Recettes

Tout au long du mois de novembre, Shelly a présenté des recettes de partout au Canada. Elle a commencé en Colombie-Britannique, où elle habite maintenant. La semaine dernière, elle a écrit sur les Prairies, où elle a été élevée.  Cette semaine, elle m’a demandé d’écrire en tant qu’invité, puisque moi et ma famille habitions dans le sud de l’Ontario avant de déménager en Colombie-Britannique. Nous aimons la côte ouest, mais nous chérissons toujours notre héritage canadien-français, particulièrement la tradition de servir notre version familiale de la tourtière lors du souper de Noël.

Il fait si froid dehors! Que vous habitiez sur la côte Est ou Ouest, ou quelque part entre les deux, le mercure plonge et vous commencez à penser aux feux de foyer, au chocolat chaud et aux chaudes couvertures.   Mais s’il y a bien une chose qui peut vous faire oublier la froideur de l’hiver, c’est la nourriture réconfortante! Que veut-on vraiment dire par nourriture réconfortante? Je pense que la signification est différente pour chacun d’entre nous. Pour certains, c’est un mets particulier qui éveille des sentiments de nostalgie, pour d’autres il s’agit d’un plat simple que l’on prépare lorsqu’on ne se sent pas très bien, qu’on a eu une dure journée ou que l’on veut un petit remontant au milieu d’une semaine d’hiver bien occupée.

Tout le monde adore les frappés aux fruits. Aujourd’hui, on les retrouve partout : à la foire alimentaire du centre commercial, au restaurant au volant en tant que choix « santé » pour le déjeuner ou le dîner, sur la carte de votre restaurant préféré. Mais ce type de frappé n’est pas un vrai frappé aux fruits, si vous voyez ce que je veux dire.   La plupart des frappés aux fruits sur ces menus contiennent énormément de sucre, de yogourt glacé ou de crème glacée, et presque pas de fruits. Vous pouvez ajouter un trait de jus d’herbe de blé ou de chou frisé, mais ce sera sûrement l’ingrédient le plus nutritif de tout le breuvage.

Si cherchez Montréal en ligne, vous verrez toujours le mot clé « nourriture » sur la première page. C’est parce qu’en matière de nourriture, Montréal a vraiment sa propre ligue.   L’influence de Montréal peut être sentie dans différents plats qui traversent le Canada. Prenez la poutine, par exemple : du sommet de Whistler à certaines petites villes de la Saskatchewan, vous trouverez tant de versions de ce classique montréalais que vous aurez du mal à toutes les essayer. Ma poutine préférée vient de Zogs à Whistler, et si vous y êtes à la   « Thanksgiving » (l’Action de grâces des États-Unis), vous devez essayer la poutine de Thanksgiving, avec de la farce, des canneberges et de la sauce brune.

Il se passe quelque chose dans la tête des gens quand on commence à parler de nourriture et de cuisine. Que vous soyez un chef en herbe ou un amateur de petits plats qui veut essayer des choses chez lui, vous utilisez les marmites et les casseroles dont vous disposez en fonction de ce qui fonctionne le mieux selon les plats.