Le nouveau chapitre de la série Halo est finalement arrivé et c’est tout un jeu vidéo! Les premiers vidéos de jouabilité présentés en 2020 d’Halo Infinite avaient un peu déçu et l’entreprise avait décidé de repousser le jeu quelque peu pour améliorer les graphismes. Comme on le sait tous, le délai a été plus long et c’est finalement le 8 décembre passé qu’est enfin sorti Halo Infinite.

 

Halo Infinite en détail

Plateforme : Xbox Series X|S, Xbox One
Test effectué sur Xbox Series X
Développeur : 343 Industries
Éditeur : Xbox Game Studios
Style : Jeu de tir à la première personne
Mode de jeu disponible : Solo et multijoueur
Classement ESRB : T (Teenager – Adolescent)
Langues disponibles : Anglais et français

 

Pas toujours facile à suivre l’histoire de Halo

Halo Infinite commence immédiatement après la fin de Halo 5 : Guardians. Si vous ne vous rappelez pas de la fin ou comme moi vous n’avez pas terminé Halo 5 :Guardians (la campagne n’avait pas réussi à garder mon intérêt), je vous suggère d’aller regarder des vidéos qui résument l’histoire de Halo. Ça fait quand même six ans que le jeu est sorti après tout!

Donc, à la fin de Halo 5 : Guardians, l’intelligence artificielle et amie de Master Chief, Cortana a pris le contrôle d’une arme super puissante galactique appelée les Guardians. Plutôt que d’utiliser cette nouvelle arme pour aider l’United Nations Space Command (UNSC) à gagner la guerre, elle décide de prendre le contrôle de la galaxie.

L’UNSC se retrouve donc à combattre Cortana et ses nouvelles armes ainsi que The Banished qui est une alliance de plein de races extraterrestres dirigée par Atriox. Le tout se termine par une bataille sur le vaisseau UNSC Infinity alors que Atriox défait Master Chief dans une bataille et le jette dans l’espace. Six mois plus tard, un pilote de l’UNSC découvre Master Chief toujours vivant dans l’espace et lui porte secours.

Apprenant que l’UNSC a subi toute une défaite, il demande au pilote de se rendre sur Zeta Halo, un Halo gravement endommagé, où se trouvent les forces d’Atriox.

Compliqué n’est-ce pas? Personnellement, je n’ai jamais été un grand amateur de l’histoire de Halo la trouvant toujours trop complexe pour rien. Cela dit, c’est quand même satisfaisant comme déroulement même si c’est somme tout assez secondaire versus la jouabilité à mon avis.

La campagne peut durer entre 8 et 12 heures mais ça risque de vous prendre plus de temps si vous désirez trop trouver.

Radicalement différent que ces prédécesseurs

Ma plus grande surprise en jouant Halo Infinite a été de découvrir que le jeu n’est plus le même jeu linéaire qu’il était. Après une introduction conventionnelle, on tombe sur le Halo Zeta et son carré de sable.

En effet, Halo Infinite a plus en commun avec les jeux comme Far Cry ou Just Cause. Vous devez vous rendre à plusieurs endroits sur la carte pour libérer une escouade de soldats, reprendre le contrôle d’un poste des mains des Banished ainsi que des missions qui offrent plus d’histoire.

On se retrouve avec plus de liberté qu’auparavant sans pour autant tomber dans les pièges tel que beaucoup de jeux similaires. C’est qu’en partant, la carte est moins grande. On a moins l’impression d’être envahi pas les taches dès le début. Tout comme c’est assez facile de se concentrer sur les missions d’histoire en ignorant le reste sans que vous soyez trop pénalisés.

Mais oui tout faire, vous simplifiera la vie grandement. En plus d’avoir accès à une plus grande sélection de véhicules, de meilleures armes, ainsi que plusieurs pièces pour améliorer vos différentes habiletés. Des habiletés? Eh oui ça aussi c’est un nouvel ajout de taille.

Et n’oubliez pas les véhicules. Ils sont toujours aussi incroyables à conduire!

 

Toujours une jouabilité hors pair

Pendant longtemps, j’ai trouvé que peu de jeux arrivaient à rivaliser la précision des contrôles et la brillance des contrôles de la série Halo.  C’est encore le cas ici avec Halo Infinite. Le rythme est rapide sans trop l’être, on voit bien partout et on a facilement le temps de réagir peu importe d’où viennent les dangers.

