Quand je repense au premier Gears of War, j’en ai encore des frissons. Le titre d’Epic Games paru en novembre 2006 sur Xbox 360 avait ni plus ni moins révolutionné l’univers des jeux de tir sur consoles. Si d’autres opus ont vu le jour depuis la sortie du premier épisode, force est d’admettre qu’aucun n’est parvenu à provoquer la même sensation en moi. Oui, c’était, pour la plupart, des bons titres, mais ils leur manquaient toujours un petit quelque chose. Il y a quelques jours paraissait Gears 5, un titre qui, à ma grande surprise, possède le même charme que l’épisode original.
Détails de Gears 5
Plateforme : Xbox One
Testé sur : Xbox One X
Développeur : The Coalition
Éditeur : Xbox Game Studios
Genre : Jeu de tir à la troisième personne
Modes de jeu disponible : Solo et multijoueur
Classement ERSB : M-Mature (17 ans et plus)
Langues d’exploitation : Anglais et français (voix et sous-titres)
Un Gears très féminin
Comme le présage la couverture de Gears 5, ainsi que les bandes-annonces, le titre de The Coalition se focalise sur Kait Diaz, un personnage qu’on a pu découvrir dans Gears of War 4. La jeune femme tente, dans ce nouvel opus, d’en savoir plus sur ses origines, tout en essayant de rendre opérationnel un nouveau rayon de l’aube.
D’autres protagonistes font aussi leur grand retour, comme Delmont Walker, JD Fenix et le père de ce dernier, l’immanquable Marcus Fenix. L’équipe ne serait pas complète sans Jack, le nouveau robot volant de cet épisode. Attention! Jack est loin d’être comme ses prédécesseurs. Il est un membre à part entière de l’équipe qui obéit maintenant aux ordres du joueur. En mode coopératif, un joueur peut même l’incarner. J’en parle plus loin.
Ceci étant dit, la campagne solo offre une bonne durée de vie. Comptez environ une quinzaine d’heures pour la compléter dans le mode de difficulté intermédiaire. Le scénario est bien écrit et les temps morts sont quasiment inexistants. Le dernier acte, en plus de mettre le joueur devant un choix déchirant, en met plein la vue avec ses scènes à grand déploiement. Sans surprise, il ouvre la voie à un sixième épisode.
Un monde semi-ouvert amusant à parcourir
Il faut l’avouer, le début de l’aventure est assez classique et ressemble à tous points de vue aux autres épisodes. Le joueur y incarne, une fois de plus, JD Fenix. Accompagné de ses coéquipiers, notre héros visite des niveaux plutôt linéaires et doit se cacher et tirer quand il rencontre des ennemis. Ce n’est qu’après avoir terminé quelques chapitres qu’on peut enfin incarner Kait et découvrir les nouveautés majeures de Gears 5.
Les niveaux linéaires laissent alors leur place à deux niveaux semi-ouverts : un environnement glacial et un environnement désertique. La meilleure façon de parcourir ces niveaux, qui sont quand même assez grands, est de prendre le volant d’un skiff, sorte de voilier terrestre assez volumineux pour accueillir quatre personnes. Le véhicule, très réactif et amusant à conduire, vous permet de vous rendre facilement à votre prochain objectif, qu’il soit principal ou secondaire. À l’instar d’un jeu de rôle, Gears 5 propose en effet quelques objectifs secondaires. Les compléter n’est pas obligatoire, mais vous permettra d’améliorer certaines capacités de Jack.
Jack et ses compétences inestimables
Une autre nouveauté de taille de ce nouvel opus concerne Jack. Votre robot personnel ne sert pas juste à ouvrir quelques portes difficiles d’accès. Il vous donne un réel avantage lors des combats. En plus de pouvoir vous réanimer lorsque vous tombez au combat, le robot volant dispose de deux capacités : une capacité offensive et une capacité défensive. Ces capacités s’activent directement par le joueur lors de la campagne solo. Chaque fois que Jack active l’une de ses deux capacités, il doit attendre plusieurs secondes le temps de recharger son énergie.
