Nintendo nous offre la version définitive du jeu de rôle et d’action japonais Xenoblade Chronicles sur Nintendo Switch. D’abord sorti sur Wii, puis réédité en exclusivité sur l’édition New Nintendo 3DS, cette récente version permet à une nouvelle génération de joueurs de découvrir cette œuvre acclamée par la critique. Voici mes impressions de Xenoblade Chronicles : Definitive Edition, dont c’est pour moi la première incursion à Bionis.
Xenoblade Chronicles : Definitive Edition en détails
Plateforme : Nintendo Switch
Évalué sur : Nintendo Switch Lite
Développeurs : Nintendo / Monolithsoft
Éditeur : Nintendo
Style : Jeu de rôle et d’action
Mode de jeu disponible : solo
Classement ESRB : T (Adolescents, 13 ans et plus)
Langue d’exploitation : Jeu disponible en français écrit avec dialogues parlés en anglais ou japonais
Une arme légendaire revient à la vie
Le Monado est une arme puissante qui choisit qui pourra le contrôler. La lame légendaire semble tirer ses pouvoirs du Titan qui la manipulait il y a de cela des milliers d’années. Dunran s’en servît pour repousser les Mékons, entraînant une horrible blessure à son bras. Ne peut contrôler le Monado qui veut. Un an plus tard, les Mékons sont de retour.
Xenoblade Chronicles raconte l’histoire de Shulk, alors qu’il acquiert la lame légendaire Monado. Contrairement à Dunran, Shulk semble posséder ce qu’il faut pour que le Monado lui fasse entièrement confiance. Grâce à elle, notre héros pourra affronter de puissantes machines avec l’aide précieuse de ses coéquipiers. Il arrive même à voir des visions du futur. Qu’est-ce que le Monado lui présente ? Arrivera-t-il à s’en servir pour changer l’issue d’un combat, ou même le cours des événements ?
Une histoire prenante
Dès le début, on est plongé dans l’histoire que raconte Xenoblade Chronicles. Shulk a de bons amis et habite une colonie vivante. La population est florissante et profite bien du moment. C’est pourquoi l’arrivée de ces robots géants vient tout chambouler. Ils sont féroces et impitoyables. C’est le carnage. Le Monado est convoité. Malgré ses allures de jeune adulte et saisissant à peine comment manipuler sa nouvelle lame, Shulk prendra les devants pour affronter ces colosses. Ça ne sera pas une chose facile.
Au fil du jeu, on rencontre les habitants du pays. Ce qui me plaît dans cette aventure est son scénario dynamique. On a énormément de dialogues avec nos coéquipiers et ceux que l’on rencontre en chemin. On va aider un maximum de gens pour acquérir de l’expérience, mais ces quêtes sont bien balancées. Sauf à de rares occasions, pas besoin de revenir vers la personne qui nous les affecte, évitant du même coup un va et vient incessant. L’histoire avance donc plus aisément que bien d’autres jeux du même acabit. Or, ne vous attendez pas à terminer rapidement. Les heures de jeu se comptent par dizaines, voire une centaine pour ceux qui aiment explorer et lancer une foule de combats aléatoires.
Une mécanique de combat à apprivoiser
L’an dernier, j’ai pu jouer à Xenoblade Chronicles 2 sur Nintendo Switch. Alors que l’histoire met en scène des personnages différents, on se trouve dans le même type de jouabilité. Une panoplie de monstres rôdent sur le terrain. Selon leurs attributs, plusieurs foncent sur nous s’ils nous aperçoivent ou nous entendent arriver. Affrontez-les pour grimper en niveau d’expérience, ou sauvez-vous si vous souhaitez éviter la bataille éventuelle.
Avant de lancer vous-même la bataille, prenez soin d’évaluer la situation. D’un clic, on voit le niveau de l’ennemi. S’il est près du nôtre, ça va. Leur nombre est aussi un facteur à considérer car s’ils se regroupent, l’affrontement sera plus coriace.
Xenoblade Chronicles a une mécanique de combat unique en son genre. C’est un bandeau au bas de l’écran qui affiche les actions possibles. Chacune se recharge graduellement. En naviguant avec les flèches, en plus de bouger pour mieux se positionner, ça devient parfois chaotique. Si l’on ne fait rien mais qu’on est assez près d’un adversaire, une attaque automatique est effectuée ponctuellement. Ce n’est toutefois pas ce qui vous donnera la victoire. Les petits ennemis peuvent être faciles, mais le tout se complexifie assez rapidement.
