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Selon moi, même dans leurs rêves les plus fous, les développeurs de chez Psyonix n’auraient jamais pu anticiper la popularité monstre qu’a connue et connaît toujours leur plus récent titre nommé Rocket League. Initialement offert gratuitement aux membres PlayStation Plus, il n’y a aucun doute que cette promo a permis au jeu de connaître une effervescence phénoménale lors de son lancement en juillet 2015. Six mois plus tard, ce fût au tour des amateurs de Xbox One d’avoir la chance d’y jouer et, signe que les choses vont bien, la compagnie a aussi récemment lancé une version physique de collection disponible chez Best Buy.

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Rocket League est développé et publié par Psyonix

Plateformes: Xbox One et PlayStation 4

Date de sortie: 5 juillet 2016

Style: Sport

Classement ESRB: E (Pour Tous)

Langue d’exploitation: Jeu disponible en français

En quoi ça consiste ?

Rocket League est un des jeux les plus originaux auxquels j’ai eu la chance de jouer. Pourtant le concept est tellement simple qu’une panoplie de développeurs doivent se mordre les doigts de ne pas y avoir pensé lui-même. Une partie de Rocket League peut se dérouler à 2, 3 ou 4 contre 4. Chaque joueur conduit un bolide qui peut emmagasiner une certaine quantité de jauge d’accélération pour se donner un peu d’accélération supplémentaire. Les autos peuvent monter le long des murs et défier la gravité, mais le vrai objectif est de pousser le ballon géant dans le filet de l’équipe adverse. C’est dans la mécanique du jeu qu’on en découvre le plaisir. En effet, le ballon est beaucoup plus gros que votre bolide et c’est très difficile de la frapper dans la bonne direction. Il faut anticiper la physique du jeu et tout ce qu’on peut faire c’est sauter et accélérer. C’est avec beaucoup de pratique et en usant de stratégie ainsi que de l’aide de nos coéquipiers qu’on va réussir à défaire l’équipe adverse pour se sauver avec la victoire.

Beaucoup trop accrocheur

À première vue, on pourrait penser que c’est le genre de jeu d’arcade dans lequel on embarque aussi rapidement qu’on en ressort, mais la réalité est tout autre. Effectivement, Rocket League a tous les éléments pour plaire à n’importe quel amateur de jeu vidéo et il est facile d’en devenir totalement accroc. Premièrement, la prise en main est très facile ce qui rend le jeu accessible à n’importe qui incluant les joueurs très occasionnels. Le tout s’explique parce qu’il suffit de diriger le bolide, sauter et accélérer pour jouer. En revanche, les développeurs ont réussi à trouver l’équilibre parfait entre cette facilité d’accès et la difficulté à parfaitement maîtriser le jeu. En effet, c’est après énormément de parties et de pratiques ainsi qu’un peu de chance qu’on peut espérer avoir un parfait contrôle du bolide et du ballon.

Rocket League est aussi un des rares jeux qui proposent encore un mode coop sur le même écran. Depuis son lancement sur Xbox One, moi et mes amis nous nous sommes régulièrement fait des soirées Rocket League durant lesquelles nous enchaînions les parties sans voir le temps passer. De plus, la communauté est assez grande ce qui fait en sorte qu’il est toujours très facile de trouver une partie, peu importe combien on est. Le jeu propose même de filtrer le type de partie qu’on veut faire ce qui nous permet de ne pas avoir de mauvaises surprises.

Vos aptitudes à l’avant-plan

Ensuite, les amateurs de jeux compétitifs seront heureux de constater que les seuls facteurs influents sur votre potentielle victoire sont vos coéquipiers et vous-même. Il n’y a pas d’items supplémentaires qui peuvent vous avantager ni de micro transactions pour vous permettre de gagner. Tout repose sur votre cohésion d’équipe et votre capacité à contrôler ainsi qu’à anticiper la physique du jeu. C’est très satisfaisant de jouer à un jeu comme celui-ci qui nous force à prévoir la trajectoire du ballon ou la présence d’un coéquipier dans les parages pour lui faire une belle passe. À d’autres moments, ce qui est intéressant de calculer, c’est l’angle exact et la vitesse à laquelle il faut frapper le ballon pour l’envoyer dans la bonne direction afin de marquer un but.

