Le jeu d’aventure The Legend of Zelda : Breath of the Wild est sorti en même temps que la console Nintendo Switch en 2017. C’est donc avec une grande impatience que nous avions hâte de mettre la main sur sa suite, The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom. Nous évoluons dans un univers encore plus grand avec toute la liberté d’action introduite dans le premier chapitre. En voici mes impressions.
The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom en détails
Plateforme : Nintendo Switch
Évalué sur : Nintendo Switch OLED
Développeur : Nintendo
Éditeur : Nintendo
Style : Action / Aventure
Mode de jeu disponible : solo
Classement ESRB : E10+ (Pour Tous, 10 ans et plus)
Lanque d’exploitation : Jeu disponible en français
Un voyage plus grand que le royaume de Hyrule
Une calamité a fait se détacher le château d’Hyrule et quelques autres parcelles qui s’élèvent maintenant dans les airs. Touchant les quatre régions du royaume, Link partira à la recherche de la princesse Zelda, qui pourrait avoir des réponses à lui donner. Débutant l’aventure dans les airs, son périple nous emmènera dans un monde élargi allant au-delà des terres d’Hyrule. Ici encore, nous pourrons voyager librement. Link et ses acolytes y croiseront des créatures du premier volet, et plus encore ! Il en tient à nous de se défendre contre les forces malveillantes qui menacent le royaume.
Des pouvoirs offrant de multiples possibilités
Sauvé in extrémis d’une chute mortelle, il faudra apprivoiser le nouveau bras de Link lui octroyant des pouvoirs uniques transmis par le mystérieux Rauru du peuple Soneau. Bénéficiant de nouvelles habiletés, les joueurs expérimentent à leur guise. On pourra manipuler et coller des objets ensemble. Ceci sert beaucoup lors des déplacements, dès le début en attachant une voile ou un moteur à des billots pour traverser un lac, ou encore rouler sur un rail. Plus tard, j’ai recollé un pont et fabriqué des mécanismes rudimentaires.
Un autre pouvoir permet le retour en arrière pour par exemple faire tourner une roue à l’envers ou faire remonter une boîte tombée d’un étage supérieur. En lançant le pouvoir, j’ai pu sauter sur celle-ci et me rendre à l’étage au-dessus dans forcer. Pratique ! Sinon, l’amalgame permet d’attacher un objet à son arme ou bouclier pour faire plus de dégât et l’infiltration sert à traverser une plateforme en hauteur. Je m’en suis servie à quelques reprises par exemple pour sortir d’une grotte et revenir à la surface.
Dans les sanctuaires et les temples, ces pouvoirs font partie des énigmes pour progresser. N’hésitez surtout pas à les essayer. Si vous regardez les vidéos de joueurs sur internet, vous verrez que leur imagination débordante produit des créations assez ingénieuses, ou très comiques.
Une suite à la hauteur de mes attentes
De mon expérience, Tears of the Kingdom est une suite de Breath of the Wild à la hauteur de mes attentes. J’y retrouve les mécaniques familières du premier opus tels que les missions secondaires et services à rendre aux gens. La cuisine est toujours la meilleure façon de retrouver de la santé et se protéger des éléments. Maintenant, nous avons l’équipement pour concocter un plat sur la route au lieu d’attendre de se rendre à un camp.
Pour l’exploration, ici encore nous avons le champ libre de se rendre où bon nous semble. Avec une bonne santé et suffisamment d’endurance, il n’y a (presque) rien à notre épreuve. Petite nouveauté, les tours permettant d’enregistrer la région avoisinante sur notre carte ont maintenant un mécanisme de propulsion à leur base. Plus besoin d’y grimper, ce qui est excellent à mon avis. Ce sont également ces tours qui nous aideront à atteindre les îles flottantes à proximité à partir du sol.
Trois niveaux à explorer
En plus du ciel et de la terre ferme, The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom nous amène dans ses entrailles. Les abîmes sont des cratères formés à la suite du cataclysme, ouvrant des cavernes souterraines sombres et volcaniques. L’un des temples y est d’ailleurs enfoui. On va donc progresser sous trois niveaux. Partout des monstres nous attendent, et je les ai trouvés assez allumés. Si nous pouvons attacher des matériaux à nos armes, nos adversaires font de même. J’en ai même affronté qui attrapaient des roches pour nous les lancer s’ils se retrouvaient désarmés.
Ces dernières ont encore une durabilité qui les fait se briser après quelques coups. Si cela en rebute certains, moi ça ne me dérange pas. Il y en a toujours à récupérer. Ce qui m’a plus embêté est la limite de ce que l’on peut transporter. Si on peut avoir quarante plats et plus d’une cinquantaine de matériaux différents dans notre sacoche, pourquoi n’avoir que quatre boucliers à sa disposition ? Bref, je devrai visiter les villages afin de voir si quelqu’un peut améliorer ça, ça presse !
The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom saura satisfaire ses fans
The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom était très attendu. Les fans ont jusqu’à maintenant bien répondu car c’est plus de dix millions d’exemplaires qui ont été vendus dans les trois premiers jours de sa sortie au niveau mondial. Le titre est visuellement similaire au premier opus et se comporte bien sur ma Nintendo Switch OLED.
J’en suis à plus de vingt-cinq heures et j’ai l’impression d’en avoir seulement gratté la surface. J’aime les sanctuaires où les puzzles me portent à réfléchir. Ce sont également eux qui nous accorderont des cœurs supplémentaires au fil du temps. Avec la quantité de quêtes disponibles, il peut être facile de s’y perdre. On sera distrait par un lieu à découvrir ou une attaque surprise, ce qui met de la vie dans cette aventure grandiose.
+ Être accompagné d’alliés dans certaines missions phares nous fait sentir moins seul
+ Des ennemis allumés
+ Énormément de choses à faire, autant dans l’aventure principale que les quêtes et missions secondaires
+ Pouvoir identifier jusqu’à trois cent points sur la carte pour revenir à un trésor ou tout autre point d’intérêt plus tard dans notre périple
+ La musique et les effets sonores sont impeccables
+ Les nombreuses sauvegardes automatiques m’ont sauvé de fâcheuses situations
– Je trouve que Link bouge parfois lentement lors des combats.
– Les sons faits par Link et ses camarades lors des dialogues est un peu particulier. J’aurais préféré des voix constantes.
– L’introduction du jeu est longue avant qu’on aie le paravoile et la possibilité de se téléporter.
ÉVALUATION GLOBALE DE THE LEGEND OF ZELDA : TEARS OF THE KINGDOM
Expérience de jeu : 4/5
Graphisme: 4,5/5
Son : 4,25/5
Durée de vie potentielle / Rejouabilité: 5/5
Note globale : 4,5/5 (90 %)
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Merci à Nintendo du Canada pour la copie média ayant permis de réaliser ce test.
Les images illustrant cet article proviennent de ma partie sur Nintendo Switch.