Pour les nouveaux venus, il faudra un temps d’adaptation pour bien maîtriser les contrôles lors des combats. C’est différent de tous les autres jeux que je connais. En voulant parfois aller trop vite, je ratais de bonnes occasions de frapper l’adversaire efficacement. Après quelques heures, on s’habitue. Nos combos seront meilleurs. Le tout s’effectue en temps réel. Alliés et adversaires sont souvent nombreux alors lorsque la jauge est pleine, profitez du Monado pour lancer une attaque coopérative créant plus de dommage.
À l’issue de chaque combat, j’ai pris l’habitude de jeter un œil sur les points de compétences acquis. On peut améliorer les Arts de chaque coéquipier, sélectionner une compétence à renforcir et changer d’équipement si on en a trouvé de meilleur. Ça fait beaucoup de choses à gérer mais c’est ce qui permet de progresser efficacement.
Une édition revampée d’un jeu de Wii
Revampée pour la Nintendo Switch, on peut ressentir l’âge du jeu dans les animations. Ça fait quand même deux générations de consoles et dix années qui sont passées depuis sa sortie initiale au Japon en juin 2010. Or, Xenoblade Chronicles : Definitive Edition se tient quand même bien. Le jeu est beau, l’action est fluide et l’histoire est captivante. La musique a été actualisée au goût du jour mais ceux qui le souhaitent peuvent revenir à la trame originale. Pour les dialogues, tout est sous-titré en français. Et merci à l’équipe, c’est assez gros pour bien lire sur mon écran de Switch Lite. Les voix sont interprétées en anglais ou en japonais selon vos préférences. Parce qu’on y entend un accent britannique, j’aime bien écouter mes conversations dans la langue de Shakespeare.
Le petit extra pour avoir joué à Xenoblade Chronicles 2
Si vous avez joué à Xenoblade Chronicles 2, vous serez ravis de recevoir des pièces d’or dès le départ. Ce fut l’occasion d’habiller mes personnages avec un meilleur équipement. Devant parfois revenir sur mes pas pour battre de plus petites créatures afin de grimper mon niveau d’expérience de quelques grades avant de poursuivre contre les colosses principaux, cet avantage a accéléré ma progression au début de l’histoire, j’en suis certaine.
Un chapitre additionnel ajouté à cette édition définitive sur Nintendo Switch
Xenoblade Chronicles : Definitive Edition comprend un chapitre scénaristique additionnel. Ajoutant une bonne dizaine d’heures de jeu supplémentaires, ce dernier se déroule un an après l’histoire principale. Il est donc recommandé de le faire à la toute fin pour ne pas gâcher son plaisir en apprenant des choses qui seront révélées au fil du jeu. Sauf bien sûr si vous avez déjà complété Xenoblade Chronicles lors de l’une de ses sorties antérieures. Encore une fois, le scénario est au cœur de cette histoire un peu différente mais clairement dans le même esprit que l’aventure principale. Parce qu’il est plus court, on embarque rapidement dans l’intrigue.
Les fans en auront pour des heures à parcourir l’univers de Xenoblade Chronicles : Definitive Edition
Bien qu’ils se déroulent dans le même univers consensuel, Xenoblade Chronicles : Definitive Edition et Xenoblade Chronicles 2 ne racontent pas la même histoire. Ils suivent des personnages dont l’action se déroule dans des lieux différents. Il n’est donc pas important dans quel ordre vous les ferai.
L’histoire est bonne, engageante, émotionnellement prenante. Je me suis attachée au destin des personnages. On croit ardemment à la motivation de Shulk pour partir de Colonie 9 et aller affronter ce mystérieux Mékon au visage de métal. L’issue n’en tient qu’à nous de le vaincre, ce que je me promets de réussir !
J’avais raté l’occasion de jouer à Xenoblade Chronicles. Grâce à cette édition définitive sur Nintendo Switch, je me reprends. Et j’adore mon expérience.
+ Combats assez coriaces dès le début du jeu
+ Grand éventail de missions secondaires ajoutant des heures de jeu
+ Et, pas besoin de retourner voir les gens qui nous des ont donnés pour recevoir les récompenses
+ Grande sacoche permettant de collecter des centaines d’objets évitant trop de gestion d’inventaire
+ Édition complète d’un excellent jeu de Wii
– Mécanique de jeu qu’il faut apprivoiser
– Graphisme qui fait un peu sentir l’âge du jeu original
ÉVALUATION GLOBALE DE XENOBLADE CHRONICLES : DEFINITIVE EDITION
Expérience de jeu : 4,5/5
Graphisme: 3,85/5
Son : 4/5
Durée de vie potentielle / Rejouabilité: 5/5
Note globale : 4,5/5 (90 %)
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Merci à Nintendo du Canada pour la copie média ayant permis de réaliser ce test.
Les images illustrant cet article proviennent de ma partie sur Nintendo Switch et du site officiel de Nintendo.