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Test de Minecraft : Story Mode – Saison 2 sur Xbox One

13 octobre 2017

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Telltale et Majong s’associent pour une seconde saison du jeu scénarisé Minecraft : Story Mode. Disponible en épisodes séparés depuis cet été, l’aventure de Jesse et ses amis se poursuit maintenant en version physique dans Minecraft : Story Mode – Saison 2. Cette passe de saison en boîte comprend les trois premiers chapitres alors que les deux volets à venir seront automatiquement téléchargés aussitôt qu’ils seront prêts.

Minecraft : Story Mode – Saison 2 est développé par Telltale Games en partenariat avec Mojang et publié chez Telltale Games

Date de parution : 19 septembre 2017 (version disque)
Style : Aventure
Plateformes : PlayStation 4 / Xbox One / ordinateur / mobile
Mode de jeu disponible : solo
Classement ESRB : E10+ (Pour Tous, 10 ans et plus)
Langue d’exploitation : Jeu disponible en français

Baliseville en péril

Inspiré du jeu de construction Minecraft, ce titre raconte les péripéties de Jesse qui part à l’aventure afin d’élucider le mystère entourant la matière se trouvant au fond de la mine du village. Notre protagoniste est rejoint par Petra et Lukas, rencontrés dans la première saison de Minecraft : Story Mode. Accompagnée de Jack, Nurm, Radar et sa nouvelle rivale Stella accompagnée de son mignon lama, Luna, Jesse devra une nouvelle fois sauver Baliseville de la destruction après être tombée sous le joug de l’Admin qui la retient prisonnière d’un mystérieux gantelet magique.

Bien qu’il soit possible d’importer notre partie sauvegardée si on a joué à la première saison, Telltale’s Minecraft : Story Mode – Saison 2 propose une histoire autonome. Dans les trois premiers épisodes, on parcourt la vaste région entourant Baliseville. Alors que le volet d’introduction nous envoie dans un temple sous-marin, le second se passe dans les entrailles d’un château de glace. Jesse et ses amis devenant officiellement les ennemis du principal antagoniste, ce dernier les enferme à l’institut Sunshine dont nous avons le troisième épisode pour s’échapper.

Un univers familier

Pour ceux qui ont passé du temps dans Minecraft, il est amusant d’y voir les objets familiers dont certains seront fabriqués par nos héros dans Minecraft : Story Mode. L’intrigue porte les personnages à s’organiser, par exemple à concevoir un arc et des flèches afin de réussir l’énigme de l’Admin, celui qui tire les ficelles du jeu. Le mini-jeu de mémoire où il fallait tirer sur des cibles dans l’épisode deux a été l’un de mes favoris.

On croise également plusieurs sections où l’on doit affronter des adversaires en duel. À l’épée, ce n’est pas toujours évident de réussir du premier coup. Les contrôles sont parfois lents à répondre, en particulier quand vient le temps d’esquiver, surtout qu’on doit porter attention à la jauge d’énergie de Jesse. Heureusement, ce n’est pas la mécanique principale du jeu.

Une histoire forgée selon nos choix

L’histoire est linéraire mais nos choix en modifient le parcours. Par les expériences vécues et la foule de dialogues où l’on choisit ce que Jesse répond entre quatre choix de réponse, je m’attache aux personnages. C’est pouquoi je trouve déchirant de choisir mon camp quand mon groupe se sépare pour la suite de l’aventure. J’espère toujours que mes amis ne m’en tiendront pas rigueur, ce qui peut arriver car ils se souviennent de nos actions envers eux. J’aime cette signature dans les jeux développés par Telltale Games qui personnalise notre aventure. Deux joueurs vivront une histoire dont le déroulement est différent. Quelle approche allez-vous choisir en vous infiltrant dans la salle des trésors de Stella ? Qui laisserez-vous derrière durant votre tentative d’évasion à l’institut ? Ceci incite ceux qui voudraient voir comment se déroule le scénario avec des choix alternatifs à refaire l’aventure, ou d’en parler avec ses amis pour savoir ce qu’ils ont fait de leur côté.

Une facture graphique et sonore qui s’harmonisent à merveille

C’est bien sûr au niveau graphique que l’on se trouve en terrain connu avec l’univers pixélisé de Minecraft. On a d’ailleurs l’impression d’être dans l’univers développé par Mojang. Les portions où l’on contrôle les mouvements de notre héros sont minimes et j’ai eu de la difficulté à accepter de ne pas non plus contrôler complètement la caméra. Son approche cinématique rachète ce manque car c’est ce qui rend le titre intéressant et joli, le tout accompagné d’une trame musicale qui lui sied à merveille. Son orchestration à saveur rétro s’insère parfaitement dans l’ambiance de Minecraft. Il faut juste assumer quelques ralentissements d’images durant les transitions animées. L’ayant évalué sur Xbox One, j’en ai été un peu surprise.

Le Crowd Play introduit le jeu communautaire

L’un des modes introduits avec Minecraft : Story Mode – Saison 2 est de demander à la communauté de nous aider dans nos choix de dialogues. La manière dont le « Crowd Play » fonctionne est qu’au moment où il s’affiche, les gens votent sur leur appareil mobile quand on diffuse le jeu en ligne. C’est donc eux qui font évoluer les rapports de Jesse avec ceux qu’elle rencontre. Je n’ai pas eu la chance de l’essayer mais je me promets de tenter l’expérience lorsque l’épisode 4 sortira.

Impressions générales

J’ai parfois le sentiment d’être l’une des rares joueuses qui n’a pas réellement accroché au jeu Minecraft. Par contre, me plonger dans une histoire concrète développée dans cet univers pixélisé m’a plu. J’y reconnais de nombreux éléments, que ce soit les armes que l’on fabrique ou les sections dans lesquelles nos héros entament une construction en accéléré. La jouabilité est totalement différente, ce qui peut attirer un nouveau public à connaître le titre qui l’a inspiré. Pour moi, cette version signée Telltale de Minecraft : Story Mode – Saison 2 est divertissante pour les quelques heures que durent chaque épisode.

Minecraft Story Mode S2-7 + je m’attache au groupe de personnages
+ scénario léger et amusant
+ chaque épisode propose un environnement différent à explorer
+ la musique d’inspiration rétro accompagne parfaitement l’esthétisme du jeu
– ralentissements dans l’image lors de certaines transitions animées
– ne pas pouvoir contrôler la caméra convenablement
– les combats manquent de rigueur