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Un peu de personnalisation

À la place des micros transactions pour gagner, le jeu propose des manières de personnaliser votre bolide autant au niveau du châssis qu’au niveau de la fumée qui s’envole de votre véhicule. En effet, en plus de pouvoir carrément changer la forme de votre véhicule, on peut obtenir par exemple des chapeaux pour donner un peu plus de style à notre auto. Il n’y a rien qui aura vraiment un effet sur la partie, mais c’est amusant de faire quelques changements de temps en temps. D’ailleurs, le jeu s’est associé à différentes compagnies pour offrir des bolides iconiques pour un certain prix. On peut, par exemple, acheter la Batmobile ainsi que la Dolorean de Retour vers le Futur pour avoir l’air encore plus cool que les autres.

Dans l’édition de collection

Parlant de personnalisation, l’édition de collection vendue chez Best Buy propose quatre ensembles de contenu téléchargeable : Chaos Run DLC, Supersonic DLC, Revenge of the Battle-Cars DLC ainsi que quatre tout nouveaux véhicules. On y retrouve aussi un imprimé artistique du jeu. Bref, on y retrouve une belle valeur ajoutée pour sensiblement le même prix d’achat offert en ligne.

De plus en plus de modes

En plus du mode principal basé sur le soccer et qui est selon moi le plus amusant, les développeurs ne cessent d’ajouter de nouveaux modes tous plus originaux les uns que les autres. Par exemple, j’aime bien le mode Hockey qui remplace l’énorme ballon par une grosse rondelle. Ainsi, ce changement vient complètement modifier la dynamique du jeu et par le fait même la physique. Un autre mode très amusant paru lors du mois d’avril dernier transforme l’environnement en un énorme terrain de basket et, encore une fois, ça change complètement la jouabilité. Outre les modes, il existe aussi une panoplie de terrains différents qui viennent aussi ajouter de la profondeur au titre.

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Le premier titre « Cross-Plateform »

Rocket League est tellement devenu populaire qu’il a incité les différentes plateformes d’ouvrir leurs réseaux pour qu’on puisse enfin profiter d’un jeu qui est complètement « Cross-Plateform ». D’abord, depuis quelques mois, les joueurs PS4 et Xbox One peuvent affronter ou se jumeler aux joueurs PC. Puis, Sony et Microsoft ont aussi préparé la venue éventuelle de « Cross-Plateform » entre leurs plateformes respectives. Il semblerait que le tout est prêt à être lancé et qu’il ne reste plus que l’approbation de Sony. Ça ne devrait être qu’une question de temps. Bref, c’est un énorme changement de mentalité qui était attendu depuis des lustres.

En terminant

En 2015, plusieurs ont qualifié Rocket League du meilleur jeu multijoueur de l’année. Or, même si ces temps-ci la course est féroce entre ce titre et Overwatch, il n’y a aucun doute qu’il s’agit d’un jeu que tout le monde devrait avoir dans sa collection. Rocket League propose un format parfait qui est facilement accessible, difficile à parfaitement maîtriser et idéal pour faire des parties rapides grâce à ses matchs de 5 minutes. Pour moi, c’est un achat que je ne peux que fortement recommander, peu importe la plateforme dont vous disposez.

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+ L’accessibilité du jeu et des contrôles

+ Vos aptitudes seront mises à l’épreuve

+ Cross-platform

+ Le format de partie parfait

+ Les mises à jour constante

+ Une grande communauté

– Il n’est pas possible de faire sa propre arène

Verdict

  • Jouabilité: 5/5
  • Visuel: 4,5/5
  • Audio: 4,5/5
  • Durée de vie potentielle: 5/5

Note finale: 4,75/5 (95 %)

Anthony Gravel
Même si sa passion principale est les jeux vidéo, Anthony est passionné par tout ce qui touche la technologie. Vous pouvez le lire sur L'Épée Légendaire/ où il est rédacteur en chef en plus d'écrire sur ce blogue depuis 2012.