur. En commençant par le boîtier, l’Alpha 1 II est largement basé sur l’A9 III de Sony. Cela signifie un boîtier ciselé avec une prise en main plus profonde et un léger changement dans la disposition des boutons, à l’image de l’A9 III. Le boîtier est également moins lourd que le modèle précédent.

L’écran ACL arrière articulé de 3,2 pouces, légèrement plus grand, constitue également un changement majeur. C’est un véritable atout pour prendre des photos sous différents angles ou se cadrer pour les égoportraits et la vidéo, ce qui permet à Sony de s’aligner sur ses concurrents. Le viseur électronique (EVF) conserve la même résolution, mais bénéficie désormais d’un taux de rafraîchissement plus rapide, ce qui devrait améliorer la fluidité de l’image. Que vous le voyiez à travers l’écran ou le viseur électronique, le nouveau système de menu de Sony est également transféré, supprimant ainsi le système de menu proposé par de nombreux appareils photo sans miroir.

Nouvelle mise au point automatique basée sur l’IA

La mise au point automatique basée sur l’IA constitue également un autre changement majeur. La reconnaissance des yeux d’humains et d’animaux de Sony est déjà impressionnante, mais elle devient désormais plus intelligente. L’entreprise affirme qu’elle devrait être 30 % plus performante que l’A1, et que la reconnaissance des yeux d’oiseaux devrait être 50 % plus performante. Cela concerne en fait la plupart des animaux puisque Sony a également fusionné les modes Animal et Oiseau; vous pouvez donc vous en tenir à ce mode si vous capturez un oiseau puis un cerf, par exemple. L’Alpha 1 vous obligeait à passer manuellement d’un mode à l’autre dans le menu.

Sony ajoute également des modes de détection des insectes et des véhicules. Mais surtout, l’Alpha 1 II sera suffisamment intelligent pour faire la différence entre un humain et un animal et changer de mode automatiquement. Les points de mise au point automatique plus précis introduits dans l’A9 III sont maintenant disponibles ici, ce qui ajoute à l’expérience globale.

Caractéristiques de la photographie et de la vidéo

Homme photographiant avec l'Alpha 1 II de Sony à l'extérieur dans la nature.

Cet appareil photo utilise le même capteur d’image CMOS superposé Exmor RS de 50,1 mégapixels et le processeur d’image Bionz XR de l’A1. Ne vous attendez pas à une amélioration de la qualité générale de l’image pour autant. La plupart des autres fonctions de capture restent inchangées. Par exemple, la prise de vue en rafale est maintenue à 30 images par seconde (avec l’obturateur électronique); vous n’obtiendrez donc pas l’amélioration constatée sur l’A9 III, plus rapide. Pour les photos de format RAW, la prise de vue en rafale tombe à 20 images par seconde, bien qu’elle diminue encore plus lorsque vous utilisez l’obturateur mécanique.

Sony a apporté une modification essentielle à ce dispositif avec la précapture et l’accélérateur de vitesse. Ces fonctions permettent de réaliser une rafale en capturant jusqu’à 30 images lorsque l’on appuie à mi-course sur l’obturateur, puis en réalisant une rafale complète lorsque l’on appuie à fond sur l’obturateur. L’idée est de capturer une action fugace ou rapide au moment opportun. C’est une nouveauté pour l’A1 II qui pourrait s’avérer très utile dans le domaine du sport ou de la faune.

Vue du dessus du boîtier de l'Alpha 1 II de Sony.

Si vous avez l’intention de prendre beaucoup de photos à main levée, vous apprécierez sans doute l’augmentation de la stabilisation de l’image dans le boîtier, qui passe à 8,5 diaphragmes. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un changement considérable par rapport aux 5,5 arrêts du A1, chaque petit détail compte, en particulier lorsqu’il s’agit de capturer des mouvements.

Pour la vidéo, il n’y a pas grand-chose qui change. La mise au point automatique basée sur l’IA s’applique également à la vidéo et, pour les vlogueurs, le cadrage automatique entre également en jeu, bien qu’il s’accompagne d’un facteur de recadrage. Vous pouvez importer des LUT pour enregistrer des séquences avec la reproduction des couleurs que vous souhaitez dès la sortie de l’appareil. L’A1 II enregistre en 8K à 30 images par seconde, en 4K à 60 images par seconde et en 4K à 120 images par seconde. Il y a l’enregistrement letterbox 4:2:2 10-bit, ainsi que de nouvelles vitesses d’obturation de 1/48 et 1/96.

Mémoire et batterie

L’appareil photo dispose des deux mêmes emplacements pour cartes CFExpress A, qui servent également d’emplacements pour cartes SD UHS-II. Ces emplacements restent inchangés et n’offrent aucune amélioration de la vitesse de mise en mémoire tampon. Il utilise également la même batterie NP-FZ100 que son prédécesseur, il n’y a donc pas de réelle différence dans le nombre de photos ou de vidéos que vous pouvez réaliser par charge.

Précommandez l’Alpha 1 II de Sony dès aujourd’hui

L’Alpha 1 II de Sony est en pré-commande chez Best Buy, et sera disponible le 31 décembre.

Ted Kritsonis
Je suis chanceux d’occuper un emploi génial qui me permet de suivre et de rapporter les activités d’une des industries les plus excitantes au monde. J’ai eu l’occasion d’écrire sur les technologies pour de nombreuses publications, dont The Globe and Mail, Yahoo! Canada, CBC.ca, Canoe, Digital Trends, MobileSyrup, G4 Tech, PC World, Faze et AppStorm. J’ai aussi fait des apparitions à la télé en tant qu’expert des technologies pour Global, CTV et The Shopping Channel.

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