Pour vous aider à effectuer vos missions, vous aurez aussi maintenant différentes habiletés. La première que vous obtenez rapidement est le grappin. C’est sans conteste la plus pratique des cinq. Vous aurez aussi un bouclier que vous pouvez déposer où vous le voulez, un sonar qui montre vos ennemis, des améliorations pour votre armure et un petit propulseur pour vous déplacer rapidement.

Quand vous trouverez des Spartan Cores, vous obtiendrez des points qui vont permettront d’améliorer la puissance des habiletés.

Fort heureusement, chacune des habiletés a leurs avantages et leurs moments utiles dans le jeu. Cela dit, j’avoue avoir utilisé le grappin pendant la très grosse majeure partie du jeu. Il est autant utile pour se déplacer rapidement pour éviter des attaques, de projeter sur un ennemi pour l’attaquer, monter à des endroits plus hauts et à des niveaux plus puissants, il électrocutera vos ennemis.

C’est tellement une des meilleures choses dans ce jeu.

 

Toujours autant une joie le mode multijoueur

Dans les derniers mois, j’ai eu l’occasion de jouer à plusieurs jeux multijoueurs certains excellents d’autres un peu moins. Sans grande surprise, Halo Infinite se trouve dans les meilleurs jeux multijoueurs.

C’est votre talent qui change de quoi dans le jeu pas les centaines d’heures que vous y passez. Pas de paliers que vous devrez obtenir afin d’avoir les meilleures habiletés. Non tout est déverrouillé dès le départ et vous devrez trouver vos armes en jeu ainsi que vos habilités comme le grappin. Ça fait aussi que vous n’aurez pas celles-ci que dans la campagne.

Les modes de jeu sont divisés en deux catégories soit Arena et « Big Team Battles » (grosses batailles d’équipes).

La première proposant des combats 4 contre 4 dans des cartes plus petites propose capturer le drapeau, Oddball, tueuse, drapeau neutre, un drapeau, tueuse et forteresses.

Dans la seconde, vous trouverez d’énormes batailles 12 contre 12 dans des cartes immenses qui comportent parfois des véhicules. Vous aurez encore les modes capturer le drapeau, tueuse mais on rajoute réserve et contrôle total

Rien de vraiment super original mais ils sont tellement bons et bien faits qu’on s’en fiche. Et la meilleure nouvelle est que c’est gratuit! N’importe qui peut jouer même si vous n’avez pas Xbox Live. Sauf que ce n’est jamais complètement gratuit. Puisque vous avez des passes de bataille (battle pass).

Fort heureusement, ce n’est pratiquement juste que des objets cosmétiques ce qui fait que ce n’est pas nécessaire à mon avis.


Halo Zeta est magnifique

Il n’y a pas de doute, les délais ont été absolument bénéfiques pour les graphismes. Alors que les premiers graphismes montrés étaient ternes et sans vie, c’est maintenant super détaillé en 4K à 60 images par seconde sur Xbox Series X.

Cela dit même si ça fait beaucoup de sens, je trouve que les structures du Halo Zeta sont toutes vraiment similaires. On a peu de diversité de ce côté.

Côté sonore, vous avez encore une fois une trame sonore absolument magnifique, des effets sonores parfaits pour toutes les armes et de bonnes voix.

Ce n’est pas le plus beau jeu mais il est vraiment bien.

 

Halo Infinite livre la marchandise!

Aucun doute, Halo Infinite est un gros jeu vidéo pour Microsoft. On a une campagne satisfaisante jumelée avec un des meilleurs modes multijoueurs (gratuit de surcroit!) jamais faits. J’apprécie beaucoup que 343 Industries aient bien utilisé le temps de son délai pour vraiment améliorer le jeu visuellement.

+ Mécaniques de jeu parmi les plus solides que j’ai jouées
+ Très bons graphismes à 60 images par seconde en 4K sur Xbox Series X.
+ Mode multijoueur super engageant et gratuit en plus.
+ Une bonne campagne d’environ une douzaine d’heures.

– Pour les gens qui veulent tout débloquer en multijoueur, vous devrez dépenser de l’argent pour acheter la passe de bataille.

ÉVALUATION GLOBALE DE HALO INFINITE

Expérience de jeu : 5/5
Graphisme: 4/5
Son : 4,5/5
Durée de vie potentielle / Rejouabilité: 4,5/5

Note globale : 4,5/5 (90%)

 

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Christian Jarry
Joueur sur PC depuis 1984, j'ai acheté ma première console en 1999: la Dreamcast. Plusieurs autres consoles suivront par la suite mais je demeure toujours attaché au jeux PC. Dans mes autres temps libres, j'aime également m'entretenir sur la techno, la musique et la photographie.