Refait entièrement pour profiter de toutes les fonctionnalités de la PlayStation 5, le jeu d’action The Last of Us – Part I demeure le chef d’œuvre que l’on connaît par Naughty Dog. Si vous n’y avez jamais joué, c’est l’occasion de le faire. Pour ceux qui le connaissent déjà, l’aventure se refait, comme on revisiterait un film classique, plus beau et avec un environnement sonore enveloppant.
The Last of Us – Part I en détails
Plateforme : PlayStation 5
Évalué sur : PlayStation 5
Développeur : Naugthy Dog
Éditeur : Sony Interactive Entertainment
Style : Action / Aventure
Mode de jeu disponible : solo
Classement ESRB : M (Mature, 17 ans et plus)
Langue d’exploitation : Jeu disponible en français
Une histoire de survie en temps de pandémie
The Last of Us se déroule dans un monde hostile où une poignée de réfugiés tentent de survivre enclavés dans des quartiers isolés du reste du monde. Hors de la zone sécurisée – très bien gardée de surcroît – la population semble accablée d’une infestation microbiologique dévastatrice. Joel travaille à rassembler nourriture, munitions et sécuriser les zones environnantes pour aider les survivants. Accompagné de son acolyte Tess, il lui sera demandé d’escorter la jeune Ellie jusqu’au quartier général de l’organisation des Lucioles à l’autre bout de la ville. Or, rien ne se passe comme prévu.
Le titre est davantage qu’un simple jeu de survie. Il joue dans la nuance et nous devons adapter notre stratégie en fonction de la situation à laquelle nous sommes confrontés. Les infectés transformés en créatures souhaitent nous mordre et leur variété quoique limitée, nous force à demeurer en état d’alerte. Ceci est sans compter les humains qui, pour survivre, sont prêts à tout pour s’approprier de toutes les ressources restantes et éliminer ceux qui leur résistent.
Une expérience de jeu améliorée
The Last of Us – Part I tire profit des contrôles améliorés de The Last of Us – Part II, sorti sur PS4 en 2020. Ajoutant le retour haptique de la DualSense, j’en ai profité pour activer une vibration quand les personnages parlent. Par ailleurs, les options d’accessibilités sont grandes, ce qui permettra à tout un éventail de joueurs de s’y plonger.
Graphiquement, je n’ai rien à reprocher à cette refonte. Le rendu visuel est superbe et de grande qualité avec un mode performance atteignant jusqu’à 60 ips. Je vois une genre de poussière sur la lentille, donnant une impression de saleté fine à l’écran. Ça fonctionne parfaitement avec le ton du jeu. Les transitions sont impeccables entre cinématiques et les phases de jeu. De mon côté, c’est sans faille.
Un détail que j’ai toujours aimé dans cette série est qu’aucune indication visuelle comme un pointeur, une carte ou un GPS n’est présente dans le jeu. En analysant la scène qui nous est proposée, c’est notre « guts » (et quelques indices venant des personnages) qui nous indique la voie à suivre. J’adore cette manière de nous immerger dans ce type d’expérience. Bien sûr, le « L3 » qui nous dit quoi faire si on bloque trop longtemps arrive encore rapidement, mais il est possible de le désactiver… ou faire comme moi et l’ignorer.
The Last of Us – Part I, une expérience solo
The Last of Us – Part I ne comprend que l’expérience solo du titre de PS3. Or, il inclut l’aventure annexe « Left Behind ». Cette dernière propose quelques heures de jeu supplémentaires, racontant un prologue à l’histoire principale. On y suit un chapitre en compagnie de Ellie et sa meilleure amie Riley alors qu’elles s’aventurent dans un centre commercial abandonné. C’est mignon, pas essentiel à jouer, mais ceux qui souhaitent le faire auront une meilleure idée de qui est Ellie.
Une foule d’options additionnelles pour changer l’expérience de jeu
En plus des deux aventures jouables, The Last of Us – Part I contient pas mal de contenu additionnel. De nombreuses esquisses, photos et images sont à déverrouiller. Des filtres peuvent être ajoutés pour jouer avec une apparence graphique différente. Enfin, des reportages et épisodes de balado sont accessibles pour en connaître davantage sur les coulisses du jeu et ses développeurs. Pour ma part, c’est le documentaire sur la conception du jeu qu’il m’intéresse de voir. Le reste est secondaire, voire pas très intéressant pour moi en tout cas.
The Last of Us – Part I est une excellente refonte
Pour terminer, il va sans dire que The Last of Us – Part I est une excellente refonte d’un classique établi chez Sony. Naughty Dog maîtrise parfaitement son médium, autant au niveau technique que narratif. Est-ce à dire qu’il faut se procurer cette refonte sur PlayStation 5 ? Pour moi, je vois cela comme tout autre produit de divertissement qui sort à l’occasion une édition actualisée et revampée d’un roman ou d’un film culte, retravaillé avec les technologies les plus récentes.
Ceux qui n’y ont pas joué sur PS3 et qui aiment ce type d’aventure auront entre les mains la meilleure version du jeu avec The Last of Us – Part I. Ce serait d’ailleurs l’édition ultime et définitive du jeu selon ses développeurs. Allez-vous refaire l’expérience et vous laisser tenter par cet excellent opus ?
+ Excellente refonte d’un classique de la PS3
+ Amélioration dans les contrôles adaptés aux jeux actuels
+ Repousse les qualités graphiques et audio de la PlayStation 5
– Aventure solo seulement, le mode Factions multijoueur étant absent
– Des bonus corrects pour les fans mais plusieurs sont accessoires
– Ellie continue à être dans nos pattes à l’occasion, mais c’est moins pire que sur PS3 !
– Nos ennemis ne la voient d’ailleurs jamais, même si elle est dans leur champ de vision
ÉVALUATION GLOBALE DE THE LAST OF US – PART I
Expérience de jeu : 4,75/5
Graphisme: 5/5
Son : 5/5
Durée de vie potentielle / Rejouabilité: 3,5/5
Note globale : 4,5/5 (90 %)
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Merci à PlayStation Canada pour la copie média ayant permis de réaliser ce test.
Les images illustrant cet article proviennent de l’éditeur.