J’ai eu la chance de pouvoir tester pour vous le dernier opus d’Activision : Call of Duty: Advanced Warfare. C’est toujours difficile de critiquer un jeu de ce genre, car il a une base de fans très impressionnante. Ainsi, même si le jeu a des problèmes majeurs, plusieurs trouveront tout de même que c’est un bon jeu. C’est donc avec une certaine nervosité que je me suis lancé dans l’aventure Call of Duty: Advanced Warfare. Je peux vous garantir que c’est une aventure qui en a valu largement la peine.
Call of Duty: Advanced Warfare arrive sur les tablettes avec la promesse d’une refonte en profondeur de la licence – nouvelles consoles obligent. Les heures que j’ai pu passer sur le jeu m’ont démontré que c’est réussi. Le titre est excellent, il n’est pas parfait, mais il est solide et donnera plusieurs heures de bonheur à l’amateur de jeux de tirs à la première personne. Et pour cause, le scénario est solide et la jouabilité l’est tout autant.
Scénario
Call of Duty: Advanced Warfare nous plonge dans une vision futuriste, mais fort plausible de la guerre. Ainsi, le joueur est dans un scénario se déroulant en 2054, où la Corée du Nord est en conflit avec la Corée du Sud. Les soldats sont maintenant équipés de divers appareils robotisés et d’armes automatisées. Les guerres sont dorénavant menées par des mégas corporations, et le protagoniste principal bosse pour Atlas Corporation. Cette nouvelle façon de mener les conflits rend les soldats très rapides et agiles, faisant en sorte que l’action du jeu est, elle aussi, globalement très rapide.
De quoi ça l’air les graphismes ?
Si vous vous posez des questions, ne vous inquiétez pas. Le titre n’est pas moins que magnifique. J’y ai joué sur la PlayStation 4 et je dois dire que c’est vraiment époustouflant. C’est clair que les développeurs ont désormais des instruments qui leurs permettant d’aller très loin dans le visuel des jeux. Je dois dire que Call of Duty: Advanced Warfare est assurément difficile à battre.
L’aspect le plus impressionnant est définitivement le rendu du jeu des acteurs. Kevin Spacey et Troy Baker insufflent un réalisme saisissant au scénario. Tellement qu’à un moment donné, je me demandais si ce n’était pas une série télévisée que je regardais. D’ailleurs, il faut saluer les développeurs d’avoir choisi Kevin Spacey pour le rôle du PDG d’Atlas Corporation. L’acteur est plus que crédible dans ce rôle.
En fait, du côté des graphismes, les seuls bémols que l’on peut souligner sont les textures qui sont parfois quelque peu ordinaires – elles ne sont pas mauvaises pour autant -, et les yeux des personnages qui sont vraiment étranges. Autant le jeu donne un réalisme saisissant avec les scènes et les visages des personnages, autant les yeux de ces derniers sont complètement irréalistes. Je crois que les studios devraient se doter de synergologues, question de fournir plus de réalismes aux traits faciaux qui ne peuvent être captés par les engins de capture de mouvement, ça aiderait à donner du réalisme.
Jouabilité
La prise en main du jeu est vraiment efficace. Les joueurs expérimentés de Call of Duty s’y retrouveront facilement, mais les nouveaux joueurs ne seront pas perdus pour autant. C’est probablement une des plus grandes forces du titre. Les contrôles sont assez simples pour parler à tous les types de joueurs, mais sont aussi assez complets pour permettre aux vétérans d’avoir du défi.
Autre élément à considérer : le jeu prône une allure extrêmement rapide – cela est d’autant plus vrai dans les modes en ligne. Ainsi, vous devrez jouer très rapidement de la gâchette et être prêt à vous déplacer constamment. Je dois dire que ça me change un peu du rythme auquel je suis habitué dans Destiny par exemple, ou dans les jeux qui sont plus près de la simulation, comme Battlefield.
Finalement, on doit absolument souligner la quantité phénoménale de gadgets que le jeu introduit. On est dans une perspective de guerre de science-fiction, alors le jeu se porte très bien à cela. C’est donc très efficace et on ne peut plus intéressant de voir toutes ces options disponibles. On est vraiment placé devant une situation où les drones paraissent comme étant de la p’tite bière, ce qui n’est pas peu dire !
Ça sonne… Comme une tonne de briques !
Côté sonore, vous ne serez pas déçu. J’envie d’ailleurs ceux qui ont un système de cinéma maison puissant. Ça doit juste arracher ! C’est tellement grandiose comme action, avec des tires classiques et des sonorités futuristes, que cela doit véritablement mettre dans l’ambiance. Pour ma part, je dois dire que le tout est vraiment incroyable avec mon casque d’écoute 7.1. On s’y croirait !
Conclusion
Call of Duty: Advanced Warfare est suffisamment novateur pour insuffler de la nouveauté dans la licence, mais il demeure en même temps dans la tradition de ce que la communauté doit s’attendre d’un tel jeu. En d’autres mots, le joueur qui connaît la licence s’y reconnaitra, mais aura amplement de nouveautés pour trouver le tout plus qu’original. Je dois dire que, personnellement, c’est le premier Call of Duty qui réussit à conserver mon intérêt plus que quelques minutes, et ce, depuis le Modern Warfare. C’est donc une bonne chose d’avoir pris un si grand risque pour une licence qui aurait vendu, peu importe ce qu’elle fait.
Note globale : 4,25 / 5