Sorti le 23 août dernier, Saints Row fait renaître la franchise de ses cendres. Cette refonte nous amène à Santo Ileso où nous assistons à la naissance des Saints. Le groupe fera face aux factions déjà présentes dans la ville et tentera de faire sa place parmi ce chaos. La ville est un grand terrain de jeu, permettant au joueur de personnaliser son héros, ses armes et tout l’arsenal mis à sa disposition. Voici mes impressions sur Saints Row, que j’ai eu la chance d’explorer sur Stadia.
Saints Row en détails
Plateformes : PlayStation 4 / PlayStation 5 / Xbox One / Xbox Series S|X / PC / Stadia
Évalué sur : Stadia
Développeur : Volition
Éditeur : Deep Silver
Style : Action / Aventure
Modes de jeu disponible : solo, multijoueur
Classement ESRB : M (Mature, 17 ans et plus)
Langue d’exploitation : Jeu disponible en français
Les Saints arrivent à Santo Ileso
Trois factions se partagent le territoire de Santo Ileso. La corporation paramilitaire privée Marshall Defense Industries tient la population d’une main de fer. Ensuite, on a les Idoles. C’est une secte anarchiste dont le but est de faire tomber le système, c’est-à-dire toute la structure sociale, politique et économique. Enfin, les Panteros sont des caïds tout ce qu’il y a de plus brut. Ils sont nés ici, ils ont grandi ici et de leur point de vue, la ville leur appartient.
Accompagné de ses amis Neenah, Eli et Kevin, notre personnage (créé de toutes pièces par le joueur) fondera les Saints. L’objectif du groupe est de prendre le contrôle de la ville, un quartier à la fois. Notre but personnel : en devenir le patron. Étant ex-membres des groupes cités plus haut, chacun a ses embrouilles et de mauvaises expériences vécues avec ceux-ci. Cette aventure ne sera pas de tout repos… et pas seulement à cause du scénario.
Des outils sur mesure pour devenir le grand patron
La ville est divisée en neuf quartiers. Pour naviguer, nous aurons accès à une vaste sélection de véhicules, tels que voitures, motos, hélicoptères ou motomarine, le tout entièrement personnalisable. Même si on accès à nos propres véhicules au garage, pour moi le plus simple est de courir et voler une voiture en chemin. Assurez-vous également de photographier les monuments qui déverrouillent les déplacements rapides. Si j’ai le goût, je vais arrêter aux points d’intérêt sur la carte pour prendre une photo, récupérer de la drogue ou magasiner. Mon souci est de constamment aller voir sur la carte générale pour savoir par exemple si la boutique est « complétée », accordant l’expérience associée. J’aurais aimé avoir une indication comme un crochet sur la mini-carte au bas de l’écran.
La carte se limite à la ville et un peu autour et les endroits clés s’affichent au fil de notre progression. Pour que notre empire grandisse, on va acquérir des terrains et y implanter nos entreprises. C’est la manière de faire beaucoup d’argent rapidement. Donc, aussitôt que j’en ai les moyens, j’installe une bâtisse. Ensuite, nous pourrons travailler à la rentabiliser en complétant les missions qui lui est associée.
Une expérience de jeu chaotique
Saints Row est un pur jeu à monde ouvert. On a une bonne liberté d’action et les missions sont nombreuses. Or, l’exécution a quelques soubresauts. D’abord, j’ai vécu le problème du chargement infini lors de sa sortie. Heureusement, une mise à jour a réglé ce problème. Maintenant, j’ai du plaisir à parcourir la ville. Les missions principales se suivent bien, et on en a même parfois plusieurs en même temps. On peut donc choisir celle qui nous interpelle.
En général, le jeu est facile. J’y ai joué en mode normal et je progresse rondement. Cependant, j’ai ragé à quelques moments durant les missions se déroulant en plusieurs étapes. Si je tombais, je devais la reprendre du début. Et parfois ce n’était pas toujours ma faute. C’est que le jeu est un peu « carré » ou imprécis par moments. Malgré tout, j’y trouve un confort qui fait du bien. On ne joue pas à Saints Row pour ses qualités de performances phénoménales. On y joue pour créer un personnage vert (dans mon cas), aux atouts disproportionnés, habillé de costumes délirants et effectuant les cascades les plus folles. Même si je sens un peu de retenue dans ce bazar de la part des développeurs, on peut quand même porter des chaussures en boîtes de mouchoir ou un casque de mascotte.
S’amuser à deux en mode coopératif
Un mode à deux joueurs est accessible, avec un système d’une coopération « rejoindre/quitter » totalement indépendante. Pour le test, je n’ai pas pu l’essayer, mais je suis contente que ce soit possible. Libre à vous de rejoindre la partie d’un ami pour l’aider ou lui tendre des coups pendables. On est dans l’univers des Saints, après tout !
Saints Row
J’ai passé du temps dans les titres précédents de la franchise. Même s’ils n’étaient pas les plus beaux et léchés sur le marché, ils offraient un humour délirant qui rendaient l’expérience amusante. J’étais donc emballée à l’idée d’essayer cette nouvelle mouture de Saints Row.
L’humour y est toujours, même si je sens que les développeurs ont pesé sur la pédale de frein. L’absurdité des armes n’est plus ce qu’elle était. Or, les missions sont divertissantes. Jouer un groupe hostile et construire son propre empire du crime est l’fun. Ici, ce n’est pas la paix que l’on cherche à faire, mais plutôt de casser la baraque. C’est ce qui accroche dans Saints Row. Cette volonté de d’évoluer dans un esprit libre et anarchique est présente.
Enfin, ce n’est pas un titre prendra trop longtemps à terminer. On vise ici la vingtaine d’heures pour l’histoire, et il en restera pour ceux qui voudront tout compléter. Je n’y vois pas trop de longueurs, ce qui est une bonne chose.
+ Ambiance réussie
+ Beaucoup de missions et d’action
+ Ne se prend pas au sérieux
– Bogues graphiques et audio qui dérangent
– La manipulation des armes manque un peu de rigidité
– L’esprit de la franchise y est, mais semble avoir été tempérée
ÉVALUATION GLOBALE DE SAINTS ROW
Expérience de jeu : 3,5/5
Graphisme: 3,5/5
Son : 3,5/5
Durée de vie potentielle / Rejouabilité: 4/5
Note globale : 3,5/5 (72 %)
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Merci à Google Stadia pour la copie média ayant permis de réaliser ce test.
Les images illustrant cet article proviennent de l’éditeur et de ma partie sur Stadia.
