Après des heures passées sur le jeu de rôle japonais Bravely Default, il me tardait de me plonger dans Bravely Second : End Layer dont l’histoire se déroule quelque temps après les événements du premier opus. Étant familière avec la série jouant avec la bravoure qui permet de lancer des sorts additionnels à nos ennemis dans un même tour, Bravely Second m’a donné l’impression de le connaître déjà, dès les premiers combats. Voici ce que j’en ai pensé ainsi que des améliorations apportées à la franchise.
En résumé
Suite à l’enlèvement de la papesse Agnès Oblige, son fidèle serviteur Yew Généolgia fait équipe avec trois amis pour la retrouver. Agnès est transportée sur une forteresse volante par le mystérieux Kaiser Oblivion mais elle arrive à communiquer avec Yew grâce à un pendentif magique. Pratique pour la localiser, quoique si vous avez joué au titre précédent, vous vous souvenez peut-être qu’Agnès n’a aucun sens de l’orientation donc naturellement, ses indications sur l’endroit où elle se trouve sont parfois assez floues. Est-ce tout ce qu’il y a derrière cet enlèvement ou le Kaiser a-t-il un plan plus global concernant le royaume de Luxendarc?
Bravely Second : End Layer est développé par Square Enix et publié par Nintendo
Date de parution : 15 avril 2016
Style : Jeu de rôle
Plateforme : Nintendo 3DS
Classement ESRB : T (Adolescents 13 ans et plus)
Langue d’exploitation : jeu disponible en français écrit
La suite directe de Bravely Default
C’est difficile de détacher l’évaluation de ce jeu avec son prédécesseur car dès l’intro, on a un bon résumé de ce qui s’est déroulé dans Bravely Default. Cela m’a rapidement replongé dans l’histoire qui reprend où le précédent nous avait laissé. On se sent automatiquement en terrain connu, confortable dans une mécanique qu’on a eu des heures à parfaire en vainquant une foule de monstres et des gardiens assez coriaces. C’est la particularité des commandes « Brave » et « Default » qui ajoute une touche spéciale au jeu. S’effectuant à tour de rôle, les attaques peuvent être déclenchées à répétition jusqu’à quatre fois par tour et ce, pour chacun de nos personnages. La nouveauté principale est que cette fois, chaque combat remporté au premier tour nous offre la possibilité de poursuivre avec une seconde vague d’ennemis ce qui multiplie les points d’expérience gagnés au final.
À chacun son métier
Autant durant la quête principale que pour les missions secondaires, ça vaut la peine de vaincre les gardiens. Ce sont eux qui nous nous permettent d’acquérir de nouveaux corps de métier en nous remettant l’astérisque représentant leur spécialité. En plus du métier de base, un talent supplémentaire est à déterminer parmi les classes obtenues. Chaque métier peut grimper à un niveau maximal de dix. Une fois atteint, j’ai pris l’habitude de changer afin de renforcir toutes les classes disponibles. Améliorer chaque personnage et son métier séparément apporte une profondeur que peu de jeux peuvent atteindre au niveau de la personnalisation. Maîtriser chaque classe permet d’adapter son style de jeu face aux ennemis les plus difficiles en profitant de leur faiblesse pour utiliser la bonne spécialité.
*Le truc à Mel: En arrivant dans une nouvelle ville, visitez la boutique de magie et achetez toutes les améliorations disponibles, peu importe si vous en possédez la capacité. À mesure que vous pourrez les utiliser, elles apparaîtront dans votre liste de combat!
L’avantage d’invoquer nos amis
Chaque jour, je prends soin de synchroniser ma partie en ligne via le menu du jeu car ça importe des cartes de joueurs de partout dans le monde. Celles-ci vont me servir pour invoquer un mouvement envoyé par ceux-ci. Moi-même, je peux sauvegarder un mouvement au préalable lorsque j’affronte un ennemi. Les autres joueurs pourront alors l’importer et l’utiliser de la même manière.
L’aspect intéressant en invoquant ces cartes spéciales est que je peux profiter d’attaques que je n’ai pas encore apprises. Ceci permet parfois d’occasionner beaucoup plus de dommages que je n’aurais pu le faire normalement à l’endroit où je suis rendue dans ma partie.
Sauvegardez aussitôt que vous en avez la chance
En plus de profiter d’une sauvegarde automatique disponible à certains moments, il ne faut pas négliger la sauvegarde manuelle. Dans les donjons, on ne peut le faire que par le vendeur itinérant donc allez le voir car il est souvent installé juste avant un affrontement majeur. De plus, il nous permettra de se reposer pour effacer tout signe de faiblesse et rétablir notre santé.
Nos amis les animaux
Au fil de mon aventure, j’ai appris à profiter de certains animaux. Si vous croisez un renard, allez le voir! Celui-ci nous laisse monter notre tente pour s’y reposer. Alors que le vendeur nous charge un montant pour nous remettre d’aplomb, le renard le fait gratuitement. Sous la tente, nos héros vont discuter tranquillement et c’est une bonne façon de les connaître un peu plus personnellement.
En plus du renard, mon plaisir était d’aller à la rencontre des autres animaux de compagnie. C’est là que j’ai découvert que les porcelets peuvent me téléporter d’un village à l’autre et que je pouvais parler aux chats une fois apprise la capacité de félinomancie. Eh oui, ça existe.
Des mini-jeux s’ajoutent à l’expérience globale
Bravely Second : End Layer introduit quelques mini-jeux de calibre divers. Si je me plais à reconstruire la lune en donnant du boulot à un maximum de travailleurs et à tenter de vaincre une invastion de Ba’al, coudre des peluches dans une mécanique de travail à la chaîne m’a profondément ennuyée. Je n’y suis d’ailleurs par retournée après l’introduction de l’activité.
En conclusion
Bravely Second: End Layer suit directement Bravely Default. Sa prise en mains est identique bien qu’améliorée sur plusieurs aspects. J’ai bien aimé le moment où l’on incarne Tiz pour la première fois. On plonge à la première personne et avec le gyroscope, on tourne la console de tous les côtés pour regarder le combat de Magnolia contre un colosse à travers les fenêtres d’un sas. C’est complètement différent du reste du jeu et ça peut paraître forcé comme mécanique mais j’ai trouvé ça charmant.
Même si elles sont facultatives, les missions secondaires approfondissent l’histoire en plus de nous faire grandir pour mieux progresser par la suite. C’est en quelque sorte une manière agréable d’accumuler des points d’expérience sans s’ennuyer. Au final, si vous avez aimé le premier jeu, vous devriez plonger tête baissée dans ce nouvel opus qui nous envoie à Luxendarc à la recherche de la belle Agnès Oblige. Bravely Second: End Layer est un jeu de rôle dans la plus pure tradition japonaise.
Les Plus:
+ Contrôles peaufinés
+ Prise en mains conviviale
+ La multitude de métiers disponibles
+ Bravo pour le paramètre ajustant la fréquence des ennemis réguliers sur terrain!
+ Histoire amusante
+ Excellente utilisation 3D de la console
Les Moins:
– Une redondance peut s’installer dans les combats réguliers
– Le français de Magnolia est douteux, quoique rafraîchissant
– J’ai trouvé le mini-jeu des peluches inutile
Verdict
- Jouabilité : 4,5/5
- Visuel : 5/5
- Audio : 4/5
- Durée de vie potentielle : 5/5
Note finale : 4,25/5