Annoncé depuis le lancement de la console, The Elder Scrolls V : Skyrim est enfin disponible pour la Nintendo Switch. La convivialité de la plateforme offre un support parfait pour explorer cet immense univers pendant des heures. Le jeu de rôle médiéval étant sorti depuis belle lurette, je vais profiter de cet article vous donner mes impressions sur ce que j’aime du jeu et des avantages qu’il y a à l’avoir sur Switch. C’est ma première incursion à Bordeciel, ou même Tamriel, et je n’en suis aucunement déçue.

Skyrim SwitchThe Elder Scrolls V : Skyrim est développé par Bethesda Game Studios et publié chez Bethesda Softworks

Date de parution : 17 novembre 2017
Style : Jeu de rôle et d’action
Plateforme : version pour Nintendo Switch
Mode de jeu disponible : solo
Classement ESRB : M (Mature, 17 ans et plus)
Langue d’exploitation : Jeu disponible en français

Une histoire de dragon

L’histoire nous plonge dans un monde ouvert inspiré de la culture nordique. Nous incarnons un prisonnier en route pour le bûcher qui réussit étonnamment à s’en sortir indemne. Apprenant qu’il serait de la lignée des Enfants du Dragon, il part à la quête de ses origines, ne sachant pas lui-même ce que cela signifie. Ce faisant, on rencontre une foule de personnages qui influenceront le scénario. Grâce à la liberté que le titre nous offre, chacun vit ses propres péripéties en marge de la trame principale.

Une personnalisation entière de mon héros

C’est une dizaine de races qui s’offre à nous en début de partie et parmi le guerrier nordique, l’elfe noir et le bréton, j’ai été attirée par l’allure féline du Khajiit. La personnalisation est davantage que cosmétique. On peut tout faire ! L’arbre de talent améliorant nos compétences est si détaillé que chaque joueur va choisir ce avec quoi il a le plus d’affinité. Non seulement mon héros grimpe son niveau d’expérience mais les actions que j’exécute le plus souvent sont elles aussi améliorées de façon spécifique. J’ai donc un guerrier puissant à l’arme à deux mains et à l’arc, mes deux armes de prédilection, mais encore hésitant avec sa magie que je ne maîtrise pas tout à fait complètement. Mais ça s’en vient !

Croiser des trolls, à faire en connaissance de cause

Explorer Tamriel est aussi l’occasion de croiser ce qui vit dans cette région montagneuse entourée de forêt et de rivières. Les attaques de loup sont chose courante, si bien que j’ai perfectionné l’art de les abattre dans trop de dommage. Un troll des neiges est toutefois une autre paire de manches. Il suffit d’un coup bien placé et c’en est fait.

Ils font deux fois ma taille et même si je travaille mes talents à la hache, le troll des neiges n’est pas l’ennemi que j’aime croiser. Il est fascinant d’arpenter le territoire à notre guise mais certains coins sont un peu trop coriaces pour mon niveau d’expérience. On peut s’essayer, mais il n’est pas garanti d’en sortir indemne. La furtivité étant la compétence principale des Khajiits, j’ai réussi à contourner minutieusement les trolls et trouver l’entrée d’une grotte où m’attendaient des trésors. Ça c’était cool !

La chasse au dragon est ouverte !

La première fois qu’on chasse un dragon, c’est impressionnant. On rejoint une équipe de combattants à la tour de guet située en périphérie du village de Blancherive et c’est à plusieurs qu’on arrive à le faire tomber. Même si les autres nous donnent un bon coup de main, j’ai quand même trouvé satisfaisant de lui avoir asséné son coup de grâce. Ce moment déterminant dans le scénario confirme notre destinée en nous apprenant notre premier cri de dragon.

Conserver une arme de combat rapproché et une autre éloignée en tout temps dans mon inventaire

Skyrim Switch 7Étant donné la variété des ennemis rencontrés, on doit être prêt à toute éventualité. Les sorciers vont lancer une attaque de très loin, souvent avant même que je ne les voie. Les animaux sauvages se font un plaisir de nous surprendre à la dernière seconde. Durant l’exploration d’une caverne, ses habitants gardent les lieux de toute intrusion. Ne sachant pas toujours si l’on tombera sur des insectes, des revenants ou un colosse, je garde toujours deux ou trois armes dans mon inventaire. Au cas où.

Sauvegarder comme si ma vie en dépendait… en fait elle en dépend

Ces situations font partie des raisons pour lesquelles il est primordial de sauvegarder souvent. Le jeu sauve automatiquement mais pas nécessairement aux endroits où l’on voudrait qu’il le fasse.