Chacune des capacités pourra être améliorée à l’aide de points de compétence que vous trouverez un peu partout dans Gears 5. En progressant dans l’aventure principale, vous débloquerez aussi de nouvelles capacités.
Les deux capacités sont très intéressantes et, surtout, très faciles à utiliser ; on en vient rapidement dépendant. Parmi les capacités offensives, Jack peut notamment envoyer une grenade aveuglante, déposer un piège électrique et pirater des robots ennemis. Du côté des capacités offensives, Jack peut vous redonner un peu de vie, créer devant vous une armure arrêtant les balles adverses et rendre l’équipe brièvement invisible.
Une jouabilité plus réactive
Kait étant moins « lourde » que ses homologues masculins, elle peut se déplacer plus facilement dans les niveaux. En fait, bien souvent, on est obligé de bouger si on veut survivre. Certains ennemis de la Vermine, la principale force adverse de Gears 5, n’hésitent pas à vous foncer dessus pour vous déloger de votre précieuse cachette. Il faut souvent faire des roulades et trouver le plus rapidement possible un autre abri. Bien que cette nouveauté puisse sortir des habitués de la série de leur zone de confort, elle dynamise assurément la jouabilité.
Autre nouveauté : certaines phases du jeu vous encouragent à être discret. On peut utiliser le camouflage de Jack et éliminer sans faire de bruit quelques adversaires. Même si on finit toujours par être repéré, j’ai bien aimé que Gears 5 essaye de faire un peu plus dans la finesse.
Du côté des armes, on retrouve de nombreuses armes provenant des autres opus. Une nouvelle arme se démarque toutefois du lot : la Griffe. Plus on tire et plus elle devient précise et meurtrière. Très jouissive, elle a été mon arme de prédilection pendant la campagne solo.
Un contenu multijoueur impressionnant
Amateur de modes multijoueurs, vous serez servi dans Gears 5! Tout d’abord, jusqu’à trois joueurs peuvent jouer ensemble, en ligne ou à écran partagé, à la campagne solo. En duo ou en trio, l’un des joueurs peut même incarner Jack qui offre une expérience de jeu des plus rafraichissante.
Le mode Évasion est un autre mode intéressant. Dans ce mode coopératif jouable à trois joueurs, vous devez capturer les ruches ennemies. Plus facile à dire, qu’à faire! Le mode Affrontement vous permet, quant à lui, de combattre d’autres joueurs sur une foule de cartes nouvelles et classiques. Enfin, dans le mode Horde, devez survivre à des hordes successives d’ennemis.
Des graphismes fabuleux
La série des Gears est reconnue pour la beauté de ses graphismes et Gears 5 ne fait pas exception à la règle. Sur Xbox One X, le jeu est offert en résolution 4K et en HDR, et tourne en 60 images par seconde (les ralentissements sont très rares). Sur un téléviseur compatible, c’est tout simplement à couper le souffle! Il s’agit ni plus ni moins de l’un des plus beaux titres de la Xbox One.
Les dialogues, eux, sont disponibles encore une fois en français. Les acteurs sont pour la plupart convaincants. D’ailleurs, on reconnait immédiatement la voix de Marcus Fenix, la même qui accompagne le personnage depuis la parution de premier épisode. La bande sonore, très symphonique, est aussi de bonne facture, notamment celle du niveau désertique.
Verdict
Difficile de trouver des défauts à Gears 5. Intense, sublime, merveilleux, intelligent, complet : ce ne sont là que quelques qualités décrivant le plus récent titre de The Coalition. Le studio a réussi le difficile exploit de créer un titre qui ne sent pas le réchauffé et qui conserve l’essence de ce qui a fait le succès de l’une des franchises les plus appréciées du monde vidéoludique. Bravo!
+ Un scénario intense
+ Un monde semi-ouvert plaisant à visiter
+ Un doublage de qualité
+ Des graphismes incroyablement beaux
+ De nombreux modes multijoueurs
– Peu de quêtes secondaires
– Un début d’aventure peu inspirant
Évaluation globale
Jouabilité : 5/5
Graphismes : 5/5
Son : 5/5
Rejouabilité : 4,5/5
Note globale : 4,75/5 (95 %)
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