Les nouveaux haut-parleurs Era de Sonos ont tellement de composants à l’intérieur qu’il est difficile de les voir tous après avoir retiré la coque extérieure. Ce n’est pas quelque chose que vous devriez faire, mais pour Sonos, la sortie de ces haut-parleurs marque un point tournant important en faveur de la durabilité, notamment en raison de leur fabrication et de la façon dont ils sont réparés.

Sonos prend son engagement en matière de durabilité au sérieux, comme en témoigne son « Plan d’action climatique », qui comprend l’objectif d’atteindre la carboneutralité d’ici 2030 et d’atteindre zéro émissions nettes d’ici 2040. Pour y parvenir, certains éléments devaient changer avec la gamme de haut-parleurs de Sonos et leur longévité.

Papier et plastiques recyclés

L’Era 300 de Sonos est composé de 40 % de plastique recyclé post-consommation, tandis que l’Era 100 va encore plus loin avec 48 %. Ce pourcentage s’applique autant à la coque extérieure qu’aux plastiques internes que vous ne verriez pas autrement. L’Era 300 contient 93 vis à lui seul, ce qui permet aux techniciens de Sonos de réparer les unités plus facilement. Théoriquement, vous pourriez essayer de réparer vous-même le haut-parleur, car aucun outil spécial n’est nécessaire, mais vous devez être absolument certain de ce que vous faites. Sonos ne recommande pas aux utilisateurs de prendre ce genre de risque, vous proposant plutôt de l’envoyer pour réparation.

Ces vis représentent un autre changement, car Sonos n’a pas utilisé d’adhésifs pour l’Era 300 et l’Era 100. Autrement dit, tout dommage interne causé, par exemple, par une chute accidentelle ou un problème lors de l’expédition ne nécessitera probablement pas l’abandon complet du haut-parleur.

Une partie de cette solution implique le recours à d’autres façons de recycler les produits de Sonos existants, que ce soit en les déposant dans un magasin Best Buy près de chez vous ou en obtenant une étiquette d’expédition prépayée pour les envoyer directement à Sonos. L’emballage a également changé, qui, depuis quelques années, est composé de carton recyclé et d’encres de soja. Fini les anciennes boîtes, aussi éclatantes soient-elles, qui ont été remplacées par des images moins colorées. Sonos est même allé jusqu’à utiliser des plastiques recyclés pour les languettes qui bloquent et débloquent les boîtes.

La durabilité pour la suite des choses

Cette approche n’a pas eu d’incidence sur la qualité globale, mais elle a obligé Sonos à repenser la façon de rendre les deux haut-parleurs Era aussi efficaces. Ces derniers devaient émettre un son de meilleure qualité tout en comptant sur un assemblage différent et en utiliser moins d’énergie pour le faire.

L’Era 100 utilise 42 % moins d’énergie que l’ancien Sonos One, un pourcentage que Sonos est parvenu à atteindre en partie en changeant la façon dont le haut-parleur se met en veille lorsqu’il n’est pas utilisé. L’entreprise a introduit pour la première fois ce type de mode dans le haut-parleur portable Roam, et affirme s’être engagée à consommer moins de deux watts en mode veille pour tous ses produits depuis le lancement du Roam.

L’objectif est également de rapatrier les anciens produits de Sonos et de recycler les plastiques pour les utiliser dans de futurs produits, créant ainsi un écosystème durable capable de s’autoalimenter partiellement. Au cours des années suivantes, le rapport entre le plastique recyclé et le plastique vierge a continué à pencher fortement en faveur du premier par rapport au second. Cet accomplissement est important pour une marque qui a été critiquée par le passé pour ne pas avoir facilité la réparation et le recyclage pour les propriétaires de produits de Sonos.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’annonce originale ici. Vous pouvez également voir comment le plan de durabilité prend forme ici. Jetez un coup d’œil à tous les derniers produits de Sonos offerts chez Best Buy.

Ted Kritsonis
Je suis chanceux d’occuper un emploi génial qui me permet de suivre et de rapporter les activités d’une des industries les plus excitantes au monde. J’ai eu l’occasion d’écrire sur les technologies pour de nombreuses publications, dont The Globe and Mail, Yahoo! Canada, CBC.ca, Canoe, Digital Trends, MobileSyrup, G4 Tech, PC World, Faze et AppStorm. J’ai aussi fait des apparitions à la télé en tant qu’expert des technologies pour Global, CTV et The Shopping Channel.