Je vous ai dit comment j’ai adoré battre mon premier dragon. Après l’avoir fait, je me dirigeais vers le village. En chemin, j’ai aperçu deux voleurs qui accumulaient un bon butin. J’ai donc décidé de le piller. Après les avoir vaincus, je me suis concentrée sur mes trouvailles. C’est là que j’ai été pris de court par d’autres voleurs, plus nombreux. Ils m’ont eue. Quand on meurt, on reprend à la dernière sauvegarde, qu’elle soit manuelle ou automatique. Celle que j’avais s’était faite juste avant d’aller affronter mon dragon. Eh oui… Maintenant, si je sens qu’un combat de taille est sur le point de s’amorcer (ou même un petit, on ne sait jamais), je sauvegarde. Après l’avoir terminé en vainqueur, je sauvegarde à nouveau. J’ai appris ma leçon.

Pourquoi choisir la version Switch de Skyrim ?

Cela fait six ans que le titre existe. Pourquoi choisir s’y jouer sur Switch ? En plus de la portabilité de la console, on a droit à l’édition complète du jeu grâce à la présence de ses extensions Dawnguard, Hearthfire et Dragonborn. Son graphisme me fait penser à une version remasterisée de qualité PS3 ou Xbox 360 mais affiché sur l’écran de la Switch, cela ressort très bien. Sur le téléviseur, c’est un peu plus apparent.

En mode téléviseur ou tablette, on peut détacher les Joy-Con pour les utiliser en mouvement comme une épée, un arc ou un bouclier. J’ai essayé d’y jouer de cette manière mais j’ai eu de la difficulté à me battre convenablement. Mon épée allait dans tous les sens. J’ai donc préféré revenir à la manière traditionnelle pour la suite de mon périple. Par contre ce que j’adore est qu’à l’arc, on peut ajuster la visée avec le mouvement gyroscopique de la manette. Juste pour se placer bien au centre de notre cible, c’est parfait !

Skyrim image 6Les amiibo de la série The Legend of Zelda offent de l’équipement exclusif. L’Épée de Légende de Link, son bouclier Hylian et sa tunique du Champion peuvent être acquis. En scannant un amiibo de la série, on a 20% de chance d’obtenir l’un de ces trois items. Sinon, on reçoit de la nourriture, des matériaux ou des armes communes. C’est ce qui m’est arrivé alors je réessayerai demain, mais avouez que le coffre arborant une insigne de The Legend of Zelda est bien !

Impressions générales

Depuis sa sortie initiale en 2011, The Elder Scrolls V : Skyrim est un succès. Bethesda a fait paraître trois extensions, d’ailleurs toutes disponibles sur l’édition pour Nintendo Switch. Les heures consacrées au jeu se comptent en dizaines, voire par centaines pour certains fans. Avoir le jeu sur Switch permet d’explorer ce vaste royaume sur la route, ou prendre le temps de lire tous les livres qui s’empilent dans notre inventaire confortablement installé sur le divan ou durant notre pause au travail.

Skyrim image 1Avec toutes les quêtes que mon héros a acceptées, son périple ne fait que commencer. C’est définitivement un jeu de longue haleine qui restera dans ma console longtemps.

+ Adapter un jeu d’une telle envergure sur Switch est un pari réussi
+ Facture graphique détaillée et impressionnante
+ Une musique grandiose, à la hauteur cette aventure fantastique
+ Inclure les éléments thématiques de The Legend of Zelda est un beau clin d’oeil à la franchise iconique de Nintendo

– Les gens parlent souvent tous en même temps.
– Le mouvement des Joy-Con pour les armes demandent une adaptation
– La sauvegarde automatique ne se fait pas toujours où je voudrais

ÉVALUATION GLOBALE

Expérience de jeu : 4/5
Graphisme : 3,75/5
Son : 3,75/5
Durée d’intérêt/Rejouabilité : 5/5

Note globale : 4/5 (90 %)

Procurez-vous The Elder Scrolls V : Skyrim pour la Nintendo Switch

Jetez également un œil aux autres éditions de The Elder Scrolls V: Skyrim, dont la version spéciale du jeu conçue pour la PlayStation VR

Merci à l’éditeur pour la copie média ayant permis de réaliser ce test.
Les images illustrant cet article proviennent de ma partie sur Nintendo Switch.

Mélanie Boutin-Chartier
Joueuse invétérée, j'ai eu la chance de travailler comme monteure sur l'émission M.Net à MusiquePlus. Mon expérience vidéo ludique s'est étendue aux évaluations de jeux vidéo pour Jouez.com, Le Blogue Techno de Future Shop et l'Épée Légendaire. N'hésitez pas à me suivre sur Twitter, ma page Facebook, YouTube et Twitch.tv où je diffuse régulièrement mes parties lorsque j'ai une petite heure de libre.