Sauver New-York dans la peau de l’homme araignée
C’est sur un fond de campagne électorale que Insomniac Games nous offre ce jeu d’action et d’aventure dans la peau de l’homme araignée. Avec son scénario original, Marvel’s Spider-Man s’insère d’excellente façon dans l’univers des superhéros de Marvel. Voici pourquoi je n’ai pu lâcher ma manette avant d’avoir terminé cette histoire captivante.
Marvel’s Spider-Man est développé par Insomniac Games et publié par Sony Computer Entertainment
Plateforme: PlayStation 4
Date de parution: 7 septembre 2018
Style: Action / Aventure
Mode de jeu disponible: solo
Classement ESRB: T (Adolescents, 13 ans et plus)
Langue d’exploitation: jeu disponible en français
Un héros dans la fleur de l’âge
Peter Parker a 23 ans. Après avoir été piqué par une araignée surnaturelle, il incarne Spider-Man depuis huit ans. Cette prémisse permet d’éviter tout le volet d’apprentissage du personnage qui maîtrise déjà très bien ses pouvoirs. C’est tant mieux, car je crois qu’il aurait été lourd de recommencer une énième fois le parcours de Peter, jeune adolescent plein de potentiel mais inexpérimenté.
Peter est ici un jeune adulte. Il travaille comme scientifique aux industries Octavius avec nul autre que son mentor, Otto Octavius. Ensemble, ils s’affairent à développer une technologie innovante qui viendra en aide à ceux qui perdent l’usage d’un membre. En plus de s’occuper de l’organisme communautaire F.E.A.S.T. avec sa tante May et ses rencontres avec Mary Jane (qui travaille d’ailleurs sur son prochain reportage), Peter Parker est un homme bien occupé.
En parallèle, la ville est plongée dans le chaos. Wilson Fisk est fraîchement arrivé au RAFT, la prison à sécurité maximum en marge de la ville. Qu’à cela ne tienne, il arrive à gérer ses affaires à distance. Finalement, Norman Osborn fait campagne pour les élections municipales. Le maire sortant a plusieurs ennemis, dont Martin Li, qui cherchera par tous les moyens de l’éliminer. Les vilains sont donc divisés en plusieurs cellules. Entre les criminels à la solde de Fisk et les Demons contrôlés par Li, Spider-Man aussi est bien occupé!
Un excellent jeu d’aventure à monde ouvert
Le jeu d’aventure nous fait visiter New York dans un système de monde ouvert où nos objectifs et toutes les missions secondaires s’affichent à mesure qu’on déverrouille chaque zone en rétablissant le signal radio de la police qui a été brouillé. On constate rapidement que le titre ne réinvente pas le genre, mais il est peaufiné de sorte qu’on s’y sent à l’aise.
Je me suis beaucoup amusée à parcourir la ville en me balançant sur ma toile, m’accrochant aux édifices et autres objets installés en ville, si bien que je n’ai jamais utilisé la téléportation! La mécanique est naturelle et s’exécute très bien. On a d’ailleurs amplement le temps de s’entraîner car on bouge constamment.
Les missions proposent une balance parfaite entre les scènes d’action, de combat, d’infiltration, de recherche scientifique et d’enquête. Plusieurs vilains vont nous affronter en tandem, ce qui accélère le scénario, mais qui rend l’action d’autant plus intense. Avec tout ça, je n’ai pas ressenti trop de redondance. J’avais même complété la majorité des quêtes secondaires avant de terminer l’histoire, ceci avec un beau sentiment du devoir accompli. C’est dire comment je m’y suis investie à fond!
Une facture cinématographique
L’enveloppe du jeu est aussi superbe. Graphiquement, Marvel’s Spider-Man supporte une image en 4K grâce à la PlayStation 4 PRO. Ayant joué sur ma PlayStation 4 standard, je n’ai quand même pas été déçue du résultat. Les scènes sont nombreuses et racontent une histoire qui devient encore meilleure dès le deuxième acte. En plus de l’équipe des vilains, Peter vit des moments personnels ajoutant une profondeur au scénario. Le tout est enrobé d’une musique qui fait penser au thème des Avengers, faisant penser que je le verrais bien en film!
