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Après une longue attente, Street Fighter V est enfin disponible sur PS4 et PC

Ce jeu de combat très populaire dans la communauté eSports est maintenant disponible et c’est positif. Par contre, il manque des éléments très importants pour un jeu qui vous coûtera 60$. Voici donc ce que j’en pense.

Date de parution: 16 février 2015

Éditeur : Capcom

Plateformes: PlayStation 4 

Style: Combat

Classement ESRB: T (Pour Tous)

Langue d’exploitation: Jeu disponible en français

StreetFighterV.jpgCommençons par les personnages. Dans Street Fighter V, on y retrouve 16 combattants. Il y a bien sûr quelques habitués, comme Ryu, Chun Li, Zangief ou M. Bison, qui sont des personnages icônes de la série.

Certains personnages qui avaient disparu dans les séries précédentes font leur retour, comme Nash ou Birdie, ce dernier étant plus vilain que jamais si l’on suit le déroulement de son histoire. Mais il y a aussi des nouveaux venus, et ils sont tout aussi intéressants : Laura, la brésilienne adepte de Jiu Jitsu et d’électricité, le difficile à maîtriser F.A.N.G. et ses attaques poison, le voleur d’âme Necalli, et finalement, Rashid, un personnage venant du nouvel Orient qui est une machine à faire des combos. Une chose que vous remarquerez dès le départ c’est que les personnages sont tous très différents. Il y a définitivement eu un souci pour la diversité. Pas seulement dans l’origine des personnages, mais aussi dans la façon dont vous les contrôlez. Même Ryu et Ken, les deux plus proches, se jouent très différemment. Pour l’ajout de nouveaux personnages, vous avez sans doute déjà entendu parler de la politique de Capcom qui compte les ajouter au fur et à mesure, avec la possibilité, pour les joueurs de les acheter avec de l’argent réel ou gratuitement si vous jouez beaucoup, selon moi un minimum de 3 heures par jour sur le jeu. Ce sera donc possible dans Street Fighter V, mais pour l’instant nous n’avons pas encore toute l’information et cela amène à un gros problème.

ChungLySFV.jpgOn dit toujours que le contenu est important, et bien, vous serez déçu, du moins pour l’instant. Car pour la sortie du jeu, il y a plusieurs modes et autres contenus manquants. Si la présence de 16 personnages jouables semble plutôt suffisante, l’absence de certains modes, à paraître en cours d’année, est un gros problème, selon moi. Par exemple, le mode Défi, qui permet d’apprendre des combos, n’arrivera que dans quelques semaines. Quant au mode Scénario, il ne sera disponible que cet été. Oui, oui, Street Fighter nous offre un mode Histoire, mais honnêtement, il n’y a pas beaucoup à se mettre sous la dent. Chaque combattant a entre 2 à 5 combats séparés par des cinématiques très courtes. Pas génial, mais en même temps ce ne sont pas les modes les plus prisés des amateurs de ce jeu.

D’un côté positif, le mode Survie, quant à lui, nous invite à gagner 30 combats de suite, de plus en plus difficile avec une seule barre de vie. Si cela peut sembler compliqué, sachez que le score obtenu en combat peut être dépensé comme monnaie entre chaque match pour acheter des bonus. Remontée de la barre, V-gauge déjà remplie, bonus d’attaque et de défense, plusieurs choix s’offrent à vous. Jusqu’à présent, c’est le seul défi que vous aurez en mode Solo dans Street Fighter V.

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Ok, il ne faut pas se leurré, la majorité des joueurs ne toucheront pas au mode Solo, mais plutôt au mode Versus, au mode Entraînement, ou bien en ligne. Et c’est là que Street Fighter V excelle. Le mode Entraînement est, comme toujours, l’endroit idéal pour vérifier les propriétés de chaque coup, et ce pour chacun des joueurs. C’est aussi ici que vous pratiquerez les combos. On peut paramétrer l’intelligence artificielle du jeu comme on veut et lui demander des actions spécifiques à des moments précis. Autant dire que vous y passerez quelques heures si vous voulez vraiment être à la hauteur de vos opposants en ligne. Pour le mode en ligne, on peut jouer des «matchs amicaux» ou compétitifs, découvrir des adversaires via un système de rival avec des fiches complètes qui indiquent le style de jeu, mais aussi créer des salons pour combattre selon des critères spécifiques, comme la possibilité de jouer exclusivement contre des adversaires sur sa propre plateforme, soit la PS4 ou sur PC.

Que vous soyez pour ou contre, cette édition veut séduire le grand public. Et si vous n’avez pas joué à Street Fighter depuis longtemps, ou si vous n’y avez jamais joué, il sera facile pour vous d’entrer dans l’arène et vous battre avec les personnages. L’environnement de Street Fighter est aussi très beau et vous incitera à jouer davantage. Bien entendu, la majeure partie du temps, vous serez concentré sur le combat, mais toutes les petites touches intéressantes qui ont été ajoutées au jeu le rendent plus excitant. J’ai beaucoup aimé l’arène de Laura, la brésilienne, qui nous met en plein cœur d’une rue de Rio.

Les Plus:

+ Plus accessible au grand public

+ Des personnages vraiment différents

+ Un gameplay idéal, immersif

+ Toujours aussi technique pour les joueurs à haut niveau

Les Moins:

– Manque de contenu à la sortie du jeu

– Un mode Histoire maigre

Verdict

  • Jouabilité : 4/5
  • Visuel : 5/5
  • Audio : 4/5
  • Durée de vie potentielle : 5/5

Note globale : 4,5/5

Quand vous jouez à Street Fighter, vous êtes complètement immergé, et c’est vraiment apprécié. Le changement dans la mécanique de jeu et l’ajout de nouveaux personnages, ainsi que les nouvelles animations ajoutées, donnent le goût de jouer davantage. Pour les joueurs plus occasionnels, ou pour ceux qui recherchent un mode Histoire plus complet, il faudra encore attendre quelques semaines. Mais en gros, Street Fighter V est le jeu de combat que j’attendais et je suis très heureux qu’il soit enfin disponible.

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Carl-Edwin Michel
Carl-Edwin est passionné de technologie et de jeux vidéo. Diplômé en informatique, il est journaliste et chroniqueur en nouvelles technologies depuis 2009. On peut le voir entre autres à l’émission Planète Techno sur ici Explora ainsi que dans les capsules de conseils technos précédant les films présentés dans les cinémas Cinéplex. Il a également collaboré à l’émission M.Net.