Au cours des derniers mois, l’équipe de Branche-toi vous a abondamment parlé de la superbe résolution des téléviseurs 4K, du contenu que l’on peut trouver sur le marché, et des perspectives d’avenir de cette technologie. Au cas où vous seriez tout nouveaux parmi nous (auquel cas, soyez les bienvenus et revenez nous voir souvent!), vous pouvez jeter un coup d’oeil à cette liste d’articles pour en savoir plus long sur ces sujets.

 

Mais qu’est-ce qui distingue la télévision 4K au point de vue technique? Qu’est-ce que l’on retrouve de particulier «sous le capot?» Et comment peut-on s’assurer de tirer pleinement partie de notre nouvel achat? Suivez-moi pour les détails croustillants…

 

 

 

 

4ksamsung.jpgÀ quelle distance d’un téléviseur 4K doit-on s’assoir?

 

L’un des principaux avantages de la télévision 4K, c’est que l’on peut s’assoir plus près du téléviseur sans percevoir l’espace entre les pixels, ce que l’on appelle familièrement «l’effet moustiquaire». En fait, la distance parfaite entre l’oeil et un écran 4K, selon l’auguste Union internationale des télécommunications, est d’une fois et demie la hauteur de l’image affichée à l’écran, comparativement à trois fois la hauteur de l’image dans le cas d’un téléviseur HD 1080p.

 

Par exemple, si vous possédez un costaud appareil 4K de 60 pouces de diagonale, un calcul rapide révèle que la hauteur de ses images est de 75 cm. Idéalement, il faudrait donc s’assoir à une distance de 1,12 mètres de l’écran! Autrement dit: l’achat d’un téléviseur 4K constitue l’occasion parfaite pour envisager une reconfiguration de votre mobilier de salon.

 

(Soit dit en passant, un calcul similaire permet d’affirmer que, si vous vous assoyez à plus de 2,25 mètres de votre «vieux» téléviseur 1080p de 60 pouces, vous ne percevez déjà pas toute la richesse de ses images!)

 

 

 

4ksony.jpgQuel forfait Internet faut-il choisir?

 

Lors du dernier CES, les différents fournisseurs de contenu qui ont annoncé des services de diffusion de contenu 4K en ligne (dont Netflix) ont révélé qu’ils livreraient ce contenu à une vitesse allant de 12 à 20 Mbps. 

 

Or, la plupart des connexions haute vitesse «ordinaires» disponibles sur le marché n’offrent que 8 à 10 Mbps, ce qui serait nettement insuffisant même si on pouvait se fier à une performance optimale en tout temps. Si vous avez l’intention de consommer du contenu 4K en ligne autrement qu’en téléchargeant des fichiers pendant la nuit avant de les regarder en différé, prévoyez-donc passer à une connexion Internet offrant une vitesse supérieure.

 

Par la même occasion, vérifiez la capacité de votre forfait de données. Un film de 90 minutes diffusé à 15 Mbps consommera un peu plus de 10 Go de bande passante — de quoi épuiser une banque mensuelle de 60 Go en une fin de semaine de visionnement intensif!

 

 

 

 

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Téléviseur ou projecteur?

 

Il existe déjà une bonne variété de téléviseurs 4K à écrans ACL sur le marché; s’ils demeurent plus chers que les téléviseurs 1080p, on peut maintenant en trouver à des prix comparables ou inférieurs à ce que l’on payait pour la technologie 1080p lorsque celle-ci avait le même «âge».

 

Certains vidéophiles ne jurent que par les images produites par des projecteurs plutôt que par des téléviseurs à écran ACL. Or, pour le moment, les rares modèles de projecteurs 4K disponibles sur le marché coûtent très cher et sont surtout destinés à un usage commercial — par exemple, aux salles de cinéma.

 

La situation devrait cependant changer d’ici 2015. Si vous disposez de l’espace nécessaire pour installer un projecteur 4K chez vous et que vous préférez l’expérience cinématographique qu’un écran de toile procure, des produits beaucoup plus abordables basés sur une version 4K de la technologie DLP de Texas Instruments devraient faire leur apparition en magasin l’année prochaine. 

 

 

 

François Dominic Laramée
Tour à tour concepteur de jeux vidéo, chroniqueur et scénariste à la télévision, journaliste, blogueur, auteur de 4 livres publiés aux États-Unis et scripteur pour la scène, FDL travaille dans le domaine des médias depuis 1992. Il est bien fier de détenir un doctorat en histoire et deux maîtrises, mais n’a cependant jamais accroché aucun de ses diplômes au mur de son bureau.