Maintenant que le jeu est sorti, j’ai hâte de passer du temps avec le mode Photo disponible via la mise à jour de lancement. Ce n’est pas une fonctionnalité que j’utilise dans tous les jeux mais ici, ça va au-delà de seulement capter un moment spécial. On peut personnaliser sa photo en y ajoutant des écussons et autres autocollants qui transforment notre image en affiche ou en couverture de bande dessinée. Tous ces détails apportés au jeu en font un chef-d’œuvre qui s’insère dans tout ce que Marvel produit pour ses fans depuis des années peu importe le médium utilisé.
Des extras pour les amateurs de l’univers de Marvel
Étant fan de l’univers, j’étais aux aguets afin de repérer les édifices iconiques de Marvel. Dans la bande-annonce du jeu, on pouvait apercevoir Spidey sauter de la tour des Avengers. C’est donc celle que j’ai cherchée le plus ardemment, et je l’ai trouvée. Quelle joie!
Je n’ai jamais lu les bandes dessinées de Marvel mais j’ai regardé les films de la récente série cinématographique et suivi les séries télévisées sur Netflix. Pour moi, c’est assez pour m’emballer. Par exemple, je sais qui est Wilson Fisk et j’ai compris son implication dès les premières scènes du jeu. Pour ceux qui me sont inconnus, une bio de chacun complète les informations manquantes pour mieux suivre leurs motivations. Mon autre bonbon a été de trouver l’emplacement de Alias Investigation, soit l’appartement où habite Jessica Jones. Repérer ces perles est un bonheur pour les fans, et Marvel’s Spider-Man va vous en donner pour votre argent.
Trois chapitres additionnels s’en viennent
Entre octobre et décembre, nous aurons du contenu supplémentaire pour Marvel’s Spider-Man. Intitulé « La ville qui ne dort jamais », le DLC sortira en trois volets dont le premier est prévu le 23 octobre. L’ayant introduite dans le jeu principal, on y rencontrera officiellement Felicia Hardy, mieux connue en tant que Black Cat.
La ville qui ne dort jamais est aussi inclus dans l’édition du collectionneur de Marvel’s Spider-Man et offrira des missions additionnelles à l’aventure, de nouveaux défis, des tenues pour Spider-Man et de nouveaux ennemis à affronter.
Cette édition comprend également :
- Un coffret « steelbook » exclusif
- Un autocollant d’araignée blanche
- Statue de Spider-Man sur le RAFT
- Un livret d’illustrations
- Contenu numérique à utiliser dans le jeu dont des tenues, le dispositif spider-drone et cinq points de compétences supplémentaires
Une console PS4 Pro digne de Spider-Man
Sony propose également une PlayStation 4 Pro rouge arborant l’araignée blanche à ceux qui magasineraient pour une nouvelle console. Incluant un code numérique de l’édition limitée de Marvel’s Spider-Man, les fans pourront afficher leur amour pour l’homme araignée avec cette console spécifiquement conçue pour la sortie du jeu.
Impressions générales
M’ayant pris une vingtaine d’heures, l’histoire de Marvel’s Spider-Man est assez étoffée pour m’avoir captivée jusqu’à la fin. Les activités annexes sont aussi intéressantes, surtout car on y rencontre d’autres personnages iconiques de l’univers. Si vous êtes fans du superhéros, n’hésitez pas une seconde, et plongez!
+ Le naturel de la navigation avec la toile d’araignée
+ Belle construction du scénario avec des surprises pour les fans
+ Bonne balance entre les différentes tâches à accomplir
+ Ne réinvente pas le genre mais l’a peaufiné de belle façon
+ Pour moi, sa durée est parfaite
+ Les possibilités du mode Photo
– Quelques bogues de collision mineurs
ÉVALUATION GLOBALE
Expérience de jeu: 4,5/5
Graphisme: 4,5/5
Son: 4,5/5
Durée d’intérêt/Rejouabilité: 4/5
Note globale: 4,5/5 (95 %)
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Merci à PlayStation Canada pour la copie média ayant permis de réaliser ce test.
Les images illustrant cet article proviennent du site officiel, ainsi que de ma partie sur PlayStation 4 en édition standard.
